jeudi 29 octobre 2009

Chanel : Ma première vraie rencontre avec le Luxe (ou "Prends ta claque Rue Cambon")



J’avais déjà osé pénétrer furtivement dans l’antre de Chanel après avoir eu des millions d’étoiles devant le Classique rouge mis exprès en vitrine par ses tortionnaires de vendeuses !

C’était alors sur l’avenue Montaigne. « The place to cry » ! (plutôt que to be, je dirais… !)
J’avais alors continué de rêvasser à ce sac rouge et à tout ce que j’avais pu trouver de magnifique dans cette boutique au style remarquable, devant un café crème à 8 euros 50 dans un café « du coin »…

Eh bien, figurez vous qu’on ne se refait pas !

Pas plus tard qu’hier, après avoir accompagné mon chéri dans le 1er arrondissement, je me dis que je vais aller faire un tour dans les beaux magasins, et voir ce Paris que tant de touristes nous envient toute l’année.
Déposé Rue Richelieu par le bus, je sais déjà quel tour et quels détours je vais faire du côté de la Rue St Honoré.

Avant le lèche vitrine, je passe place Royale.
Petite halte pour ne pas manquer ce fameux café hors de prix, traditionnel. Il sera donc pris, en même temps qu’une lecture intensive de mails pour mon RDV entre copines de 16H demain, à l’Hôtel du Louvre, sur la terrasse, avec l'Express Style et ELLE posés sur la table (pas une page ne sera lue : trop bon de se laisser caresser par le soleil devant l’architecture admirable du Carrousel !).

« 6 euros, s’il vous plait ». Alors ça, c’est fait. Next !

J’ai bien une idée qui me taraude… Aurais je l’audace et le plaisir d’y aller ?...
Où ça ? Chez Chanel.
Mais… moins bling bling que l’Avenue Montaigne où toutes le maisons se tirent la bourre de manière ouverte. Non. Cette fois ci, ce sera : Rue Cambon…

Mais oui voyons ! Allons y.
Je récupère mon chéri après son rdv. Direction : le mythe CC !
« 1 kilomètres à pied, ça use, ça use »…
Nous y voilà. 31 Rue Cambon.

Bien plus à son image, cette devanture sobre de noir et de blanc me remet bien plus vite dans l’ambiance. Dedans, personne ou presque ne parle français. Quelques jeunes femmes blondes apprêtées simplement tiennent de grands sacs griffés des 2 C.

Je cherche du regard 2 choses : le classique noir matelassé et le 2.55 dont Garance nous a rabattu les mirettes avec son appareil pendant la dernière fashion week !
Je n’en vois aucun. et en plus j’ai perdu mon mari.

Il est coté « Prêt à Porter ». Et le voila en pleine discussion avec la vendeuse (sympathique. JE LE NOTE. Toujours une surprise fort agréable dans ces endroits…).
Il la questionne ardemment sur la veste que porte Diane Kruger dans un des derniers ELLE de cet été (où elle saute dans une rue, l’air euphorique et heureuse. Vous voyez ?! Un peu comme CELLE CI). En tweed blanc avec quelques note de noir. Je saisis la conversation au vol :
« C’est la collection précédente ».
« Et où pourrions nous trouver les modèles de l’ancienne collection »
« On ne les trouve pas »
Bon. Alors… Ca aussi c’est fait.

Déception visible. Cela ne nous empêche pas de regarder la « nouvelle » collection. On est là.
J’essaie une veste du même style, celle-ci toute blanche. En tweed comme j’adore tant.
(« Cette classe » pense-je. « C’est beau ». Même avec mon gros bidon, j’ai quand même l’air au top !)
SU-BLIME ! Je l’aime vraiment beaucoup. Avec un jean ou avec un pantalon serré, voir même je crois un legging cuir (si je retrouve une taille correcte !) se serait d’enfer !
Nous sommes tous les 2 conquis.

Là, je regarde l’étiquette
Et là…on change de monde…
La terre se retourne, mes yeux pensent avoir été maraboutés, la boutique se transforme, je crois même apercevoir dans le miroir un billet de loto gagnant qui danse, puis un lutin qui court… !
2 860 euros. C’est écrit. Là.

Je suis heureuse pour une seule raison : je crois que je viens de toucher du doigt ce que LUXE veut dire.
Vous savez ! C’est si simple d’écrire des post sur les défilés, de parler des dernières collections de Ford ou de critiquer les allures trop excentriques de Galliano !
Là : on est dans le concret du fantasmatique. Une expérience en soi !
Enfin ! LA rencontre : « Luxe ? Ah ! moi c’est S. Enchantée ! »
« Oui, oui, c’est ça. Je vais passer mon chemin. A bientôt sur le net, et au plaisir ! »

Je repose la veste.
« Elle est belle »
« Oui, et elle est très facile à assortir » ajoute la (nouvelle tortionnaire de) vendeuse.
« Certes. Oui (…) Merci ! » (Elle peut !)

Nous regardons autour. Je flashe sur un manteau absolument sublimissime.
Je regarde quand même. 4280 euros. La folie continue. La tête me tournerait presque….

Je repasse côté accessoires. Et ose encore demander « Où sont les Classiques et les 2.55 ».
La gentille vendeuse ouvre le placard aux merveilles. Mon 2ème prénom devient Ali Baba ! Surtout baba !
Je regarde et essaie le Classique noir matelassé - que je n’aurais sans doute jamais, je le sais désormais -. Je l'écoute attentivement me raconter l'anecdote de Lagerfeld qui a "déterré" le 2.55 (1955 et modèle N°2) qui est un succès. Très intéressant.
1980 euros. On serait presque dessus après le petit tour côté robe et cabans !

Pire : 420 euros la paire de chaussures bicolores ! Pfff… Trop facile ! Presque accessible au commun des mortels !
On regarde. Je bois encore quelques images… « Laissez moi rêver ». Il va être temps de s’éclipser, sans grand paquet blanc et ses doubles C…

« Au revoir » échangés et polis. On nous ouvre la porte. Air frais en vue. Nous sortons.

« Prends ta claque » !

Je ne pensais pas être tant déconnectée que cela des prix. Je pensais même, sur un coup de tête ou beaucoup de chance m’offrir une veste et un sac. Mais là… ?
En fait, j’avais lu il y a de cela quelques mois ou même année Inès (de la Fressange, oui, oui) dire qu’elle passerait certaines pièces à sa fille. Les plus belles. Les « intemporelles ».
J’avais alors moi-même rêvé de donner également à ma petiote quelques petits bijoux vestimentaires que j’aurais soignés et qu’elle saurait à nouveau aimer. Adapter, détourner, s’approprier !
Alors comme je vais avoir une fille, finalement. Pourquoi pas !
Hum. Je vois gentiment ce doux souhait d’éloigner.

Quoi que ? Sait on jamais, mouai. Le temps que ma jeune fille – qui tarde à sortir ! – ait l’âge de comprendre toutes ces subtilités. Pire ! D’ici qu’elle préfère les treillis et les polaires… (non. Mon dieu. S’il vous plait, tout de même, pas ça), j'ai le temps de devenir riche !

Main dans la main nous repartons vers Place Vendôme. Décidément pas refroidis !
Quelle aventure.
Allez ! Allons admirer les bagues Diorettes à 27 000 euros ! Ca va nous changer les idées !
Et on ira boire un chocolat chaud place St Honoré pour atterrir en douceur…

mercredi 28 octobre 2009

Detoxifiant pour Cheveux par PANPURI : essai réussi !


Dans la rubrique « Test Produit », je m’applique ici et chez moi à essayer quelques marques intéressantes.
L’idée : au-delà de la passion que j’ai pour le monde cosmétique et donc l’intérêt personnel que j’ai dans cette démarche à rester « en veille permanente » sur le sujet, cela est voué à vous faire découvrir des nouveautés, aussi bien d’un point de vue produit, texture, parfum, actif, bio et autres, que de vous faire simplement connaitre certaines marques de cet univers, afin de vous proposer de vous y intéresser si l’essai en question est concluant.

Cette semaine, dans ce cadre là, j’ai eu le vrai plaisir d’être sollicitée pour donner un avis sur un des produits de la marque Panpuri.
Déjà, je ne connaissais pas vraiment la marque elle-même.

Je regarde de-ci delà sur Internet. Une marque au positionnement luxueux, mettant en avant la cosmétique venue de Thaïlande, dont les produits remportent des notes et commentaires qui en rendraient plus d’un jaloux. Des packagings au design particulièrement travaillé. Très beaux.
Je pars donc du bon pied pour cet essai.

Le produit à tester ? Le détoxifiant pour cheveux. Dans son fier et élégant étui gris anthracite orné du logo doré.
Les secrets beauté revendiqués de la composition (se conserve 6 mois après ouverture):
- Le ylang ylang : qui stimule les sens
- Le bois de santal : calme et renforce, un antiseptique naturel
- et enfin l’argile marine : qui détoxifie et purifie.
J’apprends par la même occasion qu’il s’accorde parfaitement avec un usage au préalable avec le « Soin revitalisant pour cheveux » : si on veut « la totale ». Je me contenterai déjà de ce détoxifiant. On verra plus tard.

Je lis la notice. En bonne connaisseuse pour le coup, je ne me laisse plus « avoir » avec les temps de pause. Pas envie de vider le chauffe eau en restant à me prélasser sous la douche chaude les 20 minutes recommandées ! Pas folle la guêpe.
Eh oui, c’est bien ce que je disais. Il nous faudra bien 10 à 15 minutes ma p’tite dame pour être bien certaine d’avoir les cheveux dignes d’une pub Pantène (elle aura marqué nos esprits celle ci).

Allez. Go. On s’ lance !

J’humidifie les cheveux en bonne élève. Je les lave très succinctement avec mon « Yes to Carrots » (si, je suis fidèle, parfois). Je pose une bonne grosse noisette (proche plutôt du marron que de la noisette, soyons claires). Je masse…

Déjà : surprenant.
La texture que je pensais être « sablonneuse » du fait de la mention « Deep Sea Clay » et de l’aspect très « boueux » du produit se transforme en un masque onctueux que je peux appliquer sans difficulté et de manière très agréable sur l’ensemble de la chevelure. Et…mes mains ne sont pas noires-marrons, ni engluées dans de la terre sombre.
Si je dis ça, ce n’est pas par pure imagination abusive, figurez vous. J’avais déjà acheté le produit « L’Orientale – Boues de la mer Morte » des Laboratoires Copar (en pharmacie). Très chouettes, ces boues à l’odeur de Rose, qui rendaient ma peau toute douce. Mais… avec ce produit, c’était Beyrouth assuré dans la salle de bain à chaque passage ! On aurait dit un vrai combat de catch !
Donc, la boue OK, le carnage moins. Là : nickel.

Sur ce, je prépare mes 10 à 15 minutes : un vrai programme en perspective.
Tout d’abord, je nettoie bien ma peau avec ma mousse Caudalie, puis je prends mon gommage visage (Weleda crème gomante au Bouleau : tip top ! je l’adore), suivi d’un masque Cattier Masque Argile Peaux Sensibles (très très bien aussi). On enchaine par un savonnage corporel appliqué avec mon dernier achat Bourjois « Déshabillez moi » (mmmm… une odeur à tomber !).

Pas un bout de peau libre pour quoi que ce soit !
Ouah. Ben dis donc ! Ca donne la pêche de se chouchouter comme ça ! Trop bon.
Allez. Reste plus qu’à retirer le masque Panpuri. On était un peu partie pour ça, quand même.

Je rince longuement, me prélasse une dernière fois (je ne suis pas bien loin d’avoir ‘quand même’ vidé le chauffe eau, oui, oui… je sais…)
Voi-là. C’est fini. « Allez Madame, faut pas rester là ! »
Y a plus d’eau chaude ! Ca fait 30 minutes !...

Verdict.

Le produit est super efficace. Cheveux brillants. Belle texture. Tous doux. Hydratés. Parfaits.
Sans effet "glissant-poisseux", pas d’effet de lourdeur.
Parfait je dis.
Aucune hésitation : je recommande et je signe !

Merci pour ce test ! Une belle rencontre cosmétique. Une marque que je note.
A garder.

> « Détoxifiant pour cheveux », 200 ml : 39 €.
> A utiliser 1 fois par semaine.
> Site de marque : http://www.panpuri.com/
Maintenant, c'est à vous !

mardi 27 octobre 2009

SLICK et FIAC : dans la plaque !

Illustration :
JLG - Mixte sur toile - 162 x 130 cm - 2009©galeriew.com
1958 - Mixte sur toile - 162 x 130 cm - 2009©galeriew.com
Underwood - Mixte sur toile - 116 x 81 cm - 2009©galeriew.com
Business Angel - Mixte sur toile - 116 x 81 cm - 2009©galeriew.com

Sur ce blog, je vous ai régulièrement informés des expositions qui se déroulent à la Galerie W, près des la place des Abbesses : inaugurations, Miss tic, ou davantage encore Troy Henricksen le chouchou, toujours des artistes à part entière qui ont du talent.

J’étais donc également allée à l’inauguration de l’exposition de Denis Robert avec champagne et petits fours : sur le thème très tendance qui s'intitulait « Clearstream ».

En pleine tempête, au coeur de la crise, il était d’autant plus intéressant de voir comment cet homme mettait en scène esthétiquement et « littérairement » ce scandale.
Reflet assez fidèle de notre société : entre conflits d’intérêts politiques et financiers, au moment des subprimes, ainsi que de l’argent sale annoncé comme "démasqué", le tout sur toile de NTIC (« Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ») !
Un sublime panorama des débordements de notre économie (et société) et de la spéculation moderne…
Bref.

Cette expo avait été une agréable surprise : d’abord peu séduite par ses travaux qui pouvaient aisément être jugés « faciles » (textes, collages, ré-écriture et sur-écriture, schémas, etc.), la subtilité demandait de s’appesantir quelques secondes de plus pour lire entre les lignes.
De l’œuvre que j’avais alors préféré intitulée « Name dropping », j’avais reporté ma préférence après 3 p’tits tours et 10 p’tits fours sur la « poésie » que l’artiste maitrisait également joliment avec cette œuvre sous forme rédigée de récit d’amour de voisinage, muet et inavoué… Un choix.

Et puis, semaine dernière, au détour des pages de mon ELLE bien aimé, voici que j’aperçois une œuvre du dit monsieur ici cité.
Et je lus la note flatteuse du magazine féminin : notamment la citation « C’est la révélation d’un artiste à part entière. »
J’avoue avoir esquissé un sourire. Fierté mal placée d’avoir repéré bien en amont un artiste de ma chère galerie, ensuite encensée par la critique (car, pas seulement par ELLE).

Le principal ? Il me restait à partager cela (si c’est pas beau !) avec vous, ici, sur ma modeste petite toile à moi, espace d’expression personnel, loin des milliers de lecteurs de ELLE, mais tout aussi fidèles.

Allez ! Pour un aperçu :
DENIS ROBERT / exposition à la GALERIE W - 44 Rue Lepic - Paris 18
=> prolongation jusqu'au 30 novembre 2009.

Les notes incitatives :
- « C’est un artiste sentinelle, qui nous avertit des maux de notre monde. » - VSD, 9 septembre 2009
- « Le public, familiarisé ou pas avec le nom de l’artiste, valide ses intentions artistiques. » - Libération, 1er octobre 2009
- « Alors, Denis Robert : enquêteur enquêté, plasticien ou romancier ? Les trois. » - Le Monde, 1er octobre 2009
- « C’est la révélation d’un artiste à part entière. » - Elle, 9 octobre 2009

INFO SUBSIDIAIRE :
DENIS ROBERT participe à SLICK (09), foire off de la FIAC. 23/26 octobre 2009, son exposition à la GALERIE W est prolongée jusqu'au 30 novembre 2009.
Denis Robert est artiste permanent de la Galerie W


Info PLUS :
SLICK09 au CENTQUATRE 104 rue d’Aubervilliers ou 5 rue Curial Paris 19,
Vendredi 23 de 11 à 20 heures, Samedi 24 de 11 à 22 heures,Dimanche 25 de 11 à 20 heures, Lundi 26 de 11 à 17 heures.

AH ! Autre INFO CULTURE ARTISTIQUE de rigueur (seul mon propre accouchement m’empêcherait de m’y rendre !) :
Grand Marché D'Art Contemporain
Place de la Bastille- Paris
27 octobre - 1er novembre 2009 . Tous les jours de 11h à 20h
Nocturne le jeudi 29 octobre jusqu'à 22h

lundi 26 octobre 2009

Mompreneurs : " C'est mon bébé ! "


Anne Laure Constanza, créatrice du réseau Mompreneurs en France

Lors de la conférence sur les Femmes entrepreneuses sur le thème de « Femmes d’influence » aux Galeries Lafayette (voir ICI ma dissertation sur les bagues Swarovski en digression !), j’avais déjà alors entendu parler de cela.

Jenny Carenco qui était là pour nous présenter son projet Menus Bébé, plats surgelés d’abord lancés sur Internet, puis dans le mass avait abordé le sujet.
Elle expliquait, de manière très intéressante, le « comment » du « pourquoi » en être arrivée là. Après Bain & Co, un enfant : et « PAF, le business model ».
Il serait tout à fait connu et reconnu que les femmes enceintes, ou tout juste mamans, auraient la fibre de créatrice d’entreprise exacerbée.

Jenny Carenco nous expliqua donc que cela avait un nom, de l’autre côté de l’Atlantique : le « mumpreneurial ». Les jeunes mamans créatrices de leur propre affaire.
Ah! ces américains, toujours à la pointe pour mettre un nom sur tout !

J’imagine que cela ne concerne qu’une partie d’entre nous. J’ai des tas d’amies qui me disent qu’ elles ne se lanceront jamais seules : peur, appréhension, pas assez envie ; et puis, souvent, elles disent ne pas savoir dans quoi se lancer !

L’idée ! Clé. Importante. Centrale.
Souvent ces jeunes mamans tournent tout de même pas mal autour du thème de la natalité et de ses marchés satellites : crèche en entreprise ou privées (Cécile Viano avec « Ursule et Zoé »), menus bébés surgelés (et recettes débutées dans sa cuisine à 2H du mat comme Jenny Carenco!), vêtements pour femmes enceintes (« Envies de Fraises » par Anne Laure Constanza) ou site de matériel de puériculture (par Céline Fénié). Une majorité ?
Pas obligatoire. Il n’est pas « dans le contrat » de celles-ci de se rapprocher systématiquement de la vie de leur nouveau marmot comme le montre Violette Wattine avec Mademoiselle Bio (nb : post ICI sur elle).

Toujours est il que, ‘quelle ne fut pas ma surprise’, de lire dans Grazia, ce samedi les 3 pages consacrées…à ce dit phénomène !
Si. Précisément celui ci, et aux exemples fournis, le « mumpreneurial » est bien reconnu dans nos frontières.
« Elles ont accouché d’un bébé et d’une entreprise » dit l’accroche. Et il paraitrait qu’on assiste à un véritable boom de ce phénomène, notamment en France.

Fort intéressant. Sans doute du fait que je sois moi-même « au bord » de l’accouchement, peut être. Mais bien au-delà, parce que certains clichés me paraissaient parfois relativement déplacés…

Explication.
Souvent, les femmes enceintes passent pour des femmes « au repos », qui s’économisent et ont le cerveau au ralenti. Brrr… Je n’ai personnellement jamais ressenti cela. Bien au contraire, je cautionne avec acharnement la remarque de Violette Wattine qui dit : « Enceinte, j’avais une énergie à déplacer les montagnes », ou encore de Anne-Laure Constanza qui précise : « C’est un moment où la femme est censée se recentrer sur la cellule familiale mais, pour moi, ça a été le contraire. La maternité m’a donné une formidable impulsion ».
Exact pour ma part. Et je pense : vrai pour nombreuses d’entre nous.

D’ailleurs, Jenny Carenco -toujours à la dite conférence - disait qu’il fallait se battre parfois 2 fois plus pour démarcher banques ou fonds d’investissement, ou encore même partenaires privés potentiels lorsqu’on arrive avec son rond bidon : les clichés ont la vie dure, et une femme enceinte, d’autant plus si elle défend un projet en relation avec l’enfance, passe aisément pour une « empathique de circonstance » dirait on. C'est-à-dire qu’on lui porte facilement des intentions « légères » et pas forcément sérieuses ni fiables quant au business (model) qu’elle monte, à sa rigueur et à la pérennité de son projet (« qu’adviendra t il de tout cela une fois la grossesse terminée et l’arrivée de l’enfant ? »).

Moins facile, mais tout aussi passionnant, j’imagine bien que ces jeunes femmes pleines d’énergie et de positivisme – qui fait souvent défaut dans nos sociétés européennes ! – ont eu la rage de se battre devant tant de scepticisme. Avec de belles success stories à raconter (pas seulement financièrement, puisque cela reste un vrai challenge). Persévérance et courage…

En tous cas, grâce à cet article dans Grazia, j’ai pu apprendre qu’il existe même un site internet dédié à ce phénomène (http://www.mompreneurs.fr/ , réseau créé par Anne Laure Constanza de « Envie de Fraises ») et à ces femmes.
Mais en plus, pour le côté humain de la chose et en ligne avec la solidarité féminine que bien des hommes devraient nous envier, un RDV nommé « Mam’s Café » dans le 1er arrondissement (à la Maison des Associations), tous les mois, pour continuer de s’encourager, de se donner les bons filons, et de se remotiver contre ces divers obstacles soci(ét)aux et psychologiques.

Je trouve l’initiative excellente. Des histoires et des infos qu’il fait bon de se transmettre aujourd’hui, à l’heure d’une crise où le nombre de créations d’entreprises n’a jamais été aussi haut en France.

Haut les cœurs, haut les talons, hauts les bidons, et haut les projets ! Ne boudons pas ici notre plaisir. « Les femmes ont du talent » : faites circuler l’info !!!


jeudi 22 octobre 2009

Aujourd'hui, coup de gueule (ça arrive)


Levée du pied gauche ou lucidité matinale (6H20), je ne sais pas.

J'ai toujours dit aimer les personnes avant tout frappées de bon sens.
Je ne sais pas bien comment Descartes a pu penser un jour que, je cite, « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Pour ma part, la vie de tous les jours n'en est hélas pas du tout la preuve ni l'illustration.
Et c'est bien dommage(able)...

Sur ce, je m'en vais lire et m'instruire dans mon coin.

Intégralité de la citation de Descartes pour ne pas la dénaturer :
«Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent».

mercredi 21 octobre 2009

VOGUE COVERS : toute une Histoire...




La mode a cela qu’elle suit les femmes dans leur Histoire avec un grand « H ».
On a beau aimer ou pas les défilées, les paillettes, l’arrogance parfois, ou la beauté tout simplement, de ce monde de rêve et de mise en scène, cela est un fait.

Comment ne pas relayer sociologie et mode ? Ou alors avec un sacré bon paquet de mauvaise foi !
Non. Le fait est que la libération de la femme passe par le pantalon, ainsi que la mise à feu et à sang des soutiens gorge, ou l’arrivée en force des collants et des bas !
Moi, j’aime ça !

Je me dis, de plus, qu’il reste toujours beaucoup plus agréable de regarder des magazines anciens et les couvertures qui les représentent que de se taper un pavé sur la femme de société au langage ampoulé, ou une thèse détaillée trouvée, poussiéreuse, dans les fins fonds des bibliothèques universitaires…
Pas vous ?! (Allez…)

Pourquoi vous parler de cela aujourd’hui ?
Aveu : c’est la rétrospective de VOGUE « Covers » qui m’y a fait penser !

Petit don du ciel, récapitulatif magnifique et magnifié des 90 dernières années, une pure beauté, sur papier glacé encadré.
Un délice ? Et comment ! Meilleur que les macarons Ladurée !

En quoi cela consiste t il ?
Tout simplement en une sélection choisie des couvertures les plus célèbres et réussies du célèbre magazine Vogue de 1920 à nos jours. Référent de beauté et de style, vous y croiserez aussi bien les égéries qui ont dicté les nouveaux canons de beauté, que des inconnues aux allures d’époque, au détail travaillé.
Mais ce n’est pas seulement des photos ! et c’est ici aussi où la Mode apparait comme ce qu’elle est encore et depuis toujours : à l’intersection de plusieurs arts, tous tournés vers la beauté, la quête de la perfection, de l’élégance en toute circonstance. Ainsi auteurs, photographes, peintres ou illustrateurs sont aussi à l’honneur. Des grands noms ! Que votre oreille reconnaitra peut être, ou pas. Novices acceptés, of course.

En y jetant un œil, cela m’a rappelé ce que ELLE avait déjà publié.
- D’une part, 3 ouvrages sur les années 60, 70 et 80 : principalement recueil d’images, on y lit cependant en filigrane, avec un peu d’attention, tous les styles qui ont bouleversé notre environnement de Femme.
- D’autre part, le Livre ELLE 1945-2005 : là, une véritable analyse de la position de la femme au cours des décennies, illustrée, expliquée ; photos et coupures de presse, couvertures de Elle ou interviews choisis (Badinter, Etats généraux de la Femme, Simone de Beauvoir…). Très intéressant et très bien fait.
Corpus pour ma réflexion pour une mission professionnelle que j’avais à faire sur les coiffures et les styles depuis les années 50, j’ai pu y retrouver tous les grands courants qui ont traversé et influencé des générations entières : créateurs de talent (pour certains devenus mythes), courants de pensée moderne, musique et matières, top models différents, phénomène et évènements de société… Tout y était. Un vrai bonheur illustré.
Passionnant quand on prend le temps de tout lire et de connecter tous ces grands remous explicatifs ! Lumière.

La mode, oui, décidément, c’est comme cela que je la préfère.
D’ailleurs, pour les plus passionnés que je connaisse du secteur, - au-delà des soldes, des ventes privées et des sacs et accessoires ! -, les vraies amoureuses et vrais amoureux de ce microcosme l’aiment pour son rôle et son influence, bien au delà (voire bien loin) des podiums… A mon avis, c’est ainsi, bien sûr, qu’elle prend tout son (plus beau) sens…

INFOS LIEES :

VOGUE Exposition :
> Quoi : VOGUE COVERS
> Quand : Du 1er octobre au 1er novembre 2009
> Ou : Avenue des Champs-Elysées
> Avec le soutien de Sephora et JC Decaux
Pour les gens qui n’habitent pas Paris – on y pense jamais assez, je sais… - les Editions Ramsay publient le livre Vogue Covers avec 122 reproductions mais aussi l’ensemble de l’exposition (interviews et autres).

ELLE, les rétrospectives :
> Le Livre : ELLE 1945-2005 UNE HISTOIRE DE FEMMES (Marie-Françoise Colombani et Michèle Fitoussi) - Filipacchi
> Les Séries : ELLE Style (3 ouvrages) - Nos années 60 / 70 / 80 (François Baudot et Jean Demachy) – Filipacchi

mardi 20 octobre 2009

2B - 2ème partie : "J'ai testé pour vous"


Bonjour Mesdames, Bonjour Mesdemoiselles !

Voici donc comme promis dans mon premier post sur l’arrivée attendue de 2B en France la deuxième partie qui vous ravit souvent plus encore que les présentations officielles : le test produit !

Alors. J’ai eu le plaisir, donc, de tester : le vernis, la poudre bronzing, le mascara, le blush crème.
Je ne sais pas trop quel ordre choisir : croissant dans la satisfaction ? chronologiquement dans la mise en place sur mon visage ?
Faisons simple : au feeling !

J’ai envie de commencer par le Mascara : car c’est la chose qui me pose le plus de question.
En fait, j’ai essayé 2 mascaras de la gamme 2B : le mega colours mascara black, plus pour « ados et jeunes filles », et l'Ultra Black, pour les jeunes filles un tantinet plus « mures ».
Là, jouons là franco, j’ai 32 ans (mon adolescence étant bien loin : je me rapproche donc plus de la jeune femme que de l’ado) : or, mon coup de cœur va au « Mega Colours » noir.
Explication. Je suis une addict des brosses qui « saisissent » les cils et les enrobent BIEN. Des cils épais et plus glamour ! En fait, je suis une « Gemey » consommatrice à la base, parfois infidèle pour switcher vers un Sephora (mais rarement).
Dans Mega Colours, j’ai retrouvé tout ce que j’aime : la brosse bien large, bien chargée, sans pour autant que celle-ci ne fasse de paquets ou ne laisse trop de produit – qui peut ensuite se coller sur le haut ou le bas de l’œil. So charming ! -. Là, c’était parfait. Un beau noir profond, dont je peux maitriser la « dose » selon l’occasion : jour normal, soirée plus sombre.
Par contre, je n’ai pas su apprécier la « technologie » de la brosse de l’Ultra Black. Très fine, très « découpée », très aérée, celle-ci saisit bien effectivement les cils. Mais tellement finement, qu’il n’y a pour moi, clairement pas assez de matière ! J’ai des longs cils. Est-ce pour cela ? Je ne sais pas. Toujours est il qu’avec l’Ultra Black, il me fallait passer et repasser, en déposant de la matière, oui, mais…sans en avoir l’impression ni visuelle ni sensationnelle.
Je me suis donc rangé du coté « Mega Colours », qui reste d’ailleurs la gamme majeure des mascaras de 2B, avec des couleurs originales, dynamiques et pimpantes, en ligne avec la marque ludique et gaie décrite !

Passons au vernis ? Super produit - qui, au passage, est produit en France -.
Et bien ! Moi qui suis, comme beaucoup de filles je crois, en quête éternelle de vernis qui tiennent plus de 36 heures, voilà un pari joliment réussi ! J’ai autant apprécié la qualité du vernis : fluide, facile à appliquer, tenace, brillant, onctueux, que les couleurs proposées. Je sais bien que le bleu jean ou le violet foncé sont « les tendances » qu’il faut afficher. Oui, oui. Mais je ne serais décidément jamais une (vraie) fashion victim. Mon coup de cœur va aux 2 autres essais : black light effect (transparent), et le rouge oranger.
Sachez pour la forme que la collection aux « capuchons » vert fluo sont les couleurs « trendy » et funcky, alors que les grands formats aux capuchons blanc ivoire sont plus dans une gamme type « Mes classiques ». Peut être que mes 32 ans me trahissent, et que donc, je suis une « classique ». Outch. May be !
En tous cas, le Black Light Effect vous fait une base brillante standard qui font des mains bien « clean », et le soir, le jeu de lumière sur cette base rend « une sorte de » joli violet électrique brillant avec effets irisés assez surprenant que j’aime beaucoup !
Le rouge oranger
, lui, est sublime… Très lumineux, il évite de tomber dans le « trop classique » rouge sang, et ajoute une touche d’originalité sympathique. Je l’ai volontiers adopté ! (Je le porte).
Attention. Ne vous y trompez pas ! Le bleu jean et le violet sont bien. La tenue est bonne, la couleur métallisée « en fond » rend bien l’effet « qualitatif » du vernis. Faciles à appliquer. Bref. Tout-va-bien. C’est juste 'moi qui'. Question de gout. Pour celles qui sont adeptes des coloris : rien à redire. Vous serez à priori comblées.

Next !
Le blush crème ? Ah… passons à ce qui devait être une sorte de « révélation ».
Lors de notre rencontre de bloggeuses, une fille a dit qu’elle avait l’impression de retrouver dans ce blush crème son doudou tant aimé de chez Givenchy. Tel un compliment des dieux, tout le monde a du se ruer dessus une fois rentrée à la maison ! Idem pour moi ! Alors ? Verdict ?
Oui, mais bon. Je m’explique.
Effectivement, la texture est extra. ON A ENVIE QUE CE SOIT LE PRODUIT PARFAIT POUR POUVOIR EN METTRE TOUS-LES-JOURS ! Mais… ca ne tient pas assez. Aie. Sauf pour les « pros ».
Pourquoi ? Car ce blush ne tient que si vous avez « travaillé » votre maquillage. Base, teint, poudre, etc. Alors la crème du blush peut « accrocher » votre base et tenir ce qu’il faut (mais pas une journée, soyons honnête).
Pour ma part, je n’applique que ma crème - plus une poudre, et pas tout le temps, - et je pose ma Terra Cota habituelle. Avec ce blush crème, cela ne suffit pas, et 2 à 3H après, me voila joues nature. Il faudrait la retouche fard toutes les 2H, pause midi et gouter oblige !
Je ne sais donc pas trop sur quoi conclure. J’avoue être particulièrement séduite par la texture et le produit original, agréable, au « rose » nature, rappelant sans appel le « nude » et coté « belle des champs » de certains défilés comme Stella Mc Cartney. Plein de points positifs. C’est juste que, je reste un peu sur ma faim quant à la tenue. Ceci ne m’a pas empêchée de le glisser sans trop de compromis dans mon sac… C’est bon signe, non ?

Et voici pour finir la poudre Bronzing.
J’ai pris la version « Minérale ». Laurent Warlop, le DG, nous avait bien dit que le maquillage minéral n’était pas forcément, aujourd’hui, une des préoccupations majeures des adolescentes qui cherchent avant tout un rapport "qualité, prix, ludique" optimal. Mais il précisait que cela ne devait pas empêcher les marques de proposer des produits de qualité différents type minéral (et d’engager un dialogue indirectement pédagogique avec sa cible cœur : en leur proposant d’aller plus loin dans la démarche beauté, à prix toujours attractif !).
Pour ma part, ma remarque clé serait que la poudre à la couleur idéale pour la période que nous vivons : l’automne ! Oui. Car elle est entre la fameuse Terra Cota qui vous donne un air « je sors de la période de plage et je suis encore toute dorée (et un brin « orange ») », pas forcément très crédible en habitant Paris toute l’année ! et plus « shiny et doré » que le standard des blush que l’on peut trouver. Moi, personnellement, cela a suffit à me convenir. Car je ne trouve pas forcément beaucoup d’autres exemples qui aient su approcher si bien cet entre deux délicat.
Quant à la tenue : standard. La retouche dans la journée reste la bienvenue. Mais ça va. Rien de spécial de ce côté-là.

BBBien ! Voila ! J’espère n’avoir rien oublié de l’essentiel !

Au global, quand je relis ce post, je me dis que cela devrait tout de même vous permettre de tenter votre chance.
Côté coloris flashy des vernis à 3.5 ou 5 euros, en passant par ce blush surprise rose et frais, tout à fait charmant !, ou encore pour vous faire des yeux de biche au Mega Colours.

Un petit mot de vous à moi pour conclure…
Moi qui ai l’occasion de tester pas mal de produits, et pas facile de savoir, comme ça, en 2 ou 3 essais, comment et sur quoi juger définitivement un produit, il y a une astuce....
Il y a ceux qui finissent dans un coin, ou dans le fameux panier « essai et échantillons » (pour voyage) ou encore que je donne, aussi (nounou, copines, petite sœur ...).
Pas pour 2B. Je garde tout (sauf peut être le mascara ultra black). C’est sans doute le meilleur indice que je puisse observer. C’est ainsi que je conclurais mon post - et avis -, en étant moi-même persuadée de vous communiquer le plus justement possible mes impressions !

Maintenant, à vous de juger !

lundi 19 octobre 2009

"La Grande Saga des Marques" : Hors Serie Capital - A LIRE !


Si vous aimez les marques, leur histoire, écouter se raconter quel est aujourd’hui – mais aussi dans le passé – leur impact sur nos vies, il ne vous faut pas rater le Hors Série de Capital.

Spécial « Grande Saga des Marques », toutes ces anecdotes croustillantes, ces petites histoires, ces hasards heureux et curieux, les personnages généralement cachés derrière qui incarnent souvent bien plus que le « simple » rôle de créateur, sont tous au rendez vous.

Vous n’échapperez pas aux grands de ce monde : type Mc Do, Coca Cola, le classement Interbrand, la généalogie chez Hermès, ou encore les questionnements actuels et récurrents sur la légitimité du consumérisme dans une société plongée dans ses doutes depuis la crise des subprimes - et bien d'autres bouleversements -…
Mais tant pis. Non : tant mieux ! Et la lecture vaut le détour.

J’ai déjà beaucoup aimé l’interview de Maurice Levy. Visionnaire des temps passés et modernes, il a su se moderniser avec son temps, et en plus, toujours avec une petite longueur d’avance ! Pas étonnant qu’il soit entré dans le capital de « Women’s Forum » (avec Publicis) il y a quelques mois, à l’heure où les forces et les pensées décisives se cherchent un nouveau barycentre, même du côté des sexes. Ou encore qu’il s’adresse si justement aux marques en leur demandant avant tout, comme nouveau mot d’ordre des prochaines années marketing : de la Sincérité. Méditez-y, vous ne perdrez pas votre temps.

Mais bizarrement, ma petite préférence pour l’instant – car je n’ai pas encore tout avalé pour tout vous dire, notamment le chapitre sur l’American Way of Life, et il me tarde de tout dévorer sur les pages concernant Pierre Lescur que j’aime beaucoup – va à : Google.

Pas seulement sur tout ce que l’on peut lire sur ce géant hors norme – bien que -, mais sur ce petit chapitre à propos des logos de marques.

Il est dit que Google devait être écrit dans les couleurs primaires. Et puis, au dernier moment – cela ajoutant au suspens ! – le « L » a été peint en Vert, couleur secondaire (bleu + jaune). La finalité ? Illustrer et en clair que Google ne suis en fait aucune règle.
A l’heure où ce géant terrorise à la fois le pouvoir politique, social ou économique par son suivi des identités de chacun (géo-localisation, réseaux sociaux, téléphone concurrent d’I Phone, préférences sociales, cibles publicitaires sophistiquées, logiciel modélisé sur la progression de la grippe A, et j’en passe !), je trouve que l’adéquation entre cette micro anecdote et le résultat visible aujourd’hui est relativement amusante.

D’ailleurs, Philippe Colombey de Google France ne disait il pas dans la présentation du livre « Nos 20 prochaines années » (Christian Gatard) que, pour Google, l’innovation doit partir d’un projet ENORME, et non simple ou modeste, sans aucune arrogance précise t il : parce que Internet permet de révolutionner les freins psychologiques ou matériels des échelles à ce jour connus.
Chose faite ? Certainement déjà partiellement. Et ce n’est pas fini d’ailleurs…

Tout cela pour vous inciter fortement à lire ce magazine qui se met du côté du marketing « intéressant », celui qui construit notre monde, en n’oubliant pas les hommes, c'est-à-dire ceux qui le font (ce marketing) et ceux qui le font vivre (les consommateurs), ensemble.
Il est particulièrement intéressant en ces temps de tempête et de remise en cause forte de refaire un tour en arrière pour en tirer les meilleurs enseignements, certes, mais aussi, la substantifique moelle des dires de nos ancêtres du métier qui ont bâti de leurs petites mains ce patrimoine passionnant, pourtant parfois bien vite et facilement mal jugé, malgré de très belles initiatives et histoires !

Une source d’inspiration pour inventer l’avenir avec respect, créativité et intelligence ? On le souhaite !
Sur ce, bonne lecture.

mercredi 14 octobre 2009

"500 jours ensemble" : amour et humour décalés



Si vous aimez les bons acteurs, les scénarios originaux, les films décalés comme il faut, les personnages non clichés, alors ce film est pour vous.
Sinon. Salut.

Non, sérieusement ! C’est un mix extra, à la rencontre entre le style Anglais anti héros pour lequel on craque, et la production américaine type qui se surpasse en gérant avec un humour exquis l’auto dérision à la perfection. Voici le délicieux, rigolo et romantique : « 500 jours ensemble » (ou « 500 days of Summer » en anglais. Pour info : tout à fait accessible à "tous" - niveau post bac ? - en V.O).

Ce n’est pas autant l’histoire en elle-même pourtant franchement différente. Mais la façon (tournure) de filmer et le jeu des acteurs qui font décoller le résultat, et font qu’il mérite largement d’être cité. Oui. Un film que l’on (moi !) est sur de retenir.

Je ne sais pas si vous connaissez « Garden State » ou encore « 2 days in Paris » que j’ai également relayé sur ce blog.
C’est dans cette veine là. Malgré tout différent.

Points communs forts :
- Des personnages expressifs à souhait ;
- Des têtes et bouilles loin des castings standards hollywoodiens, qui ont pourtant « ce » chien, et parviennent à dégager « ce » charme (et peut être même un certain charisme !) ;
- Une histoire qui paraitrait banale jouée d’une manière subtilement et artistiquement décalée, focalisée sur ce qui peut bien se dérouler comme plan dans nos têtes, plus que dans la réalité propre ;
- Des sursauts de folie dans les faits comme dans le montage qui génère des moments hors normes. Pour certains mémorables.

En gros du « meilleur » sans tout vous dire ? On essaie ?
- Impossible de ne pas exploser de rire lors de la mise en scène «chorégraphique », dans la rue, avec les pom pom girls et l’oiseau ! Enorme… Non. Vraiment.
- Bons moments passés à s’identifier aux pires soirées devant le jeu du pote rond comme une bille, et ces scènes mythiques de karaoké
- Impossible encore de ne pas être séduit par la mise en scène originale mixant dessin et pellicule, ces effets de crayonnages. Personnellement, j’ai adoré.
- Ou même plus simplement sur le jeu de regards si maitrisé… Gros plans. Flash backs.
Bref.

Le ton est juste et les sentiments passent. Tous seuls. Vrais.
L’histoire est belle et on se laisse tout de même bercer par la beauté de l’Amour (universel).
Réveillés à juste dose par le parti pris de la réalité, voire même des aléas de la vie.
On pense tous avoir vécu 1 ou plusieurs bouts du scénar’. Et c’est bien.
Ce film c’est nous : en plus drôle, en concentré, en intensifié, en immortalisé. En plus grand.

Vraiment bien.
Bilan : allez y. ALLEZ Y ! A-LLEZ-Y !

lundi 12 octobre 2009

2B...Myself : lancement de la marque de maquillage pour jeunes prévue en France



Il y a une bonne semaine, j’ai eu le privilège d’assister à l’interview de Laurent WARLOP, Directeur de la marque de Maquillage pour ados 2B.
Nous étions quelques bloggeuses à passer derrière un groupe d'adolescentes sélectionnées pour donner un avis avisé sur la gamme, la marque, les packs et leurs envies.

Alors nous en avons profité !

Poser des questions en direct, regarder les produits, tester les teintes, challenger les choix.
Bref. Très sympa. Une bonne idée qui m’a donné envie de faire un compte rendu à la hauteur de ce petit évènement de communication.

Je vais vous donner quelques infos en avant première, car la presse féminine et beauté n’est pas encore au parfum… Attention donc : « VIP post » aujourd’hui sur Trends and Friends !

Pour ce post donc très sérieux, voici la présentation de la marque.
Pour les « commentaires originaux et les essayages folkloriques », je vous écrirai un 2ème post un chouilla plus tard, sur ce que je pense des produits à titre perso : car OUI, je les ai bien essayé. Of course.
Alors…

La marque, c’est 2B : 2B…Myself.
Pourquoi Myself ? Car le maquillage arrive dans la vie de nos jeunes adolescentes au moment même où elles se retrouvent en quête d’identité, à la recherche (à tâtons) de leur image et de leurs choix d’apparence.
Cette marque, 2B, au positionnement « FUN & COLOR », branchée sur le concept du « conseil beauté entre copines » (qu’elles croient souvent plus que Glamour ou Cosmo), se propose donc d’offrir différents styles à toutes ces différentes filles : Hémo, Gothique, Rock, Mode… le tout à prix plus qu’ abordable, avec des produits aux environs de 5 € en moyenne, ET de qualité (fabrication uniquement en Europe, et tests conformes).

Mais pas n’importe comment, ou simplement en suivant les tendances, même si cela reste fondamental dans le make up.

2B adopte une approche par tranche d’âge interessante à connaitre :

Les 13/15 ans sont ce que l’on nomme les « 1st time consumer », la première rencontre entre la jeune fille en fleur et le make up.
Celles-ci découvrent cet univers. Sensibles aux tendances des plus grandes, attirées par la mode, plutôt suiveuses mais très « aware », leur consommation de produits se résume principalement à ces 3 produits : Mascara noir, Crayon noir, Gloss. Pour elles, 2B créé des couleurs fraîches, des packs ludiques. Très au courant, il ne faut pas les sous estimer dans leur connaissances et attentes : ce sont elles qui dés 13 ans choisissent le rouge flamboyant pour les sorties ou délires, le vernis bleu tout juste référencé ou même, plus surprenant, le crayon pour yeux ROUGE, dernière apparition trendy du segment, encore même vénéré chez Vogue... Eh oui, rien que ça !

Les 16/18 ans : le « Cœur de cible » comme on dit en bon marketing. Ce sont celles qui ont déjà essayé, celles qui connaissent leur style et fond des choix assumés, celles qui commencent à maitriser la technique, celles qu’il ne faut pas décevoir !
Il s’agit alors de les accompagner dans leur maquillage quotidien et d’occasions plus particulières. Mascara waterproof, blush, poudre soleil, eye liner… Elles complètent leur gamme. A 2B de les garder dans ses filets… Car la consommatrice ados de maquillage est avant tout une « switcheuse » professionnelle, et une dévoreuse de nouveaux produits !
2B ce n’est pas moins de 300 à 400 références aujourd’hui, mais surtout 28 nouveaux produits par an sur 14 collections (2 produits par catégorie) ! Un véritable marathon d’idées et d’innovations pour tenter de perpétuellement combler ces dames.

Les 19/25 ans : c’est le grand virage ! Changement de vie (étudiante), indépendance financière (job d’été), mobilité (permis de conduire) et autres nouveautés. Gros challenge pour les marques qui vous ont choppées au collège de vous garder et de continuer de vous séduire.
Mais cela reste possible ! Packagings plus épurés, gamme de teint, mascaras plus techniques, eye liner de qualité. Bref. L’offre s’adapte, s’élargit encore un peu, pour prendre par la main sa consommatrice devenue presqu’adulte, et continuer un bout de chemin ensemble.

Il ne faut pas oublier que 2B fait déjà tout ce qu'elle peut en rayon pour ne pas se faire oublier !
Sa spécificité : des meubles en linéaire qui claquent et des produits qui se rappellent à votre bon souvenir.
Vert fluo comme le pack/capuchon des vernis, les meubles horizontaux ne sont pas faits pour faire du chiffre (il a été prouvé que les meubles « table » font plus de CA grâce au gain significatif de place), mais bien pour que vous retrouviez votre marque parmi 100 !
Et à priori, ça marche ! Les packs « flashy les coloris » accompagnés par ce merchandising osé sont une des clés de succès connues de 2B.
Autant vous dire que quand ils vont arriver en magasin, vous le saurez…

Aujourd’hui, 2B réalise 7% de PDM Volume en Belgique + Luxembourg, où elle est installée depuis 8 ans. Elle est également présente en Angleterre et en Allemagne. Arrivée en Hollande il y a seulement 3 ans, la marque progresse bien également.
Prochain objectif : LA France ! Lancement en négo pour fin 2009 / début 2010 les filles !
Cocorico ! Marché de la mode et de la beauté par excellence, et pourtant pas de marque adolescente de make up vraiment et clairement identifiée en tant que telle pour l’heure. Un beau challenge, donc, en perspective.

Que pourrez vous y trouver en fait :
- VERNIS : Très branché, la gamme est large et de qualité, un vrai concurrent des marques existantes sur ce segment. Du turquoise au Violet tendance 2009, vous y trouverez de quoi vous y éclater. Même un vernis « Black Light Effect » pour vos nuits les plus folles au VIP. « Shine shiny shine » !
- LEVRES : Gloss, Rouges, tout y est. Et cela fait près de 10 ans que 2B possède même un « rouge NOIR » en ligne avec le style Gothique très en vogue chez les jeunes. (Et ça marche aussi pour Halloween)
- MASCARAS : Basique, Waterproof (très beaux packs bleu turquoise), Ultra Black à la brosse intéressante, et couleurs originales (bleu, vert, gris…), vous devriez trouver votre bonheur
- YEUX : Palettes qui suivent fidèlement les tendances. Cependant, de par sa cible, les couleurs ne sont pas flashs, elles. Souvent « métalliques » en finition, relativement estompées, elles restent sobres. Maquillage de nuit : à travailler…
- TEINT : Blush et poudres de soleil en règle ! Mais pour les packs… : léger effet « produits solaires » avec un packaging en plastique orange qui a le malheur de faire légèrement cheap malgré des produits corrects (dont un teint « Minéral » naturel). Un point à améliorer convenu ?...
- AUTRES : Eye liner feutre ou pinceau ou deep, khôl plus ou moins gras, très très bien.
- ACCESSOIRES : pince à épiler super sympas, miroir, brosse, taille crayon, etc. De quoi vous faire une jolie p’tite trousse de maquillage à glisser dans votre pochette de « dame du monde ».

Voila. Loin des codes noirs du secteur tels que Chanel, Make Up, MAC ou encore Manhattan, 2B arrive en fanfare avec ses couleurs funcky et son sourire ! Dans de multiples collections à découvrir.

Très bientôt, à priori, dans vos rayons Mesdemoiselles.
Gardez l’œil de biche ouvert !

Site de marque : http://www.2b.eu/

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Info complémentaire du 13 Octobre :
2B sera présent au "Viens dans mon dressing" avec un atelier vernis gratuit :
SAMEDI 17 OCTOBRE 09
12H/20H
Vente Privée de Créateurs / Braderie & Ateliers Beauté
LA COUR DES MARAIS
81 RUE DES ARCHIVES - 75003
Métro Temple / Arts et Métiers
See U there !

mardi 6 octobre 2009

Mise en beauté mensongère



Il y a quelques jours, j’étais à une réunion de fan(e)s exclusives du secteur des cosmétiques. De celles qui tiennent des blogs dessus, même, pour être plus précise. Bref. Accros ou professionnelles, sentimentales du rouge à lèvres ou collectionneuses de masque d’argile : nous étions quelques unes au rendez vous.

Ca papotait dur nouveautés, révolutions et innovations ! Attendez, lisez ça :
- « Le mascara vibrant : quelle arnaque en boite alors ! non mais sérieux. S’ils n’ont rien à proposer, qu’ils la mettent en veilleuse en attendant de nous trouver un vrai truc ! »
- « les filles ne savent pas comment appliquer leur fond de teint. Il faudrait plus de vidéos en ligne pour éduquer les jeunes filles et jeunes femmes. C’est la partie la plus hard d’un maquillage de jour ou de soirée ! »
- « le bio, ouais… je m’y intéresse surtout parce qu’on ne peut plus passer à côté. Pas par passion ou fanatisme. C’est juste que, ça pèse lourd dans les nouvelles marques qui sortent. On peut pas y échapper ! »
- « t’aurais pas un plan pour avoir un vernis qui dure plus de 36h toi. J’en ai marre… On dirait tout le temps que je viens de faire la vaisselle au bout d’un jour ! et encore, la vaisselle : avec de la javel alors !!! »
Bref. Des gonzesses ! Des vraies, des pures, quoi ! Presque « Rock’n roll » dans leur démarche, tellement à fond ! C’était beau à voir !

Et puis, à un moment : silence.
Ce genre de silence où, tranquilles en train de parler, 2 filles se rendent doucement compte que les duos formés aux discussions et débats enflammés sur le vernis bleu foncé ou le gris de chez OPI s’arrêtent : les unes après les autres.
Elles se sont retrouvées toutes 2, seules à parler.
Un hasard ? Certes, mais... instructif.

Nous rions donc, et celles-ci, se sentant obligées par conséquent de reprendre leurs différents points devant l’audience toute ouïe nous expose le débat.
Une maquilleuse s’étonnait en fait, devant l’autre, que les produits qui sont utilisés pour le shooting des magazines qui réalisent toujours des photos sublimes sur des filles sublimes devant des décors sublimes : ne sont PAS les produits qui sont mentionnés dans « Mise en beauté » en bas de la page, - après le nom de tous les créateurs de mode que le mannequin porte, oui -.

Nous avons toutes du mal à croire ce que l’on vient d’entendre. Et toutes, avec notre propre style, demandons confirmation du propos. En gros, ça donnait, toutes d’une seule voix : « Tu veux dire que les magazines NOUS MENTENT ???? »
Les murs se taisent. Suspens. 1 minute, 2 minutes.

Jack Bower, verdict ?
La fille « du milieu » nous répond enfin : « Ben oui. Oui, on est payés dans les magazines pour mettre le nom des produits qui ainsi se paient en définitive une publicité de manière différente, ou détournée. Mais oui, les produits du shooting ne sont pas toujours, voire très rarement au mieux, ceux de la vraie photo. C’est comme ça. Mais attention les filles : je n’ai rien dit !!! »

Tout le monde hallucine.

Alors voilaaaaaaaaa…. Les trucs qu’on se colle sur la face pour ressembler aux bombasses sur papier glacé, c’est dead avant même d’avoir commencé : tout est biaisé ! « On n’a pas le matériel ! » - sans parler de la tête (laissons tomber le corps, ok ?) -
Quelle infamie ! Quelle tristesse !
On nous fait croire, et puis…

Alors les filles : si quand vous appliquez par tapotis le gloss de chez X ou Y sans que cela donne le brillant escompté, si le gris de la photo ne ressemble en rien à celui que vous venez de vous mettre sur la paupière mobile de la marque Z désespérément 20 fois plus foncé, ou encore, si le teint frais et nature de la fille de l’est qui vous fait de l’œil en couverture est inatteignable malgré 2H passées à faire des essais : c’est (juste) nor-mal !

Et ben nous voilà bien barrées… (ou rassurées, tu dis ??)

Quelle éthique. Si même la publicité se met à mentir…
Ah, ça a toujours été le cas ? Non ?!! « On m’aurait menti ? »…
Mazette...

lundi 5 octobre 2009

Insomnie, mon amour


Réveil 1H20. Réveil 3H40. Réveil 6H47.
Je me lève. Ras le bol ! je suis trop réveillée pour ne pas aller faire un tour dans l’appart.
Je dessine un truc, en note un autre.
Je reviens me coucher. Je caresse la tête de mon chéri qui dort et sourit. Bien. Moi : toujours réveillée.

Insomniaque !

Depuis quelques semaines, ce qui pouvait avoir été de l’insomnie de grossesse – voire précédemment une insomnie de ‘soucis’ – s’est transformé en insomnie de production !
J’ai des projets plein la tête, des idées qui fusent, des concepts qui tournent en boucle, des envies qui surgissent de partout !!! Un vrai feu d’artifice !
Souci : c’est toujours la nuit – ou sous la douche ! exact ! -. Mais là, c’est plutôt la nuit.

Je me souviens alors de cet article, assez ancien, d’un personnage (reconnu : psychologue ? médecin ? écrivain ? psychiatre ??? je ne sais plus du tout !) qui vantait les mérites du « ne rien faire » pour « mieux et plus faire ».
Comment, comment ?
Il apparaitrait et serait vérifié que le fait de prendre des vacances, de glander, de ne rien faire, permettrait de structurer nos pensées et d’en tirer par la suite la substantifique moelle ! Si. Vous avez bien lu : SE PO-SER ! Le vide avant le plein, en quelque sorte.

Vous avez tous déjà entendu que la nuit, on assimile bien ce qu’on a lu juste avant de dormir. Les choses se mettent dans les bonnes cases, et les idées s’organisent par sous groupes. Bref. Vous faites le boulot d’analyste sans effort et sans vous en rendre compte dans votre jolie caboche.
Rappelez vous : les plus futés et fainéants d’entre vous lisaient les leçons d’histoire géo juste avant un gros dodo, histoire que les infos se collent au cerveau plus vite ! Moi oui.

Idem dans la vie. Et je pense que ce n’est pas faux.
En tous cas, c’est bien souvent que se vérifie que "la nuit porte vraiment (son) conseil". Et que les idées et les débats qui me/nous pourrissent la vie le jour trouvent leur solution – ou leur début de réponse ! – en pleine nuit.

Le problème aujourd’hui reste que le fait d’entrevoir la lumière à toutes mes questions du moment me réveille en plein sommeil ! Là, j’avoue, ça saoule un peu.
La journée, je ne bouge pas des masses alors je lis, je lis, je lis… Forcément ! Le soir, mon cerveau est en totale ébullition !
Du coup, je prends sur moi et j’essaie de me servir au mieux de ce que cette nouvelle tendance m’apporte – autre que des cernes -.
- Dessin industriel sur des nouveaux types de packs (dernière trouvaille ce jour à 3H40)!
- Idée de nouveaux produits technologiques dans le cadre de la minceur technologique à domicile.
- Nouveau produit autour du capillaire.
Bref ! Un truc de dingue…

Le tout est de savoir si tous ces insights trouveront un jour quelque débouché que ce soit…
J’ai décidé d’aider.
Je déjeune semaine prochaine avec un pote dans le secteur du packaging pour en parler, et prend un thé avec une amie d’une boite de beauté pour échanger.
(Après tout : qui ne tente rien, n’a rien !!!)

Et si la fortune venait en dormant ???
Ah ben ! "Si ça vous aide pas à négocier votre prochaine quinzaine aux Maldives auprès du big boss tout ça, hein ?"
Ne me remerciez pas ! C’est gratuit. La vérité, ça m’fait plaisir !

vendredi 2 octobre 2009

The September Issue : un reportage édifiant. A voir.



Je sors tout juste du si fameux "The September issue" (primé au festival de Sundance). Oui, celui même qui filme (enfin) Anna Wintour. Comme une femme. Humaine. Qui n'en dit jamais trop - ni pas assez -...
Mais plus que cela, ce reportage, qui met en scène bien d'autres personnages, dessine une vraie ruche : une organisation pyramidale, des premiers rôles et des seconds, jusqu'aux figurants.

Anna, la reine. Dans son ombre, Grace, personnage complexe et passionnant.
On se demande pendant un long moment pourquoi tant de focus sur elle - ok, 20 ans ensemble chez Vogue, ça rapproche ! mais encore ? - et puis la Lumière arrive, en fin de pellicule... Superbement amené.
On croit que Anna est son Pygmalion? Que nenni?
On pense alors qu’elle fantasme légèrement son pouvoir au sein de la rédaction? Encore faux....
Attendez de voir. Subtil.

Et ce grand black too much, et sa montre Piaget des années 60’s sur son cours de tennis, ligoté dans ses logos LV, caricature de la mode : ce qui décrédibilise le secteur? Pas si simple.
La mode (se) doit (de) rester excentrique, unique, extra-ordinaire au sens propre !!! Sinon, où trouverait on tant de magie. Et tant de féérie qui en font le charme évident.

Ah. Egalement en direct, un Mario Testino qui en prend sérieusement pour son grade !... Juste amusant.

Et puis le démonstration. Qui se déroule, telle un ruban… Tout au long du reportage.
Anna Wintour a su faire ce que tout créateur d'une marque rêve de faire : industrialiser un mythe...
Un boulot monstrueux, méticuleux, talentueux, et un nom, VOGUE, incarné par une femme au pouvoir de décision absolument remarquable!
Auparavant glaciale et autoritaire, extrême, elle en parvient à devenir touchante. Très fort ? Surtout très juste. Le ton est parfait. Objectif .

D’un reportage que l’on croirait par avance léger, voire « bécasse », plein de robes à paillettes et de froufrous ridicules, dans le style des gens comme dans les vêtements, le metteur en scène nous apporte bien au contraire un éclairage édifiant de ce que ce business peut représenter, et tout ce que ces gens doivent porter pour faire naitre « une œuvre » : présenté comme tel, le VOGUE de Septembre ne vous apparaitra jamais plus comme un simple magazine. Croyez moi.

Nous sommes alors bien loin du « Diable s’habille en Prada » - et de ses pires arrangements hollywoodiens -. Et je comprends alors tout le « pourquoi » de Anna qui fut bien heureuse de ce documentaire pour rétablir une vérité tout à son honneur.
Loin d’être humiliante, elle se découvre en excellent chef d’entreprise. Une femme qui laissera son empreinte. Et on a juste envie de lui dire : « Chapeau ».

jeudi 1 octobre 2009

"Nos poils sont nos amis, il faut les aimer aussi..."


L’autre jour, en passant devant le marchand de journaux, je n’ai pu résister à acheter le Spécial « ADOS » de l’Express.
Je n’ai toujours pas eu le temps d’en lire les dernières lignes (allez savoir comment je suis overbookée coincée chez moi 24/24 ! le net me tuera… à défaut d’Omar).

Pourtant, il y a un sujet qui ne m’a pas échappé.

Comment ne pas remarquer combien les ados de nos jours haïssent leurs…poils ! « Génération NO HAIR ? C’est clair ! » serait un bon slogan pour les « nés après 1980 ».

Sans en avoir l’air, je vérifie très discrètement ces propos auprès des 3 adolescentes / jeunes filles que je connais dans mon immeuble (baby sit’, et petites sœurs) en évoquant, sur un ton amusé (pour ne pas paraitre trop ring’ !!!) cette obsession en question !

Verdict : vérifié.
Celle de 15 ans arrache frénétiquement le moindre poil sur ses jambes blanches à la pince à épiler (greffée dans son sac) ! celle de 18 ans avoue que les épilations sont toutes « totales » (sans rentrer dans le détail. par pudeur ?). La dernière, plus libérée, me confirme comment elle en est arrivée doucement mais surement à s’épiler de la tête au pied, à la cire, à l’épilateur, bref, tous moyens à portée de main envisageables, pour ne jamais avoir un poil sur elle ! et « impossible de revenir en arrière maintenant ! beurk ! ». J’écoute… fascinée par tant de radicalité…

A lire le reportage, certaines remarques donnent tout de même quelques frissons.
« Pour respecter les standards du X » (!!!) étant l’argument d’une jeune fille du lycée… « Le moindre poil fait débander les mecs » (gloups...), lance une autre lycéenne…

Waouh… je ne savais pas que cette phobie avec des cotes sexuels aussi « avancés ». Brrr…

WHAOUH ! dans 1 mois et quelques je suis sensée mettre au monde une petite fille : elle aussi voudra t elle respecter les standards du X en ne concevant plus autre chose que l’épilation intégrale du maillot ?
Houh, my god… Et quoi d'autre ?!...

Faut croire.
Car si nos mères parvenaient encore (et non, je ne cautionne pas, hein !...) à se balader avec des robes ouvertes et en maillots bikinis sur les plages aisselles velues sans complexes : nous, c’est NO WAY !
Quelques années après, le standard de nos enfants : « lisse comme un galet, sinon, rien ! »
On avance, on avance…

Je repensais alors, hier soir, en refermant le magazine, à la scène de Laetitia Casta dans « Le grand appartement » (film « boboland » mais sympa).
Levant son aisselle et découvrant ses poils sous ses bras si fins, elle demandait à une autre fille ce qui pouvait bien avoir fait que notre société ait convaincu toutes les femmes de cette planète que le poil était notre pire ennemi. La Nature nous ayant ainsi faites, elle évoquait l’hypothèse intéressante que c’était l’homme qui, au travers de ce code (cette dictature, oui ?), avait ainsi fait de toutes les femmes leurs petites filles, IMBERBES, parfaites, lisses et bien soumises !

Je ne sais pas exactement de quoi il en retourne. Je ne suis pas psy et encore moins sociologue.
Qu'en dire ?
Qu'alors, le segment beauté « dépilatoire » devrait donc avoir encore de beaux jours devant lui…

A méditer !