jeudi 10 janvier 2008

James Dean : lumière sur un mythe disparu

James Dean. Connu, idolâtré, même vénéré par certains de ses fans…
Mais moi, je n’ai jamais vraiment accroché avec ce personnage. Non pas que je ne l’apprécie pas, que je ne mesure pas son talent : c’est juste que je n’ai jamais creusé le sujet et que je n’ai quasi vu aucun de ses films. Pourtant, ce WE, sur la chaîne Odyssée, il y avait un reportage sur cette star. Et je n’ai pas pu zapper.

J’y ai découvert un personnage complexe, torturé et perfectionniste, talentueux, à la fois très mature et très puéril. Comment ? Quelques images :

- Il enregistrait tous ses dialogues de films qu’il repassait en boucle sur un énorme magnétophone pour être sûr d’avoir le ton juste. A le voir, cela m’a rappelé le film que j’adorais regarder en boucle quand j’étais jeune sur les stars hollywoodiennes (et toute cette époque magnifique !), comme Fred Aster ou Gene Kelly. Ces stars qui révisaient les gestes de leurs comédies musicales avec des accessoires tel que des portes manteaux jusqu’à tard dans la nuit pour trouver le geste parfait, la souplesse du bras exquise qui guiderait sa partenaire, au rythme des mélodies de violon. James Dean avait ce « petit quelque chose » de l’artiste qui sait que le travail paie, et qui n’hésite pas à s’y plonger cœur et âme, le temps ne comptant plus.

- Il avait ce sale caractère, souvent accordé aux meilleurs ! Mature dans son approche du métier, totalement immature dans ses relations. Sûr de lui aux yeux des autres (sans que l’on sache vraiment si cela était un jeu ou un abus de confiance en soi !), mais adoptait des poses et des attitudes de star qui le rendaient mythique tel Elvis ou Marilyn. Oui, il avait cette nature de star, cette envie de crever l’écran, la pellicule. Une conscience extrême de son corps, de son regard, parfaisant les gestes pour allumer une cigarette ou répondre à un journaliste…

Tant de facettes à la fois standard et pourtant curieuses ; indicible charme, attraction inexplicable, voile à demi levé, rôle permanent ou transparence effrontée …
Le reportage disait : « on commençait à peine à comprendre et savoir qui il était vraiment quand il a disparu ». Un bon point commun aux mythes ?

Toujours est il que cela m’a donné envie d’en savoir plus. J’ai trouvé toute sa filmographie, j’ai découvert un résumé détaillé de sa vie (voir fin de post pour les liens).
Et puis, par un hasard amusant, je lis un vieux Paris Match dans je ne sais quelle salle d’attente et je vois : « Le livre sur James Dean » (voir référence en fin de post). Une oeuvre qui veut livrer les mystères de ce personnage unique qui a marqué et transcendé son époque !
Je pense que je vais l’acheter. J’avais beaucoup aimé le livre sur Jackie Kennedy (collection PHYB- superbes photos notamment) qui m’avait bien mieux fait comprendre le personnage et son aura de femme libérée exemplaire. Alors, je pense qu’il en sera de même pour cet acteur hors normes. Une bonne et belle biographie…
En tous cas, je vais tenter d’en saisir l’essence. Par pure curiosité. Un joli livre, grand format, pas trop cher et très bien critiqué. Avis aux amateurs qui auront accroché avec ce petit point «cinéstar » ! Si je n’oublie pas, je vous écrirais un petit mot après lecture et appréciation. Dés que j’aurais enfin pu retourner errer à la FNAC !

LE LIVRE : Jimmy The Kid de Jean-Noël Coghe – 384 pages - Disponible - Prix : 25 € - Editeur : Hugo et Compagnie, Collection : HugoDoc

FILMOGRAPHIE : Géant de George Stevens (1957), L’Histoire de James Dean de George W. George (1957), La fureur de vivre de Nicholas Ray (1956), A l’est d’Eden de Elia Kazan (1955), Baïonnette au canon de Samuel Fuller (1951), La Polka des marins de Hal Walker (1951).

SITE RETRACANT LA VIE DE L’ACTEUR :
http://cinemaclassic.free.fr/dean/biographie_james.html

Aucun commentaire: