vendredi 29 février 2008

1, 2 et 3 : ZVONKO !


Quelle marque surfe sur 3 tendances à la fois et avec brio ?
Lesquelles me demandez vous ?

- La tendance 1 : les cosmetiques pour hommes ont le vent en poupe et coannaissent une demande croissante - même s'il reste encore du chemin comparé aux femmes -

- La tendance 2 : le bio est à la mode et, vu l'évolutin de nos mentalités occidentales et nos préoccupations cosmétiques, devrait encore connaitre de beaux jours à moyen et long terme

- La tendance 3 : le design épuré est en vogue, tout spécialement le côté "recup' ! je suis écolo" mettant en avant toutes les matières métalliques, le tricot et autres matières nobles naturelles !
Je vous le donne en mille!
ZVONKO !

Marque de cosmétiques pour hommes au label Cosmébio, aux packaging métallisés, jolis et pratiques, la marque est référencée dans les magasins chics de la capitale, mais aussi dans les Instituts branchés de Paris.

Vous le trouverez également en vente en ligne sur le "Comptoir de l'homme", site dédié aux hommes pour leur petits soins beauté.

Une idée cadeau pour votre cher et tendre? Good point.

Mais aussi une confirmation que ces tendances ci, malgré les soupçons d'"éphémère" qui planent parfois au dessus de leurs petites têtes, semblent avoir à ce jour toute les faveurs du marché et d'intervenant de qualité.

Un indice pour ceux qui hésiteraient encore ?...
A bon entendeur salut.
On surveille si les succès sont bien au rendez vous.

Si certains d'entre vous on déjà essayé, vous êtes les bienvenus pour nous donner votre avis.

A bientôt pour d'autres news !

mardi 26 février 2008

Des cheveux lisses : le challenge de demain






Souvent, on ne mesure pas à quel point le monde de la beauté est révélateur des valeurs, des aspirations et des motivations des femmes de ce monde.
Il est toujours bon de décoder les mouvements et tendances de ce secteur car il évolue souvent en fonction des mentalités, des normalisations (mondiales).

Plus mince aujourd’hui qu’auparavant, il fallait être bien en chaire pour montrer que l’on ne manquait de rien, et, aujourd’hui, la maigreur est synonyme de moyens ! Autre exemple classique : avant il fallait être très blanc car seuls les paysans pouvaient être bronzés, travaillant dans les champs, au soleil, laborieux et pauvres ; aujourd’hui, être bronzé c’est St Tropez et Ibiza, vacances et maison secondaire…

Le cas auquel je pense aujourd’hui, est celui du « Lisse ». « Du lisse ??? », me direz vous. Petit point auparavant, pour donner le ton… :

Je ne vais pas ici m’attarder sur le constat que l’on peut faire d’un retour à l’image de la « féminité ». N’avez-vous pas noté que la « femme » digne de ce nom, belle, élégante et au charme provocateur avait les cheveux LONGS, telle une crinière ! Souvent lisses, oui, mais surtout longs.
Or, vous le savez : les hommes aiment se perdrent dans ce signe extérieure de la féminité « traditionnelle » ! Ce retour flagrant – malgré quelques idées que le court était de retour, sur les podiums de défilés - est visible, comme toujours, en priorité chez les people : de Gisèle Bunshen à Pénélope Cruz, Eva Mendes, ou encore Angelina Jolie… Elles ont toutes une « crinière » et fière d’elle : vamp’ ou pas, la femme fatale séduit et envoûte notamment grâce à ses cheveux !
Quelle signification (brève) peut on en faire ? Que la guerre des sexes à évoluer !
Avant la femme se battait pour prendre la place de l’homme ! Son poste de DG, ses moyens, son exposition médiatique, ses opportunités politiques, …
La femme s’est coupé les cheveux, après avoir depuis un certain temps appris à porter avec allure tous les tailleurs YSL ou Chanel !
Aujourd'hui, cela a bien changé. Bien dans sa peau, ayant conquis de nouveaux droits, un nouveau statut, ayant imposé ses valeurs désormais au top de la modernité, la femme se réaffirme. Notamment par des signes aussi typiques que sa chevelure !
Non pas que je veuille faire des raccourcis impossibles ou idiots, mais je pense que cette tendance capillaire ne fait que confirmer certains constats plus finement analysés sur l’évolution actuelle des relations entre hommes et femmes…

ET LE LISSE dans tout ça ? Minute papillon… J’y viens.

Si ce constat est celui qui est le plus proche des aspirations et de la place sociale de la femme dans nos sociétés modernes, il en est un autre qui, lui, est plus directement en rapport avec un mix de choses qui concerne la planète entière… (rien que cela !)

L’idée de fond ? Le « Lisse », c’est le challenge de demain pour tous les acteurs des produits capillaires. Pourquoi ? Question de météo et de styles.
Lumière :

Si mesdames ! Que vous arrive t il comme à toutes le femmes de cette terre quand il fait humide et chaud ??? Ces « frisottis » !!! Satanés frisottis qui gâchent toute coiffure potentielle - à moins d‘avoir les cheveux courts et plaqués - !
Quant au style, nous en avions déjà discuté dans un post précédent mais en synthèse : les blacks du Brésil, des USA, de France et autres se raidissent pour la majorité les cheveux pour des raisons « héritées » de sous entendus liés aux périodes sordides de l’esclavage.
De plus, le tout bien mélangé avec la dictature des codes de la beauté standard qui veut que les cheveux doivent être disciplinés et souples, beaux et sains, nous voilà dos au mur et déjà bon gré mal gré sur le pas de porte de notre coiffeur le plus près !
Alors, vous imaginez le décor ?

Nous allons tout droit vers une planète où, du fait de cultures et de mondialisation des styles et de la mode, ajoutez y le réchauffement de la terre et tous ces phénomènes mécanico-météorologico-biosphériques, vers une planète où frisottis et cheveux rebelles auront définitivement le rôle du « grand méchant » !!!

C’est pour cela que vous voyez fleurir tout partout des tas de programmes et produits lissants !!!
- En Europe : les coiffures comme vu plus haut sont celles d’une Jennifer Aniston ou d’une Avril Lavigne !
- En Asie, le système de beauté « Kawai » - qui est une obsession ! - implique des cheveux brillants, lisses et bien raides et surtout SAINS, aux pointes bien hydratées !
- En Afrique : entre cheveux raidis de force et brushing, le diktat de raideur est le même !
- Aux USA, Brésil et autres territoires métissés, ceux qui ont des cheveux les plus frisés ou crépus font tout pour masquer cette héritage de commerce des hommes et désirent aux aussi « baguettes » et compagnie !

Bref. Le monde de la raideur est roi ! Le lisse, partout, est devenu consigne et règle du jeu ! Et ceci est loin d’être anecdotique.
Si vous saviez le budget qui est dépensé chaque année dans les plus grandes entreprises pour trouver les molécules les plus efficaces pour vous donner cheveux raides, lisses et brillants A LA FOIS à souhait… vous en pâliriez de stupeur…

Quelles conséquences sur le marché ? Les versions « Lissantes » pullulent !
La dernière gamme en date ? Nivéa et son programme LISSANT ! Toute une histoire à raconter à ses clientes friandes de nouveautés peut être enfin efficaces !
Mais ils ne sont pas seuls, bien sûr. De John Frieda et Frizz control, en passant par Fructis lissant, ou la crème Dove également en lice ! Impossible d’en faire la liste exhaustive…
Pas de terrain à perdre : ils sont tous bien de la partie… (voir visuels en en tête)

Voilà pourquoi et comment, de phénomène de réchauffement planétaire, de fonte des glaces en passant par les histoires de notre « Histoire » de traite de blanches aux migrations des populations, la beauté nous enseigne tout l’ « effet papillon » qui peut se cacher derrière tout cela de manière un peu surprenante.
Vous saisissez ?

En tous cas, moi, c’est aussi pour cela que je m’y intéresse, bien au delà des flashs et des paillettes. Etre belle pour une femme, c’est tout un peuple et une civilisation qui parle. Ca vaut le coup d’écouter et de comprendre, je crois…
Non ?

dimanche 24 février 2008

J'en ai rêvé, HBO l'a fait !

J'aurais pu vous dire que ce post est une information tout à fait culturelle, cinématographique ou encore "tendance" au vu des effets sociologiques et psychologiques que cette série a bien pu apporter à la libération de parole des femmes, surtout aux USA...
Mais non...

Une fois n'est pas coutume et là, je me lache.
Sans excuses et sans complexe !
Ce sera mon petit plaisir, ma petite douceur de ce dimanche ensoleillé!

Je me fais plaisir en vous offrant en avant première ce teaser de... Sex & The City, version "LE FILM" !



Sex and the City Movie - teaser
par halo1205


En mai 08 !
Enfffffffffffffffffffin.....

vendredi 22 février 2008

ELLE se refait une e-beauté...


Vous en avez peut être déjà entendu parler ? C’est l’évènement mentionné dans bien des magazines cette semaine !

Parce que ELLE c’est : 21 millions de lectrices, une histoire d’amour entre chaque femme et son lundi matin avant son café, son trajet en métro, tramway ou ti-tine, un héritage de génération en génération entre grande fille et maman branchée, une référence quoi qu’on en pense pour tous nos soldes et l’anti-faux pas fashion de base, le roi du diktat des must have, etc, etc, …
ELLE aujourd’hui a décidé de poursuivre l’aventure, différemment.

Lagardère mentionne quelques une des motivations clés de cette nouvelle page qu’ils tournent ambitieusement : cela vise à « poursuivre l’innovation, avoir une longueur d’avance, développer un espace de création dédié, totalement libre ».
Mais en clair, ça donne quoi, sans le babillage communicationnel classique et obscur ?

Alors que pas mal de monde pensait – souvent très fort ! – que le site de ELLE a été pendant longtemps en total décalage avec le magazine avant gardiste, soutien des femmes libérées et bien dans leurs Louboutin, voilà qu’elle annonce de plus belle l’heure de la revanche.
En quoi exactement ?

La date fatidique est le 17 AVRIL. ELLE lance : « VERY ELLE »
Kezako ?
Petite définition et quelques précisions à savoir pour vos prochains apéros dînatoires, Mesdames…

VERY ELLE, c’est :
- Le premier concept BI MEDIA de la presse française i.e : web + print
- La version WEB c’est : le lancement d’un e-mag présenté comme « original, inédit, luxueux, interactif, et créatif » (je dis « Waouh, montrez nous ça ! »)
- La version papier c’est : un magazine dit « impertinent, décalé, excessif ! » Et, « Les codes du luxe, l’esprit de ELLE, ce qui nous épate et qui nous bluffe, sacrément brillant, résolument chic, absolument fashion » (là encore : « on meurt d’impatience de découvrir tout ça à la fois ... ! »)
- Petite touche technique ? La version numérique du magazine comprendra des contenus éditoriaux multimédia dédiés c.à.d vidéo, son, photo !
- Et enfin, où et quand le trouver ? Infos : il paraitra (seulement) 2 fois par an, du 17 Avril (attention aux ruptures… ça va frapper fort à mon humble avis !) à mi octobre. De plus, la version Print sera disponible pendant 2 mois en kiosque, et sur le web idem, 2 mois en ligne (avec archivage du numéro).
- Objectif business ? Tirage : 150 000 exemplaires. Pas mal.

Et voilà ! Un nouveau « mythe » moderne est né ? A vos kiosque en Avril !
"C’est loin encore !!!…" Oui, je sais… Patience, petites et grandes fashionistas, patience…

jeudi 21 février 2008

"Parlez moi de parfum"...


Suite à quelques entretiens que j'ai passés ces derniers temps, parmi eux, une question, pour une marque m'a été posée sur les "parfums" : "quoi de neuf, quel avis, quelles surprises ?"...
Voilà ce à quoi je n'avais pas franchement réfléchi spontanément...
Mais voyez vous, j’aime bien qu’on m’oblige à aller là où je ne suis pas encore allée.

Après un petit temps de réflexion, 3 choses me sont venues à l’idée : la pub et le visuel du parfum Chloé, Trésor et Elle.
J’ai évité de parler du lancement de Diesel car mon avis est encore inabouti - car j’hésite vraiment - !

Pour Chloé, désolée… mais… je trouve que l’intention est un tantinet trop intellectuelle. Je m’explique. L’agence a dit que le visuel et le ton de cette publicité était de redonner à la marque tout le poids et le sens de son histoire de grande marque de luxe et de mode ! Oui… sauf qu’après les visuels « sahariens » très beaux, des collections à la Courrèges, je ne voudrais pas dire mais : je ne suis pas certaine que la marque n’est pas évolué depuis son passé honorable mais plus ancien, et de plus, positivement.
Pourquoi ce retour en arrière qui ne fait d’appel du pied qu’à des personnes qui ne sont peut être plus la cible séduite ?
Je me trompe peut être et alors, je m’en excuse d’avance, mais voilà : moi qui aime sincèrement Chloé, je ne suis pas du tout séduite par ce visuel qui me rappelle le luxe doré et chargé des 80’s… Ce n’est que mon avis…

Pour Trésor : c’était la bonne surprise ! Je suis tout à fait ravie de voir Kate Winslet remplacer la sublime et intelligente Inès Sastre. J’aime beaucoup Inès : sa fraîcheur, sa classe naturelle, son sourire charmeur et doux… Mais voilà : en terme d’identité de marque, je trouve que le parfum Trésor est un parfum de « femme ». Une femme qui s’assume et qui aime se balader pieds nus en rentrant de soirée, les joues fraîches et heureuse car amoureuse, hédoniste, vraie, entière, naturellement glamour... Une vraie femme, qui sait ce que c’est que la vie ! Inès était trop fraîche et peut être trop naïve au regard du parfum fort et affirmé qu’est Trésor. Kate est parfaite dans ce rôle ! Alors… je dis oui !



Quant à "Elle" de YSL, c’est dommage… En fait, cela m’est apparu comme une pure erreur marketing. Il saute aux yeux de n’importe qui que la marque désire se rajeunir. Oui mais : mollo les gars ! Passer directement de l’héritage magnifique mais parfois un tout petit peu poussiéreux de YSL le grand homme et génie, à une pub qui rappelle celles de « Eau Jeune », c’est un peu rapide, non ?! Dommage car une si belle marque devrait opérer ce virage tendrement, délicatement et pourrait sans aucun doute y parvenir. A revoir avec moins d’impatience et de radicalité ?

Enfin, et pour conclure sur quelque chose de moins analytico-intellectuel, moi, j’avais en tête une question qui ne m’a jamais été posée : « quelle publicité vous a étonné, séduite, dernièrement ? »
Personne ne la connaît, mais voilà : elle est ci dessous pour votre plus grand plaisir !
Non ! Elle n’a rien d’ « exceptionnel » !!! Mais elle « CHANGE » et j’aime bien cela. En direct du Canada, la 1ère pub de L’Oréal qui m’ai fait sourire et ça, ça vaut un détour de 2mn non ?!! Allez, regardez ça.
A vos vidéos !



Alors ?...

mercredi 20 février 2008

"GQ", le lancement : welcome and good luck !





Enfin, le voilà ! GQ soit « Gentleman Quarterly » ! Enfin dans les kiosques !

A première vue, ce petit « ouf » vient d’un « insight » très personnel. Tous mes chouchous sont de la partie ! De Abiker (« Musée de l’homme » : pour ceux qui suivent ce blog, son premier bouquin un des mes livres préférés !), Beigbeder (quasi lu toute sa bibliographie), et enfin, Camille de Peretti dont j’ai parlé quelques posts avant (je suis plongée et sous le charme de son 1er roman Thornytorinx en ce moment même).
Bref. Uniquement des chroniqueurs qui ont ma confiance les yeux fermés ! Alors : impossible de ne pas craquer ! Je l'ai acheté hier matin pour en avoir le coeur net.
Mais à part cela, ma curiosité était également piquée au vif !

Si le lancement de ce trimestriel par Condé Nast (groupe de Vogue et Glamour !) est un petit évènement dans la presse, il en est en fait un grand et un vrai au vu du paysage français de la presse fashion, et surtout de la presse masculine !
Pourquoi ? Plusieurs raisons, différentes et complémentaires à la fois…

Tout d’abord, cela fait 50 ans que GQ existe à l’international ! Il faut savoir qu’il a été lancé aux UK en 1988, en Italie en 1997 et même en Chine depuis 2000 !
Pourquoi aura-t-il donc fallu autant de temps au groupe pour tenter cette aventure en France ? Mystère… et boule de papier !
Peut être bien que le marché n’était pas encore prêt, ni disposé à laisser une vraie place à un magazine masculin ?

Regardez ! Il y en a peu. A part quelques magazines gays, ils sont encore rares, comparé à la jungle des féminins !
Optimum, peut être ? Oui. Sinon, la lecture proposée reste très ciblés et restreinte : FHM, Entrevue… On est loin d’un style littéraire, d’infos ou d’analyse de tendance ou de commentaires sociologiques, non ?... Vous en conviendrez.

Alors, si quelques parisiens s’insurgent sur la lenteur du secteur à leur proposer quelque chose de consistant à se mettre sous la dent, peut être que cela s’explique par les échecs cuisants : tels que Men’s Health qui fonctionne excellemment bien à l’étranger, et qui n’aura tenu que 3 pauvres années en France ; ou cela s’explique sans doute aussi par les coûts ahurissant de distribution dans ce pays (vs les autres dans le monde). Et oui, pas simple visiblement. Rappelez vous encore de l’essai du magazine « Robin » qui n’aura sorti que… 2 numéros !
Pas envie de se griller les ailes ! Alors ? Pourquoi ce lancement aujourd’hui ?

Condé Nast pensent ils que cela a évolué ? Que les hommes qui ont pris une place grandissante dans tout ce qui touche à la mode et aux tendances, à la cosmétique même, seraient ils désormais également désireux de trouver à leur tour le magazine de qualité, assorti à cette évolution et à ces changements ?
Peut être bien. Le groupe connaisseur et bon stratège a du déjà tester le terrain et répondre par la positive.
Reste à savoir si la cible répondra présente vite et bien…

Toujours est il que ce trimestriel est costaud (322 pages au total), clame haut et fort son côté masculin avec un ‘claim’ gros plan sur le N°1 « Le magazine qui parle aux hommes sur un autre ton », regorge de publicités masculines plus ou moins connues (Daniel Cremieux : connaissais pas…), et a une ligne éditoriale bien à lui.

Le principal ? Il saura vous étonner (POSITIVEMENT) sur la richesse de son contenu : mode, sport, actu, géo, éco, politique, sexe, cinéma, et autres réjouissances telles que voiture, design, high tech ou la liste des « 25 films les plus stylés ! », etc, etc.

Je recommande. C’est beau, bien, bon, et ça mérite quelques encouragements !
Beau début ! Je leur souhaite bien sincèrement bonne chance ! RDV dans 1 mois : car, comme son nom ne l'indique pas, GQ est bien un mensuel et non un trimestriel... ! See u soon, then !


NUMERO GQ N°1 : 1 euro pour le lancement, 3.40 euros les prochains.
Site officiel du MAGAZINE :
http://www.gqmagazine.fr/

Autres références citées :
Camille de Peretti : bibliographie disponible sur http://www.camilledeperetti.com/
Beigbeder : bibliographie disponible sur http://www.beigbeder.net/pages/livres.php
David Abiker : son blog sur http://davidabiker.typepad.fr/

lundi 18 février 2008

LUSH : on s'amuse en beauté !


Un peu de fantaisie dans ce monde stéréotypé des cosmétiques connus et reconnus ?
C’est possible.

Lush est arrivé en France et a secoué ce secteur (à son échelle !) comme une bouteille d’Orangina !
Des shampooings comme des savons à faire mousser et à appliquer sur sa crinière, des gels douche version jelly anglaise (la marque vient des UK !), des pains de bain au VRAI chocolat venu spécialement de Belgique, …

Mais l’originalité ne vient pas seulement des ingrédients, mais aussi de la « forme » : shampooing ou gel douche à couper comme un bout de fromage au rayon traiteur ! ou louche de jelly à la framboise à mettre dans un petit pot transparent à ne pas confondre avec la confiture du matin ! Sans compter sur les « bases » : huiles essentielles, légumes, fruits, …

Mais encore ?
Logistique impressionnante : produits frais, mélanges d’ingrédients et finition à la main, nom de la personne qui a réalisé le produit inscrit en propre.
Dernier détail pour vous séduire ? Pas de tests sur les animaux. Ils testent leurs produits eux-mêmes.

Un nouveau concept qui marche bien !
Ouvert à la fin des 70’s, ils avaient fait faillite. Revenu au devant de la scène londonienne en 94, les voilà désormais implantés dans 30 pays avec plus de 300 boutiques dans le monde !

Si vous souhaitez y jeter un œil à Paris, allez au 30 Rue de Buci dans le 6ème.
Pour toutes les autres adresses à travers le monde, tapez : www.lush-fr.ch/fr/standorte.htm.

Pour ma part, j’ai testé le gel douche Plum Plum Pudding (ça sent bon !!!), le shampooing « à la pièce » qui ressemble à un agrégat de petites crottes à la pistache « Fresh Handmade Cosmetics Capi Vert » (super !) et enfin, le « Godiva shampooing 2 en 1 » nourrissant au Jasmin (sent très fort, mais très bien aussi !).
Recommandé : bons produits et beaucoup de fun !

Extrait du site pour plus de détails :
Des produits actifs faits avec des fruits et des légumes frais, les meilleures huiles naturelles, des ingrédients synthétiques sûrs. Nous n‘utilisons aucune substance animale. Nous détaillons tous les composants de nos produits. Nous finissons à la main nos produits frais, nous imprimons nos propres étiquettes et nous fabriquons nos propres parfums.Nous nous assurons que nos fournisseurs ne testent pas leurs produits sur les animaux et nous testons nos produits sur nous-mêmes.
Tous nos produits sont fabriqués à la main pour nos magasins uniquement.Les boules et les pains pour le bain sont façonnés les uns après les autres à la main. Les savons sont versés dans des moules puis coupés en morceaux. Les fruits sont fraîchement pressés. Chaque bouteille est remplie à la main et sur chaque étiquette vous trouverez le nom de la personne qui a fabriqué le produit.
Nous utilisons le moins possible d‘agents conservateurs et essayons de trouver la bonne combinaison du contenu pour stabiliser le produit. Ceci, afin d‘obtenir le meilleur temps de durée d’utilisation.Nous détaillons clairement sur nos étiquettes quand nos produits ont été fabriqués et jusqu‘à quand ils devraient être utilisés.

dimanche 17 février 2008

Cosmétiques : réflexion sur l'achat "multi circuits"


C’est en repensant aux derniers posts cosmétiques mis en ligne que je me suis demandé : « quels sont les produits que j’utilise réellement le plus, au final, au quotidien ? ». Petit tour dans ma salle de bain…
Sur l’armoire remplie de crème, fluide, sérum et autres accessoires principalement féminins, j’observe.

Ce qui me saute aux yeux n’est finalement pas seulement une « short list » de produits « star » qui occupent mes premiers instants matinaux ou mes séances « pré-dodo beauté ». Non. Ce qui me marque est sans doute par déformation professionnelle : c’est que l’achat cosmétique est en pleine transformation côté « circuits de distribution et d’achat » depuis quelques années.

Si ! Vous savez ! Regardez autour de vous concernant la MODE, et vous comprendrez de quoi je parle…
Vous n’êtes pas sans avoir observé, lu partout et vous-même expérimenté l’achat vestimentaire « cross circuit » (multi circuits croisés) : low cost pour la pochette vintage dans une friperie, prix moyens fashion chez H&M pour le manteau ou l’écharpes multicolore branchée, Zara un peu plus cher pour les robes ou encore les chemises, et enfin, le petit plaisir hors de prix rue du four ou vers Madeleine ou bien Etienne Marcel pour un jean top tendance, des chaussures extra etc.
Aujourd’hui, c’est « ça » le luxe.
Le prototype ? Un jean Diesel, avec une chemise blanche de chez Zara, un petit blouson de chez Iro et une veste Chanel offerte pour ses 20 ans, le tout portés par des petits pieds bien chaussés par Repetto !
Et bien cette logique se répand dans d’autres secteurs. Dont les cosmétiques.

Comment ? Simple. Voici ce que ma salle de bain a révélé :
- Terra Cota de chez Guerlain, achetée dans la superbe boutique même rue de Sèvres,
- mes démaquillants pour la moitié Caudalie et Vichy achetés en pharmacie côté para,
- ma crème de jour : alternance entre Evian Affinity achetée en « mass market » (premium : Monoprix) et celle Pomme Amande de L’Occitane version middle luxe en boutiques en nom propre,
- maquillage version MDD (Marque De Distributeur) moyen gamme ++ avec la gamme Sephora pour ombres à lumière et pinceaux, ou leur gamme WHITE pour le corps,
- mais aussi : issu du Duty Free d’une working girl qui ère dans les aéroports et craque sur les teintes naturelles de chez Armani pour le gloss assorti aux rouges à lèvres !
- du différent aussi : Eleonor Greyl et sa fameuse crème aux fleurs au Beauty Corner du grand magasin Printemps ! Un circuit encore bien à part,
- reste plus que la parfumerie : c’est chose faite avec mon « cache misère » (petit tube de crème teintée traitante) de chez Clinique acheté chez Marionnaud !
- Ah non ! Encore un : mon sérum Liss Extrême de L’Oréal Professionnel pour mieux me coiffer, acheté chez le coiffeur, circuit professionnel distinct ! Ou dans le même genre mes pinceaux à poudres achetés chez Elite, lors de la promo de l’ouverture de leur espace dans le 16ème !
Combien de circuits voyez vous ? Oui : il y en a bien 8 dans le genre !
Mass market dit GMS (grandes et moyennes surfaces, que ce soit Carrefour ou Monoprix !), parfumerie et parapharmacie, boutique en nom propre, duty Free, circuit professionnel, grands magasins, et autres occasions ponctuelles. Ca fait un joli parcours…

Je ne pense plus que les femmes (et hommes) soient totalement fidèles à un seul circuit, et par la même occasion, à un seul type (i.e : catégorie) de produit.
Même si vous êtes fan de la gamme de maquillage très cher de chez Dior en Institut ou Chanel aux Galeries, vous vous démaquillez parfois cependant avec un produit standard de chez L’Oréal ou Bourgeois acheté au Shopi à côté de chez vous ! Non ?
A part peut être quelques puristes ?!

Toujours est il que cette logique, les marques le savent sans doute.

Mais à la différence des fringues qui se croisent et se re-croisent sur les divers types d’étalage, les produits de beauté sont souvent cantonnés à un seul choix.
Pas facile d’avoir des boutiques en nom propre et d’être en parapharmacie ou être en pharmacie et pouvoir être référencé chez Carrefour ! Question notamment de lobbying parfois…

Est ce que cela veut dire que les temps changent et que les stratégies de marques vont évoluer pour pouvoir optimiser leurs ventes en reflétant le comportement moderne de ses consommatrices (consommateurs) ?
- Comment cela peut il s’illustrer ? Quel mix de circuits ?
- Plus de référencements de marques en grand magasin ? Plus de boutiques en nom propre pour les marques les plus aisées ?
- Qui sera le gagnant ? Le perdant ?
- De nouvelles marques premium chez certaines enseignes, - comme Monoprix tel que celui très bien aménagé du métro Sablons à Neuilly - ?
- Qui aura le courage de lancer la révolution en premier ?


J’observe… et je suis l’affaire. Mais je reste, intuitivement, convaincue qu’il y a quelque chose à faire de ce côté-là. Pour le gain des marques comme des distributeurs. Alors ? J’y réfléchis…

vendredi 15 février 2008

Anne Sémonin : la beauté sur mesure



On a souvent la prétention de penser qu’on est apte à inventer l’idée qui révolutionnera un marché pourtant saturé ? Parfois.

En effet, il y a déjà près de 3 ans, alors que ma fonction me demandait de faire des recommandations stratégiques dans le domaine des cosmétiques, j’ai eu une idée « différente ».

Après une longue veille sur plusieurs pays européens, plusieurs alternatives apparaissaient d’un intérêt potentiel : le patch minceur, les lingettes auto bronzantes, les protections solaires spécial enfants, etc.…
Mais au delà de cette veille sur l’ « existant » - alors encore confidentiel pour beaucoup - à répliquer au profit d’une marque plus « grosse » et puissante, je cherchais l’ « IDEE ».

Je pensais l’avoir trouvée en pensant au phénomène de customisation la plus extrême.
Surfer sur la tendance « chacun veut se sentir unique, voire EST unique », ou encore l’idée omni présente du produit « expérientiel ».
J’imaginais une marque qui proposerait un système où l’on disposerait d’une crème « de base » (standard) hydratante, convenant à « tout le monde » (au plus grand nombre), à laquelle nous pourrions ajouter, à souhait, des sérums ou des huiles essentielles diverses et variées, aux bénéfices exotiques ou pas, selon l’exact besoin de notre peau !

Un sérum d’hydratation intense, des huiles à la lavande pour les problèmes plus coriaces, des pigments pour une teinte sur mesure, des essences végétales pour un bénéfice astringent ou ultra lumineux, etc.…

Et voilà. Il est vrai que beaucoup de choses existent déjà. Et celle-ci ? C’est ce que Anne Sémonin a mis ce "principe" (du sur mesure, et des mélanges customisés) en place… il y a 20 ans déjà ! C’est vous dire quelle vision elle a eu en lançant une telle gamme. Le tout basé sur "un assortiment large d’huiles essentielles, oligo-éléments", pour une « synergie multiple ».

Anne Sémonin ? Comment l’ai-je connue ?
Lors de mes diverses pérégrinations dans Paris, l’œil toujours en quête de nouveaux concepts et produits, je passe devant cette sublime boutique du 2ème (2 Rue Petits Champs 75002).
Là, je comprends tout de suite que mon idée (qui n’avait pas été reprise !) avait déjà un maître en la matière.

Sublimes packagings d’huiles aux tons colorés, sérums au goutte à goutte, assortiment de complexes intensifs, le tout pour répondre à tous vos besoins : « Les solutions de beauté sur mesure de Anne Sémonin », contre les signes de l’âge, contre les effets de la pollution, gamme spéciale pour hommes, etc.…
Une gamme qui donne envie de se faire chouchouter dans son institut dit « Atelier de Beauté » !

Allez jeter un œil sur son site si cela vous tente « à priori » : vous y trouverez toute l’histoire, les produits, et même une e-boutique. Tentation assurée !

SITE DE LA MARQUE : http://www.annesemonin.com/

jeudi 14 février 2008

Camille de Peretti - "Wanna be a princess", ou quand la boulimie fait rage



Le hasard fait toujours son travail…

En allant chez mon médecin, je tombe par hasard sur 2 noms que je n’ai aucun mal à me mémoriser. BAG : « Beautiful Adress Guide », dont je vous reparlerai sans doute un peu plus tard. Un magazine de fashionista qui en mérite vraiment le nom. Superbe. Mais j’attends de vérifier s’il parait toujours pour approfondir le sujet… Forcément.

L’autre nom ? Camille de Perretti. On y parle (dans B.A.G) de son livre Thornytorinx. Boulimie et anorexie, ils résument cela par une petit phrase apposée : « Wanna be a princess », ou les déboires d’une jeune fille qui croyait, notamment par sa mère, être la plus belle et… en a fait un devoir, une objectif, jusqu’à la destruction (…).

C’est ainsi que la saint valentin a apporté son lot de surprises. Pour le coup, une vraie. Voulant acheter quelque chose à mon cher et tendre - en réelle surprise car nous ne fétons normalement pas cet évènement commercial ! -, je profite de mon saut à la FNAC pour me saisir du livre en question.

Thornytorinx en poche, je rentre chez moi. 2 minutes plus tard, je veux en savoir plus. Je tape Camille de Peretti sur Google et je lis une biographie qui en ferais pâlir plus d’un d’entre nous :
« Camille de Peretti est née à Paris où elle a effectué toute sa scolarité dans une école internationale du 15ème arrondissement. Après une hypokhâgne et une khâgne, elle intègre l’ESSEC. Pour payer ses études, elle est apprentie analyste financière dans une banque puis donne des cours de cuisine française à la télévision japonaise. Ne se découvrant pas de passion véritable pour la comptabilité et la gestion, une fois son diplôme en poche elle s’enfuit au cours Florent pendant trois ans et crée une entreprise d’événementiel. En 2005, elle publie son premier roman, Thornytorinx aux éditions Belfond et tourne deux longs métrages, The Cutting Room Floor (Richard Roenpack) et Casting (Stéphane Robelin). En 2006, elle s’envole pour Londres et publie Nous sommes cruels aux éditions Stock. Aujourd’hui, elle vit à Paris et publie son troisième roman Nous vieillirons ensemble (Stock, févier 2008). »
Pas mal pour un début !

Assez impressionnée, je relis l’extrait du livre, au dos, qui avait fini de me convaincre d’investir quelques 15 euros dans cet achat intellectuel et « divertissant » :
« J’ai vomi partout. Partout où j’ai pu. N’importe où, n’importe quoi, n’importe quand. J’ai vomi avec mon index et mon majeur agrippés au fond de ma gorge. J’ai vomi à Paris et à Londres, j’ai vomi à Tokyo (…) ».
Bizarre comme résumé ?! Peut être mais le rapport à la beauté, ses débordements, ses exigences évidentes ou déguisées, les troubles liés à ce rêve m’ont toujours passionnée.
Allez savoir pourquoi (…).

Toujours est il, donc, que je m’apprête à lire un roman qui, selon les critiques, parait être un bien bon moment littéraire.
Y en a-t-il dans cette assemblée qui connaisse déjà cet auteur ?

Je me charge de toutes manières de revenir vers vous avec quelques commentaires avisés. Le format et le style me promettent que je reviendrai dans peu de temps, à priori !

Et les autres achats à la FNAC pour mon chéri ? Mais ça, c’est du domaine du perso. Sachez juste que, malgré tous les préjugés sur cette fichue St Valentin, rien à faire : on aime toujours la fêter une fois qu’on vous y a poussé, juste un peu (mais vraiment juste juste un peu… !). Ahh, … romantisme quand tu nous tient… !

Bonne fête aux amoureux, au passage.

mercredi 13 février 2008

Marketing : mon coup de gueule


Ce post vient d’un constat que je peux faire, comme beaucoup d’autres, depuis quelques mois, et mêmes désormais quelques années.
Le marketing faisait rêver. Aujourd’hui, il passe pour être synonyme de tromperie, d’usurpation, de fourberie presque.

On dit « c’est du marketing !» comme on pourrait dire « c’est de la daube ! » ou encore « voilà une belle arnaque bien emballée ! ».
Mais voilà. Moi qui désire faire du marketing – et qui en fais ! – je m’insurge devant l’idée que je puisse être une embobineuse de premier ordre, voulant à tout prix tromper son monde avec de bons mots ou de jolies ronds de jambes ou encore de belles images retouchées sur photoshop, pour faire plus d’argent, plus vite, mieux que le voisin. Le tout quitte à mentir ou inventer mensonges sur mensonges !

Mais que s’est t il donc passé ?
Je ne vais pas vous faire un historique global de la situation qui nous a fait passer du « rêve de toute jeune fille ou jeune homme créatif à la tête bien pleine » qui rêvait honorablement de rejoindre un des géants de cette planète pour inventer et innover au service de ses consommateurs (cf. la devise de Procter & Gamble par exemple : « Improve consumer life », i.e « améliorer la vie des consommateurs » … et qui l’est toujours !), à une vision erronée mais bel et bien noircie et rugueuse d’une profession qui connaît un revers monumental…
Pour mieux cerner le pourquoi du comment, si cela vous intéresse un tantinet plus que ce post – qui ne se veut rien d’autre qu’être ce qu’il est : un coup de gueule perso, et quelques infos explicatives tout de même -, lisez Marie Claude Sicard et son œuvre génialissime (enfin, que personnellement j’aime beaucoup en tous cas !) : « Les ressorts cachés du désir » (le désir : c’est celui du consommateur envers les marques dont il s’agit).

Moi je voudrais juste dire que je trouve cela grave et dommageable pour toute une profession. L’idée initiale du marketing, c’est plein de choses méconnues tout d’abord, et d’autres mal comprises.
Il s’agit de comprendre son prochain en étant à l’écoute des gens, des cultures, des modes de vie, des tendances de consommation, des volontés, des frustrations, des conséquences politiques et mondiales, etc… : tout cela pour bien sentir dans quel environnement les marques et les produits évoluent, où se trouve la demande mais surtout, de quelle nature elle est au temps T.
Puis de cela, tirer les conséquences en humant dans la rue, les magazines, les cafés et restaurants, les salons, les musées, etc les tendances : ce que les gens attendent !

Mais surtout, ce qu’ils aimeraient avoir à leur disposition, ce qui leur rendrait la vie plus simple, ce qui participerait à leur bien être, leur confort, et voire même, abusivement peut être, à leur bonheur, sans savoir encore exactement "quoi", ou du moins, en avoir une idée claire! C’est ce qu’on appelle les « consumer insights » : ce qu’ils voudraient mais qu’ils n’ont pas encore identifier comme tel et.. que "nous", compagnies et services marketing, nous nous proposons de leur offrir à travers concepts, innovations et produits !). Mais vrais!

Et seulement alors, on part dans le « process » type : R&D, formule ou prototype, maquette, production, packaging, et pire, ce qui fait son malheur, communication, référencement dans les enseignes de distribution, etc etc !

Aujourd’hui, les gens voient principalement le «discours » qui est mis derrière ces produits, neufs ou pas.
Ils les jugent excessifs, souvent mensongers, parfois ridicules (le yaourt qui rend beau, le lingette qui passe même derrière le radiateur et 4 fois plus chère, le shampooing qui te donne les mêmes cheveux que Nicole Kidman - qui a passé 5 H 30 chez le coiffeur « en vrai »… !).

A qui la faute ? Au marketing : il doit bien, quelque part, mériter ces attaques et cette nouvelle image si négative ! Les marques ont pris les gens pour des idiots, et si pourtant beaucoup de consommateurs ne se rendent pas (encore) compte de certains murs de fumée, les intellectuels, eux, dénoncent haut et fort toute cette mascarade !

Et ? Et tant mieux ! Car il faut que cela cesse. Des gens comme moi, par exemple, ne visent pas à mentir ou arnaquer.
Je pense et crois sincèrement, profondément, que le marketing peut apporter quelque chose de positif. Et j’irais même plus loin : il peut être utile !

A analyser correctement notre monde, à s’intéresser avant tout objectivement aux gens, à rester créatif et vigilant, c’est de là qu’on tire les plus grandes idées, les vraies innovations, les produits de rupture, …
Le progrès a du bon, sinon nous serions toujours en train de rouler en chariot en bois sur des cailloux, comme au temps de Lutèce. Mais pour cela il doit aller dans le bon sens.

Il est vrai que le marketing d’aujourd’hui semble quelque fois et quelque peu désorienté… A nous de le remettre dans le droit chemin.
Pour cela il faut aller plus loin que l’idée de « redorer le blason » ! Il faut agir, revenir aux basiques « glorieux » de cette matière ci ! Repenser les modes de pensée eux-mêmes : quelles valeurs, quels objectifs fondamentaux, quels exemples, quelles formations, quel discours aux jeunes qui nous rejoignent, et enfin, quelle ambition exactement ?!

A mes yeux, il n’est pas trop tard. Il s’agit peut être d’une crise. Mais toute crise est saine, si elle permet de remettre en cause des choses qui, au fil du temps, se sont modifiées, à tord. La crise (crisis) signifie un moment de « rupture » : il en faut une quand les choses vont mal depuis déjà trop longtemps !
A nous le changement vers une approche plus honnête, mais surtout qui puisse servir les intérêts de tout le monde.

Sans parler d’un « monde de Mickey » où nous serions tous amis, tous solidaires, tous heureux et tous intelligents et où nous voudrions le bien de notre prochain…
Simplement, refaire d’un art de créer de la valeur, suite à des analyses et des constats réels, ce qu’il est à l’origine.

Certains prétendront que « tout a déjà été inventé et que c’est pour ce la que l’on créé des "non évènements", de fausses innovations ! » Facile ! Et faux.
Inventer, ça demande effectivement du travail, de la concentration, et parfois un peu de génie. Mais c’est notre job ! Ne pas réinventer la roue tout les jours : améliorer l’existant en gardant un œil sur un lendemain meilleur, plus rigolo, inventif et qui donne envie !
Et cela aussi bien en aéronautique, que dans les cosmétiques, que pour les services à la personne, la crème anglaise ou encore ces fameuses lessives !!!
Des exemples pour vous convaincre ? OK…

- Des lessives : qui marchent sans eau pour aider les pays où l’eau est trop rare à nettoyer certaines choses et entretenir un minimum de propreté, notamment pour les enfants fragiles ;
- Les cosmétiques : nous proposer enfin du vrai bio qui sente bon, qui ait de réels bénéfices produits, et qui servent une cause ; mais aussi par exemple, créer des gammes « ethniques » qui aident chaque femme dans chaque pays à aimer ses origines quelqu’elles soient (cf. les blacks au Brésil par ex.) ; créer une ligne de cosmétiques pour les femmes ayant souffert de chimio ou de rayons suite à un cancer qui est le mal du siècle ;
Aéronautique : je ne connais pas le secteur mais je pense qu’il y a sans doute quelques inventions - à creuser sur des appareils complexes qui aideraient par exemple la recherche du côté de l’énergie renouvelable ?...

Ca vous donne une idée ? Pas trop « rose » et qui saurait vous motiver ?...

Alors ? Au boulot ?
A moins que personne ne croit plus en rien, finalement…

mardi 12 février 2008

Le "VRAI" plaisir, par un connaisseur au talent délicat, venu de Grasse



Fragonard ? Vous connaissez ? Oui, le parfumeur de grasse. Célèbre et reconnu.
Mais il a également investi à son tour le marché si attirant des cosmétiques !

Mais il le fait avec autant de charme, de délicatesse et de doigté que ses parfums savent le faire. La gamme Fragonard « VRAI » est à la fois un délice pour les yeux, avec ses packagings softs et épurés, qu’une aubaine pour la peau, avec ses gammes élégantes et séduisantes à souhait…

- Pour la partie « Bain», vous disposez d’un gel douche, d’un savon et du porte savon, d’un après shampooing.
- Quant à la partie « Beauté visage et corps », voici la gamme : crème plaisir pour le corps, crème anti rides pour le visage, huile de beauté corps et cheveu, crème douce pour les mains, pochettes de sucre gommant, crème démaquillante et exfoliante, sérum éclat. Tout ce qu’il vous faut.

Fragonard clame son authenticité et sa volonté de douceur et de confort !
Petit laïus à cet effet : « VRAI, des produits de beauté adaptés aux envies d'une époque à la recherche d'authenticité, d'efficacité et de douceur. Une ligne pure alliant des formules naturelles et des matières premières de grande qualité à un emballage d'une simplicité sophistiquée, au toucher surprenant, pour le confort et le plaisir de tous ! »

Les bonnes surprises :
- la nouveauté du geste « démaquillant et exfoliant » alors que nous sommes nombreuses à faire 2 gestes pour être bien certaines d’aller nous coucher avec des pores bien dégagés pouvant respirer, et des cellules pouvant se régénérer à leur guise !
- Le sérum qui donne un véritable petit coup de fouet (vitamine E et peptides). Idéal en cure ou pour débuter sa soirée toute lumineuse !
Le tout disponible dans les points de ventes habituels.

Et au passage … : une bien jolie idée cadeau car les produits sont vraiment très beaux et la gamme (encore) suffisamment confidentielle pour en faire une bien jolie surprise !
A bon entendeur…

NB : Prix abordables (ex. : savon env. 7 euros, crème pour le corps env. 38 euros, crème démaquillante exfoliante env. 24 euros, sérum env. 32 euros)

http://www.fragonard.com/

lundi 11 février 2008

Toutes vos pubs préférées en un seul click


Vous avez tous eu envie, un jour, de retrouver une publicité : que cela soit un « souvenir d’enfance » telle que la pub de « Belle des Champs », ou « style et tendance » comme les pubs Levi’s, ou encore, pour certaines, retrouver leur côté cinématographique comme les pubs Diesel (voir celle de ce post !), Adidas, Nike ou même Pepsi et Coca. Bref.

Pas toujours facile de mettre la main dessus !
Pourtant, nous serions heureux de les trouver pour illustrer une présentation Powerpoint pour le client, ou en cours de Strat’ Marketing, ou simplement se cultiver, ou préparer un entretien pour une boite dont on ne connaît pas le style de com’, etc.
Suffisamment d’excuses ou de raisons pour que ce site puisse vous intéresser…

Il a été créé à la joie de tout le monde le site "FIREBRAND".
Ce site rassemble une grande majorité de publicités de marques différentes. Vous y trouverez toutes les dernières publicités comme celles un peu plus anciennes. Toutes à disposition pour être téléchargées ou regardées sur votre écran PC.

Bonne nouvelle, non ?
Moi qui suit fan de com’ et pub, le voici déjà placé en top list de mes « favoris » !

A regarder sans modération !

SITE FIREBRAND : http://www.firebrand.com/



dimanche 10 février 2008

Un marché "niche"...




Par mon blog, je suis contactée par des personnes qui souhaitent me parler de leur projet, de leurs produits… Dans ces mails, je tombe sur une demande plus originale que les autres ! Je décide d’interviewer ce Monsieur pour mieux cerner cette idée qui m’étonne. Voici de quoi il retourne.

A l’origine, il avait un rêve : celui d’ouvrir sa propre boutique de prêt-à-porter de luxe. Amoureux de la mode et passionné par elle, Jonathan cherchait tous les moyens pour entrer dans le monde glamour de la Mode.
Par un jeu de hasard économique, l’année dernière, sa société en rachète une autre. Chaise musicale, plan social & co : voilà qu’on lui propose un chèque… Toujours cette obsession en tête, l’idée ne fait qu’un tour dans sa tête ! Le chèque servira ses réelles ambitions.

Business plan, benchmarks, analyse, discussions enflammées avec ses amis et son entourage… et quelques calculs en plus. Trop cher. Trop dur. Cela parait bien compliqué. Et puis… une rencontre, à Madrid...
Dans la rue, il croise une femme avec un petit chien qui porte un t shirt. Le chien ! Pas la demoiselle ! C’est en discutant que tout s’éclaire. De la mode… canine ! Il fallait effectivement y penser !
Oui et non ?
- Non : d’autres l’ont déjà fait. Aux USA et au Japon, de très belles marques ont investi depuis longtemps ce segment particulier. La mode canine est même un segment de masse !
- Oui : en France, personne n’est «vraiment » encore dessus. Quelques boutiques par ci par là, des accessoires chez les toiletteurs, …
Pourtant si l’on flaire un peu le marché et qu’on ouvre grand les yeux, il y a de quoi s’interroger. Une boulangerie pour les chiens, une crèche qui vient d’ouvrir pour ne pas laisser son compagnon s’ennuyer chez soi tout seul, … Ca bouge. Tout doucement. Mais c’est ainsi que tout commence, n’est ce pas ? Et puis certains faits appuient la logique : la France est le 1er pays européen en nombre de chiens : 8 millions de clients potentiels, ça fait du monde !...

Alors, Jonathan investigue et investit !
Il créé le premier site officiel de mode canine : http://www.lapetavenue.com/
Le site est lancé le 27 octobre 2007.
Petit laïus à cet effet ? Jonathan m’écrit pour se présenter : « www.lapetavenue.com souhaite révolutionner la mode canine en proposant du prêt à porter très mode, en adéquation avec le prêt à porter des propriétaires des chiens et chats. Nous voulons sortir du prêt à porter canin "traditionnel", trop utilitaire, pour proposer des produits très tendance et surtout à des prix très abordables. » - « www.lapetavenue.com veut être le 1er portail sur ce sujet en France. C’est la raison pour laquelle nous avons noué des relations privilégiées avec des sociétés du Japon (Paris Erotica) ou des USA (Chi Wow Wow, Izzy Galore, etc) pour que http://www.petavenue.com/ soit leur 1er représentant en France. » Tout est – presque – dit !

En prenant son café il m’explique que tout vient … de "Paris Hilton" ! Il ne l’aurait pas parié mais les chiffres sont là.
Les clientes principales ? Ce ne sont pas des personnes "seniors" aisées, ou encore des gays parisiens attachés à leur petit animal. Non. Ce sont de jeunes femmes entre 18 et 30 ans, concentrées dans le sud. Les ventes se font le plus fortement dans le "06" : Nice est le cœur de la mode canine ! C’est officiel !
Paris Hilton a montré la voie et ces jeunes filles s’amusent ! Comme elle ! Du rose pour leur petit Yorkshire ou encore un manteau pour leur chiwawa et un t shirt pour à clous pour le jack russell ! Avant tout ludique et utile. Mais ludique et joli surtout ! Mignon ! Un peu comme on craque devant les layettes et les micro salopettes pour bébé !
Mais pour Jonathan 2 règles comme objectifs : ne pas faire dans le ridicule, et démocratiser ce qui est aujourd’hui encore tourné en dérision et encore très « confidentiel ».

Il y a déjà eu de « grands » sur les rangs : de Sonia Rykiel pour les t shirts à Vuitton pour les sacs de transport pour chiens ou même Paul Smith !
Mais cela peut et doit aller plus loin. Aux USA et au Japon ce marché est énorme et totalement banalisé : ce sont des chaînes comme H&M qui vendent ces accessoires et ces fringues pour animaux ! ou encore Wall Mart, la fameuse et célèbre chaîne de GMS qui fabrique ses propres gammes ! et ça marche !

Est ce à dire qu’en France cela est sur le point d’exploser ?
Même s‘il l’espère, il est plus question d’humer l’arrivée de cette tendance en croisant quelques chiens « habillés » à Paris ou en Province que de lire les ventes à ce jour…
Mais tous les espoirs sont permis pour quelques raisons rationnelles :
Aujourd’hui, en France, le choix n’est pas au rendez vous. « C’est soit très vieux et démodé, soit vraiment très moche ! ». Ou alors, on ne parle pas de mode mais d’accessoires basiques genre shampooings, peignes et « soin du poil » des toiletteurs … pas vraiment fashion, ni rigolos, ni trendy ! Pas d’offre réelle donc.

En contactant les USA et la Japon comme fournisseurs officiels de petavenue.com, Jonathan a été accueilli à bras ouverts. « Ils s’étonnent que la France, considérée comme LE pays de la mode ne soit pas du tout sur ce segment ! ». Voila qui est fait !

Sa vision du projet ? Devenir une référence en la matière.
Mais au fond… son rêve à moyen terme, c’est de créer sa propre marque !
Il a une idée claire de ce que le marché pourrait être en France, s’il parvient à le développer et à trouver une demande aussi forte que chez ces pays voisins.
Ce jeune patron en herbe de 28 ans à les idées claires :
« La clientèle, c’est à 80% des petit chiens ; la demande est principalement forte sur les imperméables ; en France, on est dans l’habit pour chien « utilitaire », pas joujou, pas seulement « mode » même si cela doit être beau ; j’ai déjà pensé à faire du buzz dans certains points de vente « vitrine », c’est en cours ; je créerais ma propre chaîne de boutiques, mais quand tout sera installé ; je ne veux pas trop de pub, trop de com’ non plus, je préfère consolider la proximité qui s’installe avec quelques clientes clé qui me donnent une retour qualitatif très important avant de voir plus grand et viser juste ; mon objectif aujourd’hui c’est me faire connaître, élargir ma cible, faire entrer cette nouvelle notion de mode canine dans les esprits et la « normaliser », désacraliser ; faire des bijoux, ce serait très bien, des barrettes, des colliers, des pendentifs, c’est ça que les gens aiment aussi ! ; c’est tout ! »

Il est déjà en contact solide avec les plus grandes marques du milieu : ruff ruff ou chi wow wow pour ne citer qu’elles, en vente sur le site.

Il aimerait se faire aider par d’autres acteurs qui ont également reniflé la tendance…
Collé au BHV homme, une boutique animalière (du BHV) met à disposition quelques articles pour chiens. « Si tous les clients y touchent avant tout en souriant, un certain nombre d’entre eux finissent à la caisse avec une objet ! » ajoute Jonathan. Et puis il y a toutes ces actions originales : bar à croquettes ou crèche ou l’astro chien, ou ces nouveaux dogsitters (promeneurs de chien) de plus en plus nombreux à Boulogne, …

Pour faire un peu de buzz, il a le projet d’aider les gens à entrer en contact avec son concept : boutique éphémère seul ou à plusieurs, être aux bons endroits (salons Interzoo à Nuremberg, ou Who’s next en Allemagne) au bon moment, trouver de jeunes créateurs ou créatrices pour faire des sacs et autres beaux objets tendance qui sauront charmer l’assemblée !
« Pas d’objet trop chers », ce n’est pas mon créneau ». Si la marque Juicy Couture propose un sac pour chien à plus de 300 euros, Jonathan ne voit pas cela ainsi. Il préfère penser utile, beau, simple, et accessible surtout : des t shirts à 19 euros, et des manteaux entre 20 et 25 euros, quelques petites excentricités à 70 euros « pour voir » !

De quoi y croire ? En tous cas, lui, il y croit dur comme fer, et on a envie de lui souhaiter bonne chance ! Rendez vous pour un premier bilan en fin d’année !

SITE DE LAPETAVENUE : http://lapetavenue.com/

samedi 9 février 2008

John Masters Organics en Mars chez Sephora : encore du Bio qui va nous plaire !



Venu directement de New York, ce coiffeur va être un de ces acteurs intéressants qui peut légitimement surfer sur la vague verte qui a séduit grand nombre d’intervenants de la beauté.

Sans passer en revue les produits bio & co., je vais parler ici de l’exemple de Sephora - qui a lancé une charte verte – et de John Masters. Cette charte ci est l’occasion pour l’enseigne de lancer en « prime » certains produits que ses concurrents n’ont pas. John Masters en fait partie.

Avec sa gamme « John Masters Organics », cet homme nous offre du pur bio de la tête aux pieds : soins cheveux et shampooings, soins du corps et du visage.
Les produits et leur concept ? Un mix entre huiles essentielles et herbes.

Mais d’où vient il ?
Dés les années 80’s, Johns Masters explique « j’ai pris conscience de l’importance de vivre plus sainement »*. Impact direct sur une idée business qui avait de l’avenir ! « Je me sentais asphyxié par la pollution et tous les produits chimiques que je respirais en ville »*, (…) « Je me suis mis à consommer bio et à faire du yoga, mais aussi à préparer des shampooings et des soins dont je mélangeais les ingrédients dans ma cuisine »*. Belle idée. Un point avant-gardiste !

Une excellente idée que John a eue là ! Doit on préciser ?
Aujourd’hui, John Masters est une marque disponible aussi bien au Royaume Uni qu’en Australie, en Russie ou bien évidemment aux USA. Un joli petit succès.

Et voilà : il débarque chez nous, en France, en Mars de cette belle année 2008 !
Commençant par le Hair Care (comprendre soins cheveux : shampooings et autres), il ne compte clairement pas s’arrêter en si bon chemin ! Soins du corps (Body Care) et du visage (Skin Care) suivront très vite.

En prime ? Une gamme « Hommes » qui révèlera sans doute de bonnes surprises à pointer du doigt !
Mais surtout, plus étonnant, avant première dans le monde « classieux et select » des cosmétiques premium : une gamme… pour chiens ! Véridique.
Oui Mesdames, les chiens ont désormais leur « mot » à « dire » ! Sans doute plus que vous ne le pensez. Regardez autour de vous à l'occasion…

… Et oui : d’ailleurs, à suivre, le prochain post qui est l’interview du créateur du site « Pet Avenue », encore une fois 100% d’attention à l’égard de notre meilleur compagnon des villes et des champs, à poils courts ou longs ! Visiblement une tendance à suivre (…).

En tous cas, on a hate de découvrir ça sur les rayons ! Rendez vous dès Mars !

(*) Phrases extraites de l'interview de John Masters Madame Figaro N° 1224 Samedi 9 Février 2008.

Site de Marques :
http://www.johnmasters.com/
http://www.sephora.fr/

jeudi 7 février 2008

2 DAYS IN PARIS - Un certain regard sur Paris, ...et l'amour





Je ne pouvais pas ne pas vous en parler. « 2 days in Paris » est désormais disponible en DVD. Je suis allée le voir au cinéma et j’ai définitivement aimé.

- J’ai beaucoup apprécié le ton du film, à 100% dans le second degré et dans l’auto dérision (notamment de la ville de Paris… et de ses taxis !)
- J’ai sincèrement aimé l’histoire d’amour en filigrane, et la manière d’aborder avec une finesse bien masquée ce sujet souvent maltraité de romantisme trop exacerbé…
- J’ai tout simplement aimé le jeu des acteurs, mais surtout celui de ce cher Adam Golberg et ses yeux de merlan frit tout à fait à propos ! Extra.
- J’ai adoré le père de Julie et particulièrement la scène du déjeuner… où j’ai ri de bon cœur ! Et c’est bon !

Un joli film à voir et même, je crois bien, revoir.
Du rire, de la bonne humeur, un ton décalé (mais juste et crédible), une jolie ville (avec mon cher canal st martin !), une tranche de vie dont le tracé ainsi fait est sans doute un peu plus « profond » qu’il n’y parait au premier coup d’œil. A méditer !

- Certains diront que Julie Delpy (Marion, dans le film) a la mauvaise habitude de ne jouer que son propre personnage, dans ses films.
- D’autres diront qu’elle à une « pâte » et un talent particulier qui font tout son charme.
A chacun son avis.

J’ai apprécié et savouré ce petit moment cinématographique. Je me permets de vous le recommander car je crois sincèrement vous donner l’occasion de vous détendre joliment et simplement.
A vous de vous faire un avis… désormais averti. A vos lecteurs de DVD ! Et bon film !
Ca tourne !

mercredi 6 février 2008

Forest People : quand le naturel devient un parti pris cosmétique engagé


Et si tout commençait par un tour du monde ?
Contactée par Clémence, responsable RP de « Forest People », je me suis installée dans un petit café avec cette très charmante personne pour 1H30 de discussion… Les oreilles grandes ouvertes, j’ai découvert une petite marque qui méritait bien de s’y attarder un instant …

Jeremie a terminé sa formation en gestion finance, Isabelle tente une thèse d’anthropologie. Ils ont 26 ans et ils veulent découvrir le monde avant d’entrer dans la vie active classique. C’est décidé, ils partent pour 6 mois autour de la terre !
L’Asie, l’Inde, puis l’Amazonie. Là, coup de cœur et découverte !...

L’Amazonie, poumon de la planète et petit paradis : pourtant la déforestation a des conséquences ravageuses. D’un point de vue écologique, puis d’un point de vue « savoirs faire » qui se perdent en même temps que tombent les arbres…
Vite conscients qu’il y a quelque chose à faire, Jérémie et Isabelle montent une association : « Cœur de forêt » ! Le but est donc à la fois de sauver la forêt et de protéger et conserver tous ces savoirs faire cosmétiques, principalement liés aux huiles essentielles.

Pour cela « Cœur de forêt » parraine des arbres plantés, achetés par des sociétés ou individus pour diverses occasions : naissance, engagement des entreprises, cadeau, ... pour « adopter un arbre » !
Mais pour sauver les savoirs faire en question, il faut en faire usage. Qu’à cela ne tienne ! Ils créent « Forest People » : une marque de cosmétiques qui fait appel aux ingrédients naturels, une marque verte, écologique, équitable et biologique !

L’huile d’argan au Maroc, les huiles d’Amazonie, et huiles et décoctions de Guyane. Ils parviennent même à installer certains échanges « Sud Sud » : Madagascar formera la Guyane aux formes d’ « huiles essentielles » que localement ils ne connaissent pas, plus simples et plus adéquates à la cosmétique que les décoctions. Un très beau projet est né ! Décidés à le faire vivre, ils s’engagent dans cette aventure, corps et âme.

Il est temps de séparer « Cœur de Forêt » et « Forest People » pour éviter les confusions entre « association » et « marque » de produits dans la tête des consommateurs ! Voila qui est fait. 2 belles entités peuvent vivre leur histoire, liées seulement par leurs belles valeurs.
Aujourd’hui Forest People créé en 2001 vend donc des crèmes et huiles sur toute la France. Un peu chez nos voisins belges aussi. La marque nous offre des produits ultra naturels.

Du Bio équitable et écologique ? Il sont membres de la « Plateforme du Commerce Equitable », institution d’état qui garantit leur revendication équitable.
Pour le Bio, ils sont rattachés à « Nature et Progrès ».
Quant à écologique, les circuits sont également vérifiés. Audités sur ces 3 données chaque année, nous voilà définitivement rassurés.

Tellement naturel que s’en est un parti pris !
Pourquoi ? Parce qu’ils favorisent avant tout le résultat et l’action des ingrédients venus de ces terres plus ou moins lointaines. La lavande pour les peaux à problème, ou les huiles d’Amazonie anti stress, alliées à l’argan du Maroc, etc.
Pas de « cosmétisation » à outrance : les parfums sont forts, purs. Les pots «économiques » sachant que le pot de Crème de jour au Jasmin doit vous faire 8 mois ! « Pas moins, sinon, c’est que vous en mettez trop ! » selon Clémence.
Ces produits sont différents : texture, odeurs, mix entre divers usages et bénéfices.

Derrière tout cela, une « éducation » du consommateur est nécessaire. Vous apprendre qu’il ne faut qu’un mini noix de crème à frotter et chauffer dans vos mains pour liquéfier le baume et l’appliquer sur votre visage par exemple.
C’est pourquoi aujourd’hui les produits ne sont disponibles que dans des points de vente où une personne formée saura vous faire découvrir correctement ce produit : boutique équitable (type Alter Mundi), petits Instituts de Beauté, ou sur Internet (site marchand de la marque : qui va être refait) où vous pouvez poser vos questions.

Essayer, c’est l’adopter ? Je serai tenter de le dire parce que, si vous recherchez de l’efficacité, les produits sont de qualité.
Par contre, certains obstacles sont à franchir et dépendent alors de vos priorités : je vous parlais de l’odeur et de la texture ; il faut tester 2, 3 ou 4 jours avant de « maîtriser » le geste et la quantité de produit, etc. Cela demande donc un peu plus d’assiduité et de persévérance

Rançon de l’effort ? Oui. Mais tout le monde y est il prêt ?...

Les récompenses comment à tomber : bel article dans Elle, un passage dans Télé Matin, des articles par ci par là sur des blogs et sites … quasi tous positifs, malgré les bémols indiqués…
Tellement positifs que les volume suivent. Ils vont devoir se développer, produire un peu plus, toujours avec vigilance.

Les enjeux de demain ? Leur branche « Beauté » progresse beaucoup, et il faudra suivre la demande sans perdre un gramme de qualité et d’engagement.
Pour progresser, il faut former les consommatrices et consommateurs potentiels : cela passera par un site Internet plus didactique, des fiches produits simplifiées, une synthèse de tous les bienfaits de chaque huile ou ingrédient sans perdre la personne dans les dédales des actifs naturels impliqués, trouver un discours qui résume cette très belle marque encore si jeune, et enfin, croire en son destin !

Le commencement promet une belle histoire.
On leur souhaite bonne chance !...

NB : Suite à cette discussion, Clémence m’a donné quelques produits à tester. Je vous tiens au courant dans mes prochains posts sur mon ressenti et vous ferais un debrief clair et sincère sur ces essais là. A très vite.

Adresse de FOREST PEOPLE : http://www.forest-people.com/boutique.asp

mardi 5 février 2008

Nouvelle segmentation de nos "hommes modernes"


Il a été une époque où je me suis passionnée sur le thème de l « homme moderne » et de sa représentation dans nos têtes et nos sociétés.

J’ai alors appris que les valeurs de notre monde moderne avaient largement évolué.
Elles sont beaucoup plus féminines, telles que l’empathie ou l’approche managériale en douceur, etc. Alors que les valeurs masculines "types" avaient, elles, pris un coup sur la tête : la vitesse sanctionnée de plus en plus, la cigarette interdite et associée au cancer, l’alcool désormais traitée dans les médias comme une drogue, et enfin, la violence et la force souci N°1 dans les dernières campagnes électorales !
Bref. Il ne leur restait donc rien pour s’affirmer ?

Si. Mais cela devient beaucoup plus difficile.
Pris en étau entre l’abandon de la société envers un mâle en mal de repères et une « femme moderne » de plus en plus exigeante qui lui fait peur !
On associe les « tournantes » dans les cités à un « rituel retrouvé » pour « devenir un homme » ! Très loin du « If » de Kipling où le courage, la détermination étaient les mots d’ordre pour accéder au monde des adultes, les choses n’ont pas forcément changé en bien. Le père un peu perdu ne guide plus son enfant, l’enfant ne comprend pas son père, le lien rompu rend tout le monde orphelin… et chacun trouve d’autres familles, pas toujours des meilleures.
De l’autre côté, la femme voulait un homme sensible, mais a fini par se plaindre que l’homme trop doux était trop proche d’elle et se plaignait d’un manque de virilité ! De plus elle prend sa place au boulot, au sein de la famille … et angoisse surtout les hommes de plus de 40 ans qui ne comprennent pas ce qui se passe !
Chabal est l’apogée de cette représentation de l’homme « animal » pourtant « moderne » (et sexy) qui a tant plus aux medias l’été dernier car il est parvenu à combiner tant de critères à première vue contradictoires !

Tout cela très bien expliqué par Nicolas Riou dans son livre (à lire dans le métro : j’ai ri toute seule en apprenant pas mal de choses très intéressantes) « Pourquoi mon mec est comme ça ». Et très bien raconté avec humour et intelligence par Abiker dans « Le musée de l’Homme » à lire absolument.

Bref ? Il ne sait plus trop où se placer. Aujourd’hui, on pense qu’il existe (en termes souvent majoritairement marketing : car les marques tentent désespérément de les capter en les plaçant dans des cases !) un nombre très important de « types d’hommes modernes ».
On nous avait martelé le nom de métrosexuel avec Beckham en première page, suivi de l’Ubersexuel avec Georges Clooney en égérie !
Aujourd’hui ? Après Mark Simpson ou encore Maria Salzman, c’est au tour de Olivier Raymond (pour Admirable Design) d’apporter sa pierre à l’édifice de cette quête non achevée !

Qu’en est il ? Nous avons désormais en plus dans notre escarcelle :
- les HIMBOS, bimbos au masculin, extrêmement proches du Métrosexuel (quasi identique ?), très festifs et très branchés,
- les SPORNOS-STARS, très proche encore des Métrosexuels où le corps apparaît comme la vitrine de leur réussite et de leur acharnement à la beauté, mais aussi de leur sensibilité,
- les METROSENSIBLES, les nouveaux romantiques, sorte de métrosexuels apaisés (plus mûrs ?) qui ne s’agitent plus pour s’affirmer mais sont en harmonie avec ce qu’ils ont décidé d’être.
Voici donc les 3 nouveaux segments, nouvelles cibles, nouveaux concepts, nouvelles approches de l’homme moderne, donc…

Tout ça ?! Eh bien, je vais finir par croire tous ces hommes qui, sous les loupes des marketeurs et planneurs stratégiques, nous expliquent qu’il est aujourd’hui devenu très difficile d’être un homme… Peut être bien.

Pour tous les détails sur le travail de Olivier Raymond : http://www.admirabledesign.com/L-homme-une-femme-comme-les-autres

- David Abiker : "Le musée de l’Homme, le fabuleux déclin de l’empire masculin", David Abiker, Editions Michalon, (2005), 265 pages, 15 euros
- Nicolas RIOU : « Pourquoi mon mec est comme ça », Nicolas Riou, Edition Organisation Edition D '(2005), 14.16 euros.