mardi 22 février 2011

"Miss Dior Chérie" par Sofia Coppola : ça donne quoi ?




Encore elle ?! Oui, encore elle ! (voir ICI pour le visuel)
Je l’aime beaucoup, vous l’aurez compris (et, je précise, c’est SUPER rare les filles que je trouve au top).

Voila LE film Miss Dior Chérie, réalisé par Sofia Coppola sur une musique « bien de chez nous » !…

Classique et beau. Peut être un tout petit peu trop classique ?
En tous cas, cohérence totale après Marina Lynchuk : profil coquin mais lisse, suffisamment classique et parfait pour ne faire « que » sous entendre l’espièglerie d’une demoiselle (une « chérie » !) qui deviendra Dame du monde… (si j’ai bien compris le message, hein !!)
D’ailleurs la musique renforce ce côté rebelle sans en avoir l’air. Le feu sous la glace…

J’aime bien.
Je la trouve « juste » : pas too much, pas niaise.Ca fonctionne.

Petit regret d’absence totale d’un grain de folie qui aurait marqué le coup ?Ben oui, mince : même si la marque passe avant l’égérie, ce sont tout de même les premiers à avoir convaincu Portman de rejoindre le monde gigantesque des icones de beauté.
Mais bon, ça confirme aussi ainsi la donne : Dior reste le Héro, pas le mannequin. OK, c’est noté chef !

A voir et revoir, donc.

lundi 21 février 2011

Test : le petit dernier, "Universal Lip Glow" de L'Oréal



« Quoi de neuf chez L’Oréal ? »
« Du sur- mesure ? Incroyable ?! »

Alors, t’affole pas mamie, c’est pas tout à fait du sur-mesure mais on s’en sera approché un peu dirons nous…
Pas rabat joie aujourd’hui, je vais quand même dire que, moi qui suis assez dure en ce moment avec les innovations qui n’en sont pas, et d’autant plus quand ça vient de chez L’Oréal qui a le don de vouloir nous faire gober n’importe quoi, là et bien… : j’ai (bien) aimé !
Bah si. Ca arrive faut croire !

Le seul truc c’est qu’ils cherchent le bâton pour se faire battre en mettant le focus sur le terme « sur mesure » je trouve… Explication :

Quand j’ai reçu STUDIO SECRETS Professional Universal Lip Glow (Rose à Lèvres Universel), on me le présentait comme un Rouge qui s’adapte à votre carnation ! Alors ça oui, ça sonne vraiment comme du sur mesure ! Mais, en fait, il s’est avéré que c’était un (trois quart) mensonge. « Mince, dis donc ! »

Dites moi si je me trompe : ce qu’on comprend quand on vous dit « s’adapte à votre carnation » (encore plus fort que « sur mesure » !), c’est bien que chaque rouge sur vous est unique car votre carnation est unique ; et puis, si on creuse un peu, on s’imagine déjà un truc dont la couleur dépend directement de votre concentration en mélanine, ou un truc dans le genre, un truc qui vous colle à la peau au vrai sens du terme, qui vous est propre ! Non ???

En fait, non : « c’est pas ça » !
Testez, vous verrez que je ne fais pas « que » ma mauvaise langue : prenez une feuille de papier blanche, tracez des zigzags comme vous voulez avec votre nouveau Rose et attendez. La feuille deviendra Rose aussi, au fur et à mesure du temps. Sans aucune lèvres ni moindre bout de peau en support !
Ce n’est pas du « sur mesure du à votre peau », mais à l’oxydation à l’air (cf. réflexion sur la couleur vs l'humidité des lèvres...) ! Différent, non ?...

Alors bon, « c’est pas qu' c’est pas bien » ! C’est juste que « c’est quand même un peu tricher », voilà. Non ? Pas d’accord avec moi ?

Mais alors, pourquoi ai-je dit quand même « J’ai aimé » ???

Parce qu’au-delà de ces arrangements avec la description produit marketée abusivement, et l’attente générée (et ici déçue), il y a le produit en lui-même par rapport aux autres.
Et là, si « en absolu » il peut potentiellement être déceptif, en « relatif » il a plein d’atouts !

Plein. Il ne coule pas, la texture est effectivement super agréable et laisse les lèvres hydratées, il y a un effet surprise avec le tube gélifié transparent assez beau, le rose est joli, brillant mais discret, et surtout il accroche et ne part pas ! J’ai fait une présentation orale de 3H pour le boulot, et je suis ressortie maquillée comme j’y étais entrée, avec le même joli rose flashy ! Magique quand même !
Et puis avouons : le fait que la couleur apparaisse au fur et à mesure reste forcément un peu amusant ! (Bah oui)

Alors ? Quel bilan pour ce petit nouveau ?
Allez, … sauvé au rattrapage ! Ca vaut bien ça au minima. Ne soyons pas rat !

Preuve « sur le terrain » : je le maintiens bien au chaud dans mon sac. Et j’adore le petit regard curieux des filles autour de la table au resto qui zieutent méchamment ce truc tout bizarre sans couleur, effet « ovni » assuré, qui vous fait la bouche bien glamour !

Ouai. Bon... je l’aime vraiment bien en fait.
OK. Adjugé « adopté ! »


DESCRIPTION PRODUIT :
Un rose à lèvres au raisin translucide qui révèle une couleur unique au contact des lèvres : un résultat sur-mesure pour un rose qui vous ressemble.

COMPOSITION & ACTIONS- Une couleur sur-mesure : la couleur se révèle graduellement selon le degré d'humidité des lèvres. Cette teinte unique est obtenue grâce à la présence d'un colorant liposoluble qui laisse un fini naturel et brillant sur les lèvres.
- Une transparence inouïe : l'incroyable transparence du stick est due à la combinaison de deux agents de gélification et à l'absence de cires. La texture est ainsi très légère à l'application.
- Une texture fondante : la formule associe une huile émolliente à un polymère brillant pour une texture fondante et confortable. Elle renferme également un extrait de grenade connue pour ses propriétés antioxydantes.Résultats : Le Rose à Lèvres Universel laisse un effet naturel, brillant et gourmand sur les lèvres. Un rose bonne mine sur-mesure.


vendredi 18 février 2011

Natalie PORTMAN : Egerie (parfaite) en Miss Dior



Toujours aussi sublime. As usual...
Sans commentaire.

Si. Peut être juste que le travail de coloration est signé Christophe Robin. Et que j’aime beaucoup d’ailleurs !

« Ah, puis-je me réincarner un jour en Natalie Portman » : prête à devenir Bouddhiste s’il le faut, tiens…
(soupirs)

Allez ! Revenons à la réalité…

Bonne journée tout le monde !


mercredi 16 février 2011

TALLY WEIJL vs Bianca BALTI (ELLE) : débat sur les codes actuels du SEXY

Bianca Balti

Dernière campagne TALLY WEiJL

Hello tout le monde,
Avez-vous vu la nouvelle campagne de TALLY WEIJL avec Alexandra Richards ?
Il y a un moment on entendait parler de cette nouvelle « petite » marque qui monte qui monte…
Personnellement, je n’y avais pas encore prêté attention jusqu’à ce que je reçoive les visuels.

Pas dans la cible ? Il semblerait qu’il y ait un peu de ça…

Je regarde le CP. Surprise sur prise…
Je découvre que la marque joue le créneau Bimbo et Playmate en filigrane. Tout y est ! La chevelure, la posture, la mise en situation, la référence au rose bonbon, les bouts de chair apparents .

Gloups. Aie. Pas ma came…

Alors ?
Alors je me demandais quels étaient désormais les codes du Sexy, en fait !
Est-ce qu’ils pouvaient encore de nos jours jouer sur ce créneau là, vieux de décennies et relégués aux plages de LA ou à l’émission culte Play Boy Girls (tout du moins, dans mon esprit !!).

Là, pause.
Réponse estimée : Sans doute.
On voit encore tant de bouches pulpeuses dégoulinantes de Gloss et des dentelles de dessous plus ou moins chics qui se baladent sur les abribus…

Si Guess reste la référence sur le créneau Sexy en diable "HOT", je lis et relis ce matin le dernier ELLE : Bianca Balti, superbement mise ne scène en simili de Sophia Loren ou Claudia Cardinale ! Bouche rouge sur le shooting, bretelles de soutiens gorge apparentes, taille haute et vernis oranger sur une autre photo, chevelure épaisse et regard provocateur. Superbe.

Oui, le sexy et la femme fatale sont bien de retour alors.
Une femme qui a « quelque chose de plus » : elle a fait le tour de la question et elle maitrise désormais les codes de la séduction…intelligente. Egale de l’homme sur presque tout, elle lui vole désormais la vedette en sachant comment le manipuler à des fins d’autant plus précises et calculées ! On aime.

Alors, après avoir conclu que Bianca Balti allait certainement faire partir de ma Blogroll Photographique, je me retourne vers les visuels TALLY WEIJL.

Non. VOILA, c’est ça : il y a « Sexy », ET « SeXXXy ».
Si la femme affirmée et assumée fait envie, la décolorée aux seins pigeonnants ne me dis rien. 0 inspiration, sorry !
Quoi alors ? Besoin que ça sente (au moins un peu !) les neurones ?

Je ne sais pas au final. Question d’âge ou de tendance : je n’en sais fichtrement rien les amies !
Toujours est il qu’à mon âge (34 ans pour info), la gamine qui sent les phéromones ne me permet aucune projection, et TALLY WEIJL ne me verra donc jamais dans ses rayons.

Comme quoi : pour toute idée c’est dans la réalisation que la différence fait l’accroche, … ou pas. D’un même point de départ, 2 routes, 2 marques, qui ne se croiseront jamais peuvent naitre !!
A bon entendeur (marketing), salut !

Mais restons ouverts ! Il en faut toujours et encore pour tous les gouts ! Démocratie oblige, et ça, la démocratie, c’est pile poil dans la tendance et l’actualité !! Pas vrai ?!



mardi 15 février 2011

Katie HOLMES en Jackie O : projet avorté ?...



Je ne suis pas très « people » de nature. A part pour les vacances et faire la crêpe en lisant 3 conneries genre Public ou Gala.
Non , je préfère en général me gaver de magazines déco ou de trucs plus intéressants. Bon, allez, parfois le Elle ou Grazia, quand la couverture (comme la dernière de ma chouchou Portman, obviously !) me fait craquer.

Pourtant, cela ne m’empêche pas d’avoir quelques préférences « peoplistiques ». Eh bah oui.

J’en ai d’ailleurs largement illustré ce blog il faut bien le dire… Pour un style, une allure, un charisme, un tempérament, ou simplement une « bonne gueule ». Ca, ce sont « les » privilégiées.
Après, il y a la catégorie en dessous : les protégé(e)s.
Genre ? Ben…comme le montre l’en tête, vous l’aurez compris, genre… Katie Holmes.

> Un jour elle vous fait un peu pitié à suivre yeux totalement clos Victoria Beckham dans le look alors qu’elle semblait sortir de l’enfance 2 jours avant,
> Des jours elle vous attendri avec sa vie version « grand bazar scientologique (qui fait à moitié peur parfois) » avec son « ex sex symbol -devenu dingo » de mari,
> Parfois elle vous semblerait presque proche, quand elle se ballade attendrissante avec sa chipie-peste de Sury en maman presque ordinaire,
> Et puis des fois, elle vous inspire en bonne icône people, avec ses looks boyfriend, et on aime aussi !

Bien. Et la comédienne ? Ah oui …
Ne serait ce finalement pas LA que le bas blesse , sans même vouloir être blessant.

Aspirationnelle pour une génération entière dans Dawsons, élue à la même époque « Teen choice award 2005 » pour « Piece of April », dur dur de dire quel film lui a permis de nous inspirer à nouveau à ce point 15 à 20 ans après.

Alors ? La chance semblait tourner ?…
Je suis allée voir les photos et l’extrait (VOIR ICI « The Kennedy’s Trailer ») de la mini série en 8 épisodes « The Kennedy’s » !
> Elle y sera JACKIE O annonce t on !

Et là, à l’écran, une vraie surprise : la ressemblance est troublante, le physique mutin, classieux, sérieux mais aussi léger, touchant aussi, de Jackie O.
Un rôle sur mesure ? Une occasion pour cette chère Katie de remonter au devant de la scène ?

J’étais contente de voir qu’ elle revenait à la TV avec un rôle qui ne peut en aucun cas, du fait de l’histoire et du personnage, passer inaperçu.
D’autant plus contente que je suis une fan de Jackie Kennedy / Jackie O.
Une des femmes qui ont certainement influencé des destins en grand nombre
: liberté, courage comme soif de vivre sur la fin, indépendance déguisée, intelligence maitrisée, caractère et talent, petite révolution stylistique. J’ai toujours eu un faible !

Et puis, revenir par la TV : une erreur ? Plus maintenant ! On sait désormais que les séries sont des films en soi, et que scénar' comme intrigue valent bien un bon polar, et acteurs comme réalisateurs font des va et vient, très à l’aise, entre ces 2 formats. Bref.

Mais ? Mais l’histoire pourrait s’arrêter là…
Les lobbies américains, forts et puissants, semblent bien avoir gagné :
la mini série dont un des objectifs était de montrer les Kennedys sous un autre jour ne devrait pas être diffusée.
Pourquoi ? Pas en ligne avec l’histoire, ou plutôt celle qu’on désire protéger. Trop éloignée de celle que l’on a montré pendant toutes ces années. Et que l’Amérique bien pensante veut protéger.

Honnêtement, je ne suis pas certaine qu’on fasse tomber un mythe juste comme ça, juste par une série. OK pour vérifier que toute mémoire n’ést pas inutilement salie. Mais de là à tout annuler ?
Bref, c’est l’Amérique, quoi !

En tous cas, nous ne verrons sans doute pas Katie en lunettes mouches de l’époque, sous ces petits chapeaux signés Jackie, ou dans ses petites robes pastel qui lui allaient si bien, à elle. Non. Dommage…
Quand même bien déçue sur ce coup là…

Allez Katie ! Ce n’est pas grave. Le vent tourne et la chance viendra. Courage.
NB / Post de fin de journée : Suite au commentaire de So (lire commentaire), il semblerait que la série puisse être finalement projetée ! A suivre, en direct sur les petits écrans, donc !...

lundi 14 février 2011

CHANEL communique en "gamme" !

Ca change, c’est frais, fun et ça fonctionne.
Que demander de plus !
(peut être davantage de rêve ? May be)
A vous de juger :



Bonne semaine !!

jeudi 10 février 2011

Cosmétiques : "Les petits, dehors" ?!

Boutique AEPURE - 75006 - qui a fermé ses portes fin 2009
Si la déclaration des droits de l’homme mentionne clairement « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », il semblerait qu’on en soit très loin dans le domaine cosmétique…

Vous vous souvenez d’Aépure, dans le 6ème arrondissement ?
Nous étions quelques unes, suffisamment nombreuses, à être bien désolées que ce concept - que toutes avions imaginé à quelques (superbes !) détails près - ferme. Aussi vite, fin 2009. Car il n’aura fallu que quelques mois pour achever la bête ! (C'est dire.)

Pourtant, quelle belle vocation.
Au-delà de la potentielle 1ère couche parisiano-parisienne d’aimer et de faire exister des marques « de niche », le concept proposait aussi de manière plus intéressante une « alternative ». A quoi ? Aux blockbusters, au marketing d’argent et aux durs clichés du secteur.
On aime le droit d’aimer autre chose. En tout cas, d’avoir le droit de se poser au moins la question.

Pas facile d’exister quand on est petit
face aux investissements média et du terrible rouleau « Parce que vous le valez bien » et consort. Mais sans tirer toujours sur les mêmes (trop simple - souvent vrai) , idem pour les distributeurs qui jouent le jeu des marges avant et arrières et déroulent tapis rouges et offrent petits fours à ceux qui font péter le million.

Au dépend de la qualité ? Pas toujours n’exagérons rien ! mais de toutes manières, obligatoirement parfois.
Et puis pire : au détriment de cette fichue liberté qu’est la notre de vouloir aussi voir autre chose ! Voilà, c’est tout ! Ca devrait suffire.
Ben oui quoi. Qu’un seul modèle, ça ne s’appelle pas du totalitarisme ? enrobé de papier rose poudré certes…

Evidemment, certaines marques s’en sortent. Parfois aidées. Parfois en feintant :
> Développer l’international avant la France, sous d'autres systèmes ? Why not ! On commence à le voir sur quelques marques, qui se rendent compte que certaines dites « françaises » font leur beurre ailleurs.
> Chercher des circuits de distribution moins courtisés qui les recevront en toute neutralité ? Possible mais toujours moins simple pour émerger
> Tenter le jackpot en ouvrant corners et mini boutiques au-delà du show room ? Très cher et pas évident à gérer
Bref. Pas de solution miracle : chaque marque et chaque étape sa solution à murir et à customiser.

Mais quand on m'a dit aujourd’hui que Le Bon Marché a décidé de fermer ses portes aux marques niches et de sortir celles établies, j'hallucine pour le coup !

Le marché avait parlé de nettoyage dans les rayons, - principalement dans le sélectif d’ailleurs, mais même dans les magasins spécialisé en Bio ! -, en lunchant les petits pas assez rentables.
Mais ouvrir un atelier de marques niches, c’est tout un concept… Un parti pris, en fait. Une vocation peut être, même ! Justement celle du début du post : le choix, la chance, la justice là où il n’y en a pas (et où il ne peut pas y en avoir, vu le contexte, et le timing).

Quand on aime, on repère, on pousse, on aide, on encourage. Un peu comme une galerie repère son poulain, lui ouvre ses portes et son public, et l’aide à entrer dans la lumière.

Alors pourquoi se retour de veste ? Je ne sais pas. Quoi d’autre que des raisons économiques ? Parce que : ne me dites pas qu’ouvrir un corner niche ne fait pas assez premium, luxe ou expert. Ce serait un non sens. Si ? Non !

Donc, oui, on parle bien ici encore et toujours d’argent. (Quelle surprise !)
Dommage… Les plus belles histoires resteront éternellement celles du cœur, tous marchés, secteurs et marques confondus. Mais bon, trop idéaliste et rêveur pour notre époque, certes. Je ne me leurrais pas, j’écrivais juste « à voix haute »…

Allez. Je ne suis pas ici pour me lamenter. Certains le pensent ?
Non, vraiment (bon, un peu). Mais juste pour dire : Good luck à toutes ces aventures qui ne faisaient que prendre leur envol – en France-. La route était déjà longue, elle le reste.

En secret, je croise les doigts pour qu’un grand de la distribution ou de secteur ait prochainement les cojones de proposer cette alternative en géant, peaufinée, travaillée, super étudiée. Un blockbuster de niche !!! Concept osé. Ne serait ce même « que » pour s’amuser, s’en amuser.
Ben oui quoi, faut bien continuer de rêver…

Oui, j’aime bien les « leçons ». Quand elles vont dans le bon sens : celui de l’égalité des chances et du droit à la réussite pour les initiatives intelligentes et méritantes. On en est encore un tout petit petit peu loin. Juste un chouilla…

Heureusement que quelques exceptions nous montrent que tout reste possible, avec du travail et une bonne étoile, du talent et du dévouement : Garancia en est un beau. Erborian dans une moindre mesure mais avec intelligence. Absolution peut être, j’espère, et avec style. On en compte quelques autres.
Sans se plaindre, sans faire de vagues, elles tracent leur route, droit devant, et vers le haut…et émergent, doucement mais sûrement.

Chapeau bas, et encore plus en ce climat de réticence spontanée.

A suivre.
Et encore bonne chance aux meilleurs !

La Serie TV : un phénomène sociétal générationnel ?


Ce post est né d’une réflexion en direct de chez moi, pas plus tard qu’hier soir.
Je ne sais pas si vous la partagerez avec moi. Mais la voici.

Alors que la journée avait été bien chargée, j’étais bien contente de retrouver mon chéri pour un diner « debrief » de journée et points plus anodins : recherche d’appart, anecdotes des potes, et j’en passe.
Là, il est alors déjà bien 22.00/22.30H.
Alors ?

Alors pas moyen de se coller devant un truc qui dure plus de 2H type Le Prophète ou encore Benjamin Button pour y rester 2H15.
C’est pas qu’on n’aime pas les films ! mais à la maison, ça devient de plus en plus compliqué.

Pas envie d’enchainer la journée de boulot, le bain des gosses et le diner sans même s’adresser la parole ni échanger un regard. Et comme on est bien ensemble, ben…on cause !

Du coup, la majorité des soirées se terminent ainsi :
« Qu’est ce qu’on regarde ? «
« Une Série ?... »
« Ouai, carrément ! »
Voilà !

Inutile finalement que je traine mes guêtres en permanence au Virgin à chopper les derniers trucs en package de 3 DVD pour 10 euros quand ce n’est pas 5 DVDs d’un coup !
Ils sont tous encore sous cellophane dans la bibliothèque !

La Série TV : un phénomène média et (surtout ?) de société ?
C’est un peu le fond de la discussion qui a suivi suite au constat.
Nous, perso, on a conclue que OUI.
45 minutes L World ou de How I met your mother (en plus on s'marre !), c’est parfait !

On a même admis : “Même si dans L World y en a plein qui jouent mal et que le scénar’ est un peu bancal !”
T’imagine : une ode à un système qui autorise la médiocrité et on signe quand même , et avec le smile, s’il vous plait !
Ca c’est du business bien géré !

Le pire c’est que cela n’empêche même pas d’y passer 2H si un soir on veut se coucher un peu plus tard ! Suffit d’enclencher le mode « Boulimie » et hop ! vl’à 4 épisodes d’affilés regardés sous la couverture, le cerveau « off », à la cool, en passant un bon moment !
Presque magique, ce truc, en fait.

Je pensais que la Box avec la VOD allait combler ça ! Mais pas vraiment. « Pas », même.
Bon, sauf exception. On a regardé Bus Palladium il y a une semaine : scotchés et on a adoré.
Top. Mais globalement, « ça ne marche pas pareil » !

Et puis, y a tellement de merdes sur la VOD !!... On en a écumé quelques unes ! Du coup…
Alors qu’avec les séries : rarement déçus par rapport aux attentes. On est en terrain connu, chez nous, dans un univers auquel on est déjà habitués… Trop facile.

Bref.
En tous cas, nous, on est Serie addict. Confirmé ! Et pas parce que ça fait jeune, ni parce que c’est dans l’air du temps : non non, bien parce que ça correspond à un besoin.
N’est ce pas là le summum irrévocable d’une bonne raison marketing et d’un positionnement concret ?

Et pour les films ? Et bien, on s’échappe au cinéma
finalement.
Moins souvent, mais certainement avec plus d’émotion. C’est « une sortie », un moment suspendu. A part. Différent. Et on le savoure.

De nouveaux repères qui se sont imposés d’eux même.
Et on aime bien comme ça !
Alors.


mardi 8 février 2011

IROISIE, ou l'application directe du "So What" marketing...


J’ai assisté hier à la présentation du lancement d’IROISIE par leur Agence de Communication. Le produit est beau, le pack surtout, Or et blanc, les fragrances soigneusement choisies…
Barbara la directrice avouait tel un pêcher mignon que c’était un vrai coup de cœur.

En fait, comme vous pouvez vous en douter du coup, je ne l’ai pas encore testé. Mais j’écris, là, car mon sujet est ailleurs…

Après avoir tracé joliment les gros et fins traits de cette nouvelle marque, sur un marché saturé, qui, comme nous le savons toutes, est semé d’embuches et de morts réguliers, je me demandais en secret ce que cette marque pouvait apporter de neuf.

Alors, j’ai osé. Osé poser la question : « Qu’est ce qui vous différencie ? Quel est votre point d’ancrage majeur ? Qu’est ce qui fait que nous allons vous choisir ? »
En bref, des questions marketing de base : quelles RTB (reason to believe), quelle USP (unique selling proposition), quel positionnement (les 4 piliers sans quoi rien n’est clair)?

Et là est arrivé le souci : « Il n’y a pas de point d’ancrage ! Au contraire : une marque, c’est un tout ! » Déjà là, j’ai un problème.
Puis la créatrice poursuit « Notre cahier des charges est clair : que le bio ne soit plus un cosmétique aux huiles essentielles aux senteurs fortes et peu glamour. On a voulu des textures onctueuses et des parfums subtiles. Notre priorité. ». STOP. Mais ça fait déjà bien 3 ou 4 ans voire plus pour les précurseurs que le bio est bien plus que ça.
Je n’ai pas vraiment écouté la suite et la fin.

Je me suis dit « Non. Non non non, ce n’est pas possible, PLUS possible ! de revendiquer un positionnement autour du Bio glamour. Notamment pour quelqu’un qui est référencé chez NO PEG : le paradis du Bio glamour et même de luxe !! Y a qu’à regarder le linéaire ! »

Car elle se revendique « de LUXE » avec des prix compris entre 22 et 55 euros : mouai, j’ai comme un doute, moi ! Quand on voit comment les prix du « Luxe » se sont envolés ! – et je me fais suffisamment la réflexion, en hallucinant d'ailleurs parfois… -.

Et puis, plus globalement, ça m’a fait repenser à tous ces gens qui pensent que « Le marketing, c’est avant tout du bon sens ».
Non. Il faut arrêter avec ça.
Il y a des méthodes, des vraies, qui marchent, qui ont fait leurs preuves, qui vous apportent beaucoup.

Avez-vous déjà réalisé un schéma de Porter en vous posant les bonnes questions ? Avez vous déjà rédigé un vrai Business Plan où vous deviez détailler votre Mix en vous justifiant, vis-à-vis des concurrents, des tendances, des dernières innovations, des attentes conso, de votre valeur ajoutée ? Avez-vous déjà écrit noir sur blanc ces fameuse RTB et USP en question ?

Jargon :oui. Bêtises : je pense loin de là.

Alors quand je vois combien il est difficile aujourd’hui de lancer quelque chose qui fonctionne, le conso étant saturé d’infos et d’offres attractives du matin au soir, comment pensez vous réussir sans vous poser 2 minutes et réfléchir. ET vous mettre à la place du consommateur lui-même !!!
Là, OUI, vous pouvez faire appel à votre simple bon sens ! Un bel exercice remis là où il vous servira le plus : vous comprenez le message ? vous trouvez ça innovant ? différent ? vous achèteriez ? vraiment ?

Ah oui bien sur. Il y a aussi l’argent.
Comment croire que Caudalie aurait pu continuer à perdre de l’argent pendant 4 ans si la marque n’avait pas été montée par Mathilde Catillard, ou encore si My Blend n’avait pas été montée par un Courtin ? Certes. Mais après ? Faut quand même bien avoir quelque chose à raconter qui tienne VRAIMENT la route, non ? Vous ne pensez pas ?...

Alors là ? Et bien, (le pire, c’est que ) je pense qu’il y a quelque chose : mais PAS du bio glamour qui sent bon et qui est référencé au Ritz !
Ca fait pas le boulot. Si ? Z’êtes surs ?

Il y a des histoires d’UNSECO, d’algues vertes, brunes et rouges avec des caractéristiques particulières, selon leur profondeur, qui s'expliquent donc, qui se racontent. D’air marin, d’évasion. D’ancrage local, simple, brut, vrai. De patrimoine.
Alors, appelez ça ALGUES3 (au cube) : c’est l’argument sur lequel toutes les filles se sont le plus arrêtées ! Pas le mannequinat ou les peaux atopiques , please… ET LA, on peut raconter un truc qui est VRAI, FORT, DIFFERENT, ACCROCHEUR. Certainement davantage di-ffé-rent !

Plus vendeur ? Après, il faut espérer et tomber sur un créneau porteur.

Mais faut CREU-SER ! Sinon, après, on ne peut pas en vouloir à tous ces gens qui nous disent « Ah ouai, mais la cosmétique, ça devient que du pipo, et y en a trop ! on s’y perd ». Et vous n’aurez pas le droit de vous plaindre.

Clarifiez. Positionnez vous. Accompagnez.
Bref : expliquez nous ce qui vous est passé par la tête et qui vous a (vraiment) fait vous lancer… Il reste toujours difficile à croire, quand on a été créateur de quelque chose, qu’il n’y pas de réflexion partiellement ou complètement aboutie derrière une telle aventure. (si c’est le cas, alors abstenez vous.)
Mais si vous y croyez, si vous le défendez ce projet : alors faites passer ce qui vous fait y croire, de plus fort, de vrai.

Prenez le temps pour ça : c’est un fier service que vous rendrez à votre marque qui ne demande qu’à survivre dans ce monde impitoyable de brutes, et de nouveautés continues…

NB : je reviendrai vous dire ce qu’il en est après test produit. Pour la vision pratique en prime . Puisque ça compte (aussi).
A bientôt, donc.

INFO : Toutes les informations produits + points de vente disponibles sur http://www.iroisie.com/
AJOUT DU 10 FEVRIER 2011 :
Bonjour à toutes, à tous,
Suite à des remarques de gens de mon entourage, je voulais simplement ajouter ce mot suite au Post sur Iroisie. Je tenais simplement à préciser que ce post était destiné à éclairer la situation de nombreuses petites marques qui se lancent sur un marché complexe et relativement saturé. Ce post ne vise donc pas à attaquer frontalement la marque Iroisie elle-même. Elle n’a servi ici que de base de réflexion et d’exemple à un certain nombre de cas et d’exemples que nous croisons régulièrement autour de nous. Ce petit mot a pour objectif de pondérer et relativiser cet écrit, et que la marque ne se sente pas directement visée ni remise en cause en tant que telle. Voila. Il fallait que ce soit précisé.

mardi 1 février 2011

Encore plus de réductions sur les Soldes ICI... et pour l'ETE !



La Nouvelle Vague, c’est un site plein de soleil, avec des maillots fleuris, flashy, jolis, qui feront de vous la plus belle sirène des plages.
Non ? Ah mais si ! J’vous l’dis ! Dedans, toutes les filles sont belles ! Obligé avec de tels modèles !

Allez, quoi ! Ca caille dehors : réfugiez vous devant votre ordi et rêvez 2 petites minutes des Seychelles, des Maldives ou simplement d’Hossegor en plein mois de juillet (plus accessible et aussi chaud) !

J’avais déjà fait un article pour leur lancement parce que : ça changeait des sites de fringues, que le design était superbe, et que les marques qu’ils avaient décidé de référencer valaient franchement le détour.
Seul le prix pouvait bloquer…

Justement !
C’est pour ça que je crie un grand coup : C’EST LES SOLDES ! ET MEME LES SOLDES DES SOLDES !!!
Grâce à Trends & Friends profitez ici même d’une réduc' sur les réduc' ! Ma-gique !

Comment ça marche ?
Avec le code promo TRENDS10 à entrer lors de votre commande, vous pourrez bénéficier d’une remise supplémentaire de -10 % sur les articles soldés.
Et ce n’est pas tout ! Cette réduction est également applicable sur les articles non soldés (sauf guides de voyages), et tout ça jusqu’au 15 février, date de fin des soldes!

Alors ? Soleil ou pas soleil ?!
Filez : http://www.lanouvellevague.com/fr/ !!!

En illustration de ce post :
Bronzette Edith : 152,00 € (-20%), Roseanna Southy : 122,50 € (-30%), Roseanna Bowie : 90,00 € (-50%), Elonian Sac réversible imprimé Liberty Fleur Guia la Bruna : 60,00 € (-20%)