"Même la pluie" : tout simplement (devenu) incontournable

Impeccable.
Un film époustouflant : qualité du sujet, qualité du scénario, qualité des acteurs, qualité des décors.

Cela faisait très longtemps (je ne me souviens même plus !) que je n’avais pas vu un aussi bon film. On en sort touché, presque changé.
Le sous titre nous dit « Changer le monde commence par changer soi même » : racoleur ? voire niais ? Bien au contraire, le sens de la phrase et sa portée son mis en scène avec brio, impact et une justesse infinie.

J’ai ici découvert un talent inconnu et incroyable : Luis TOSAR.
Un pilier pour ce film, un talent pour le 7ème art. A noter !

J’ai également adoré l’impact « post projection » : on fait des liens entre les évènements historiques et actuels liés au montage du scénario lui-même.
On rumine chaque passage pour en extraire le sens caché quand on a vu qu’il y en avait un peu partout, tels des indices planqués, un peu partout : au détour d’une parole (scène du mot « Yaku » dans le restaurant et le reste de l’histoire), sur un plan fixe (Luis Tosar devant la montagne et la grande croix perchée en rappel à l’histoire du martyr et sauveur).

Un exercice délicieux quand il sert une réflexion saine et intelligente, toujours actuelle, quelque soit l’époque et le lieu : d’un point de vu social, politique ou religieux, où s’arrêtent les valeurs, où commencent les principes et les dogmes, où bascule t on dans la dictature des points de vue ?

Allez le voir aujourd’hui, offrez le plus tard à ceux que vous aimez.
Pour moi, il est devenu un « must have » cinématographique.

Du sens, de l’art et un moment où le cœur et la tête se mêlent pour le meilleur…
On aime.

Sex & The City 2 : Quel carnage...

Je suis une fan inconditionnelle de Sex & the City. Enfin,…j’étais. Le suis-je encore ? Pfff…
Ils auront presque réussi à me fâcher avec ma série culte avec cette daube !

Non mais. Franchement, c’est quoi ce délire ?
Cette horreur ridicule : placards de pubs, allusions vaseuses sur l’islam, scénar' à 2 balles !

Ils passent leur temps à enfoncer des portes grandes ouvertes concernant le scénar, avec des anecdotes qu’on voit arriver grosses comme des paquebots.
Sérieusement.

Et puis, cette histoire avec Aidan. Quand on connait la série ! Comment faire jouer cette pauvre scène à Aidan qui fait un « gloups » du gosier, bien grossièrement, quand elle arrive avec sa robe fendue jusqu’à la fesse gauche. Lui qui avait du charme, qu’est il devenu ?... Too bad. Et le coup de ses 3 gosses parfaits : de vrais boys scouts !!

Au secours encore cette manière de traiter d’un œil curieux le fait de manger des frites « avec un voile » (Oh my god !!). On aurait pu faire plus fin. Non ? Si.

Le comble restant à venir.
Là, pour le coup, on en a pour notre argent !

Entre une morale originale hurlée en pleine rue, hystérique, « Yes, I have sex ! » de Samantha (avec grand balancement de bassin) qui, excédée, n’a plus aucune retenue culturelle et sociale, et on frôle l’aberration (contextuelle, je précise).
L’obsédée sexuelle transformée en furie…

Sans parler des commentaires : quand elle se fait enfin sauter par son archi sur un capot (grande classe, toujours), Carrie parle de « Land of Freedom » : vs quoi ?... Comprendra qui voudra quand on connait les relations US /Monde de l’islam. Ca laisse penseur…
(Heureusement qu’Obama se fait pas conseiller par ces 4 greluches pour inventer le monde de demain ! Et qu’il mène son bâton de pèlerin avec grande intelligence auprès de ces populations - cf. une émission de Dimanche + topissimement intéressante- pour créer des ponts entre les civilisations et les cultures, avec une toute autre vision des ponts qui existent. Bref. Passons. Le niveau n’a rien à voir.)

Ou bien encore la bonne leçon contre la contrefaçon sponsorisée à bloc : be good, don’t do this my dear ! On se croirait à l’école catholique…
Bah oui, dis ! Sauvons Vuitton ! Sauvons Ferragamo ! Sauvons surtout tout ce beau monde qui a versé un bon gros chequos (non ?) pour qu’on explique bien à toutes les fashionistas qui ont accès aux salles sombres que « c’est très vilain tout ça »… !

Bon. J’en rajoute ?
Faut dire qu’ils se fichent un peu de nous.

On arrive, la bouche en cœur.
On a souvenir de la série et là, on jubile.
On a le souvenir du premier film. Et là, on sourit. Pas aussi bien mais au moins, on retrouve nos personnages. Un esprit. Une ambiance. On se marre.
Mais là ? ... Rien. On pleure !

Non seulement c’est le film de trop (trop de rides et maquillage, trop de marques, trop de grelucheries, trop... Trop de tout). Mais en plus ils plombent tout l’univers de ses héroïnes. On ne retrouve ni la légereté de Carrie, ni le décallage de Samantha, ni le côté brut de Miranda ! Peut être Charlotte. Mouai.

On se demande quand même comment elles ont pu nous pondre ce déchet cinématographique.

Je n’en dirais pas plus. Mon verdict est radical.
J’ai eu honte d’avoir trainé mon copain si compatissant à ce spectacle. Plus jamais.
Si elles osent un N° 3, je n’y mettrai pas les pieds.
Ou alors, les bonnes critiques devront venir de très très haut… Je vous l’dit.

Bilan du film :

> Le turban en sortant de l’aéroport : ridicule
> La robe avec traine de 2m de long pour aller faire le souk : ridicule
> Le défilé Haute Couture dans les dunes du désert : ridicule
> Les macarons tous parfums sous la tente bédouine : ridicule
> La visite de 3h du palace u « chic Cheikh » : ridicule
> L’écran de pub pour Pringles dans le jet privé : (vraiment) ridicule (et osé)
> Les robes Vuitton en plein arrière souk : ridicule (on s’fiche de nous, ou quoi ?...)
> La pub omniprésente pour le bouquin anti âge par les hormones : ridicule (et grossier !)

> Les tenues : too much
> Le côté « lisse et sage », limite glossy de Carrie : hors sujet
> Les tenues glam’ de Miranda : tromperie originelle (mais pourquoi ??)
> Le focus sur les Louboutins en première image : encore une pub. Combien l’affiche ?
> Les ongles de Samantha en version diam’s et couleurs flash : juste « gloups… »

> Le dialogue entre Miranda et Charlotte sur le rôle de mère : bien vu et touchant
> Les babouches dorées et brillantes version « in » : fun
> Le débat sur l’équilibre d’un couple sans enfant et le quotidien : assez juste
> L’allusion sur la pression sociale vs les enfants : touché
> La séquence karaoké entre nanas : j’avoue avoir trouvé ça sympa

Quoi ? J’essaie d’être objective ! Ca ne se voit pas ??...!

Alors ? Envie d’y aller ?

BEAUTE DU COEUR : Toutes et tous pour une Beauté Solidaire ce 22 Mars !

Parce que je pense que la démarche est bonne, belle et noble, je vous relaie ici le communiqué de Ludmilla pour Co-Working au service de Beauté du Cœur (pour une Beauté Solidaire).

Prenez note et faites circuler ! Merci pour elle(s), pour vous, pour nous :

"Bonjour à toutes,

J’espère que vous allez bien. J’ai beaucoup d’estime pour les personnes passionnées qui font le bien autour d’eux.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je donne un petit coup de pouce, de diffusion, à une amie, Ketty Vicenty, pour son association, www.beauteducoeur.fr située dans le Sud de la France.
Avec son association, Ketty vient en aide aux personnes en difficulté, en leur redonnant une estime de soi par la beauté.

L’actu :
Le 22 mars, son association beauteducoeur.com organise avec le soutien d’autres associations une journée de relooking pour venir en aide auprès de 30 personnes en Haute Provence.

Au déla de cette action ponctuelle, Beauté du Cœur intervient tout au long de l’année.
Le rêve de Ketty : faire grandir Beauté du Cœur, c’est pourquoi elle recherche des bénévoles, et des partenaires pour venir en aide aux personnes qui en ont besoin.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à prendre contact directement avec Ketty au 06 73 87 40 95 ou par email au kettyvicenty@yahoo.com.

D’avance, je vous remercie pour elle et sa démarche.

A bientôt,
Ludmilla"

Ludmilla Barthelmé - Directrice agence
Co working - 74 rue Blanche - 75009 Paris
http://www.coworking.fr/

VANINA ESCOUBET : Après "Please Dont" dans le Marais, lancement de sa collection à son nom côté SOPI (South Pigalle)

Vanina Escoubet dans sa toute nouvelle boutique

Il y a de cela quelques semaines déjà (le temps fiiiiiiiiiile, c’est horrible !!!), Nardjisse de Mots de Mode mais surtout, désormais de RED STILETTOS, son agence parisienne (spécialisée dans l'édition et la communication digitale) me conviait à l’ouverture de la toute nouvelle boutique de Vanina Escoubet !

Un mot ? Merci Nardjisse !

Vanina fait partie de ces « petites » créatrices qui mettent un petit bout de leur âme dans chacune de leurs créations.

Elle a commencé en 2007 dans le Marais où elle combinait job de serveuse et Créatrice pour ne pas se laisser piéger par le boulot « alimentaire » : la création artistique ne souffre pas de cet amalgame… Convaincue que cela était son chemin et son but, après s’être essayée à d’autres fonctions, notamment chez Peclers.

Alors elle s’est accrochée, et est parvenue à séduire sa clientèle.
Une clientèle de quartier comme de passage. Et quelques fans, déjà. Certaines filles disaient même : « Je vous adore. Mais j’hésite à donner le nom de votre boutique aux copines car elles vont toutes me chiper mon bon plan ! »

Voilà qui résume bien son positionnement : petit plan séduisant, tendance et bon enfant. Du style sans se prendre au sérieux. Des tenues qui se déclinent et s’accordent ultra bien à vos humeurs : collants verts flashy avec cette robe grise + un chapeau, et vous voila en Agyness Deyn repensée. Ajoutez lui plutôt une grosse écharpe et des ballerines et vous voila en parfaite Parisienne casual. Mettez y des stilettos rouges et un foulard vintage, vous êtes prêtes pour sortir diner stylée.
Bref. Vous avez saisi.





Anciennement « Please Don’t » Couture, Vanina a désormais opté pour apposer son propre nom à ses vêtements : ce sera Vanina Escoubet. « Ca fait bizarre d’ailleurs » dit elle.
Ah bah maintenant, faut y aller miss !

Elle est fort sympathique (et ça y fait aussi). Ca boutique est chaleureuse (toute refaite à neuf avec simplicité et gout).
On y retrouve aussi plein de créateurs de bijoux (supers) et quelques pochettes de cuir et des sacs bandoulières total raccord avec sa collection !

Et puis, il y a le « p’tit atelier » : retoucher la taille, customiser une robe pour la rendre unique pour un événement unique, changer des petites choses pour vous réapproprier encore mieux VOTRE tenue. Voilà à quoi il sert ! caché derrière un rideau blanc, sobre.

Alors, à cette ouverture de boutique, je suis littéralement tombée sous le charme !
On regarde sa collection et on le sait d’emblée : elle EST, VINTAGE c’est sûr, mais aussi ROMANTIQUE, également FOLK et VIVANTE et GAIE, aime la COULEUR mais son grain de TIMIDITE lui confère une pointe d’allure supplémentaire…
Bref. Vous l’aurez compris : j’ai beaucoup aimé !

Et puis. Quoi de plus vrai que…d’acheter le jour même une de ses créations ??? Dites moi.
J’ai opté pour un pantalon en laine avec ourlets relevés avec bouton à accrocher (ou pas), et rivets sur le contour des poches. Confort mais habillé, à très fines rayures sur fond anthracite.
Je l’adore et je l’ai déjà installé sur l’étagère privilégiée de mes « basiques » (toutes circonstances).
Quand on aime, pas difficile d’en faire la promo !

Allez y ! et regardez, zieutez, essayez. Bon moment garanti, et rencontre avec une créatrice charmante assurée. (Et revenez témoigner ici !)

Une très jolie boutique avec de nombreux accessoires très jolis à accorder aux tenues


Egalement, des créations de bijoux assez séduisantes à zieuter au passage...

NB : Simple petit point que je me dois de mentionner (sorry). J’ai perdu 1 bouton à la taille et celui de la poche arrière (pour info : pantalon 120 euros payé à -20% jour de l'ouverture). J’avoue que les coutures de boutons sont un véritable souci dans le textile ! Alors je n’en fais pas une maladie. Je vais les recoudre. Mais dommage que ceux-ci se soient barrés 2 jours après l’achat. Sans rancune aucune.

A bientôt !

> SITE DE VANINA ESCOUBET : http://www.vaninaescoubet.com/
> ADRESSE : 1 RUE HENRI MONNIER 75009 PARIS

> DE 11H A 19H30

> METRO PIGALLE OU ST GEORGES

"Paris by Night" from Mister N...

... ou "Où sortir à Paris, en expert" !

Il m’avait été donné comme brief d'aider à trouver les endroits les plus branchés de Paris qui puissent faire de l’effet à 2 jeunes mamans vivant en Province (assez…heu…reculée dirait on ?) guidée par une amie parisienne de 36 ans qui ne sort plus des masses à part dans son quartier, pour une ch’tite bouffe entre potes ou un apéro aux cacahuètes !

Vaste programme vous dites vous ?
Pas de souci ! SOS Mister N. et le tour est dans la poche ! Jamais déçue !
Voici la réponse reçue quelques heures après avoir SMSé cette demande :

« Alors en gros les trucs tops à Paris en ce moment le week end et qui peut rendre un peu fier quand on y rentre:
- Le Madam (même ambiance que Bagatelle mais en intérieur, des gens qui sortent souvent, très parisien, quelques étrangers, style underground chic on va dire … ouvert jusqu'à 7h du mat)
- Le Milliardaire (rentrable facilement avant 1h, de l'ambiance à partir de 1h30, ambiance argent de la drogue et du trafic de bagnole, du rap du hip hop et du son club mainstream, des joueurs de foot, de vraies prostituées, des filles de banlieue pimpées à mort … c'est une ambiance que t'as pas ailleurs c'est fun)
- Le VIP (rentrable facilement avant 1h, de l'ambiance à partir de 1h30, le feu à 2h, des joueurs de foot, des stars de la chanson, du ciné et de la télé réalité, des mannequins russes et un paquet de jeunesse dorée et de touristes, pour moi le meilleur son à paris, y a de tout)
- Le Sens/Le Neo (Sens rentrable plus facilement peut être, l'autre est à côté en fait c'est 2 clubs en 1, son classique de boite, quelques beautiful people, faut y être entre 00h30 et 1h pour rentrer)
- Le Chacha (perso j'aime pas trop, mais c'est la boite préférée des parisiennes qui pensent être « in » mais qui ne rentrent pas au Baron, l'avantage c'est qu'on peut y diner avant et que c'est très central pour rebondir après, c'est un peu la dernière boite créée à Paris)
- Le Showcase (le plus beau lieu de Paris, hyper grand, de la musique très pointue ce qui veut dire que parfois c'est top parfois c'est nul, ça dépend des gouts, ça commence assez tôt on peut y être vers 00h30, Bob Sinclar et 50 cents y était en concert privé y a pas longtemps, j'ai des étrangers qui connaissent juste cette boite à Paris)
… voilà pour moi c'est le top de ce qui peut être éventuellement accessible à 2 filles si ces copines se sapent (tu leur expliqueras ce que ça veut dire, mais en gros c'est comme une parisienne).
Faut oublier le Baron, le BC ou le Montana sauf en fin de soirée si elles veulent tenter un coup d'éclat, et encore je suis pas certain qu'elles 'y amusent car pour le coup faut être dans un certain état d'esprit.
Sinon 2 autres options recommandables et facilement rentrable pour 2 filles quelque soit leur style si elles veulent jouer la sécurité:
- Le Kong et la Maison Blanche font aussi des soirées le vendredi et ou le samedi qui sont assez ouvertes et pas mal pour passer, en plus les lieux sont tops (en hauteur avec vu sur la seine, c'est pas commun), ça commence généralement vers 00h30/1h
- Le Cab fait de bonnes soirées (un peu mainstream selon moi mais le club est très beau et super bien situé place du palais royal donc ça le fait pour l'expérience parisienne ... Y et moi on y emmène nos collègues étrangers)
Si elles arrivent le jeudi soir y a le bonheur des dames qui peut être fun pour 2 filles, l'afterwork du Sens (je n'y vais pas mais j'ai une copine qui fait physio là bas et qui me dit que y a de l'ambiance), Régine's si elles veulent de l'underground.
Voilà avec ça elles devraient s'éclater » (droits d'auteur - Copyright)

Ca vaut pas l’détour ce mail, non ??!
Après un bon fou rire relatif plus au style et aux commentaires qu’au contenu à proprement dit, nous avions établi un programme audacieux mais réaliste (à priori…) sur le thème d’ « Apéros par lieu de découverte » :
- Le Cube avec son Ice Bar – « super pour des provinciales » d’après Mister N. toujours –
- Puis des tapas « Aux Voisins » près du canal, un lieu que j’affectionne pas mal, ici « pour éponger un peu » la vodka du Cube ! (plus très habituées ces dames !)
- Direction le Murano pour un cocktail de fruits frais et d’alcool bien choisi par le barman super doué, faut bien l’dire !
- Et hop, filer vers le Kong pour débuter la soirée avec de la bonne zic', des petits bouchées asiatiques et du champagne qui coute un bras - mais elles seraient déjà suffisamment saoules pour ne pas s’en rendre (totalement) compte !-
- Pour conclure : au vu des commentaires, comment ne pas leur faire tester le Millionnaire avec ses « vraies prostituées », et ses « filles de banlieue pimpées à mort » !!!
Un bien beau programme, non ?

J’ai attendu le debrief de leur soirée avec une impatience très peu dissimulée (20 sms ? et un brunch totalement dédié à l'histoire le lendemain matin !)

Fin mot de l’histoire ???... (version "tout ça pour ça"...)
Alors. Jusqu’au Cube et l’Ice bar tout allait bien…
Mais les filles ont voulu manger à l’Hôtel du Nord (75010 : version « atmosphère atmosphère » et ses écluses sur le Canal) et y sont restées de 22H00 à 1H du mat ! Beau travail les gamines !! Tout planté !!

et…pour finir à l’Abracadabar (inconnu au bataillon c’est le moins qu’on puisse dire !!!) où elles se sont enfilé quelques demis de bière en mousse en se faisant chauffer sec et de toutes parts par des blacks musclés en mal de conclure, le tout terminé à 2H du mat’ seulement !

Et ben, elle est belle la jeunesse, tient !! Si même les jeunes femmes de bonne famille se finissent au demi de 16-64 au fin fond des bars de la Villette, tout juste après minuit, je ne prédis plus de rien, moi ! J’vous jure…

Et vous ?
Quels sont vos endroits de prédilection pour sortir en ce moment !
Provinciaux conviés à la discussion malgré le contexte ! (si, si)
La bise à tous :)

Soirée de lancement CLARINS - PARTIE 1 : Teasing tout en image !

Il fait bon être bloggeuse beauté, des fois plus que d’autres.
Voici un bel exemple à vous raconter…

J’ai déjà évoqué la Soirée CLARINS « Skin in the City » dans moins précédent post.
C’était top et vraiment trop sympa !

Alors, je voulais faire 2 parties pour vous relater ce bon moment :

Ici, la cette Partie 1 : le teasing en image qui vous donnera un peu l’ambiance cool, "entre copines", détendue et bien girly que vous percevrez (je pense) à travers ces photos (qualité I Phone, sorry ! c’est tout ce que j’avais sous la main !) et surtout de la vidéo Clarins (voir lien en fin de post)!
Ainsi, cela me laisse encore 1 ou 2 jours pour ressentir, réessayer, diagnostiquer les produits de la gamme présentée, ainsi que de jeter plus qu’un œil furtif sur les communiqués de presse, l’herbier, et les visuels produits qu’on nous a aussi fourni.

Bientôt la Partie 2 : plus d’infos sur les produits ! et tous les « tips » beauté, sans parler du Concours pour gagner des tonnes de produits rouges et blancs, mais aussi… une Soirée VIP !

Allez ! GO !
Caméra Serge !

L'entrée !
Un Bus rien que pour nous, les filles !
2 étages et une déco d'enferrrrrrrrrrr !



Pour le début : déco Salles de bains ! On se présente. Et petite intro sur le sujet.
Intimité garantie, gloussements de contentement, et début de la découverte du bus Beauté...

Dans "mon groupe", je retrouve The Brunette (adepte de mini burgers), Gin Fizz (qui remplaçait une copine), Chris d'Ego (30 ans en Beauté) !

Cool ! Toutes sympas !! Ca commence bien.

Suite des activités : croquis de chacune des filles par Sophia ci dessus !

Seule soirée ou on a toutes pu faire du 34 et 50 kilos toutes mouillées !!

Les croquis de Sophia, c'est "toutes les femmes sont belles...et ont une taille mannequin !"

("c'est bon pour le moral...ta ta ta... c'est bon pour le moral...ta ta ta....")

Dans la salle de bains, on test le produit 1.

Indice : "ça mousse et on est toute propre après !" - et ça sent bien bien bon cette hsitoire, dis donc !... -

On arrive à l'étage : une VRAIE chambre de fille reconstituée !

Cri du coeur général : "C'est joliiiiiiiiiiiiii"... !

Et quand on tourne la tête ! AMBIANCE !!!

Champagne et petits fours à gogo ! YES ! la fête a déjà commencé !

Et toutes les bloggeuses sont bien là !

La Journaliste ici en bonne marrade à jouer aux boites à sensations et textures (de la gamme ?...) !

Surpriiiiiiiiiiiiiiiiise !!! (Woutch ! c'est quoi ce truc gluant...!)

Bien amusant ! (et plus : "dis moi quelle boite-surprise tu aimes et je te dirais quel produit tu possèdes"...)

Ahhhh ! Mé-la-nie Dou-tey !!! et son sourire !

Quelle fraicheur ! Quelle gentillesse ! Quelle simplicité !

Accessible et sympa. Une fille comme nous, pour de vrai !

Rev'là les mini burgers !!!

Mais...cette main ? ce ne serait ce pas encore The Brunette ???

Mais si, j'crois bien !!! Comment fait elle pour garder une telle taille de guepe ! :)

Clou de la soirée : de l'art et des paillettes !

Un tableau fait de grands gestes, et de (plein de ) poudre dorée !

Aux abris : on en a partout ! mais c'est bOOOOOOOOOOOOOO !! :)

Petit récap' : toutes sont croquées, collées, pitchées !

A vos stylos blancs : un p'tit mot d'AmUUr sur le tableau noir avant de partir !

Car oui : la soirée est finie...

Déjà ??? SNIF !!! Bye bye alors...

Et pour visualiser la Vidéo "LIVE" :
http://www.youtube.com/watch?v=uHC3mBtr9EU

A très très vite pour la suite alors !

Hommage à Yves Saint Laurent au Petit Palais : Sortez vos agendas !

Parce que c’est le premier rendez-vous Mode et Culture 2010 que je viens de noter dans mon cher I Phone, et parce que je pense que cela devrait valoir le détour, voici l’info du moment :
Le Petit Palais organise du 11 mars au 29 août prochains une exposition consacrée au couturier Yves Saint-Laurent.

Il s’agira de retracer 40 ans de création, de génie, de mode (avant tout, mais clairement pas seulement !), et de passion qui ont fait de Yves Saint Laurent ce qu’il est aujourd’hui : un monument du monde de la Mode, et pourrait on même dire sans crainte, un mythe !

Vous savez toutes combien le tailleur principalement (mais aussi le blouson noir, le tailleur, etc.) a pu révolutionner ce petit monde, le bousculer, combien également il a joué un rôle sur l’image de la femme, jusqu’à la perception du corps féminin et de sa liberté de mouvements.
Bien évidemment, vous aurez sous les yeux toutes ses réalisations (plus de 300 modèles) extraordinaires (au sens propre du terme) à décoder, et/ou simplement admirer.

Mais il y aura aussi au rendez vous le plaisir de découvrir toute l’histoire et de s’instruire agréablement .
Comprendre tout ce que YSL a apporté à la Mode avec un grand M, et comment cela s’inscrit dans l’Histoire avec un grand H : changer les codes, défraichir des chemins inconnus, se risquer en avant-gardiste de talent, faire sauter les verrous, aimer les femmes et le leur prouver avec élégance et allure…

Soyez y ! Plaisir et passion à partager, dans un cadre parfait.

Un bel hommage à ne pas rater.

Plus d’infos sur : www.petitpalais.paris.fr/

BONS PLANS & INVITATIONS : ventes privées, ventes presse, expo de Yash Godebski en atelier (BA&SH, Bensimon, Yrusha, Maje)

Bonjour !

Bonne nouvelle : au programme, un petit patchwork rien que pour vous, chez lecteurs, de flyers pour bons plans assurés en ce début décembre (CLIQUEZ sur les photos pour agrandir et imprimer les invitations) :

A/ Des Ventes PRESSE Hiver 09 (c’est jusqu’à 70% de réduction) : mes préférées…BA&SH (que j’adore) !!! alors que je ne suis même pas sure de pouvoir un faire (ne serait ce qu’) un tout petit tour. Alors, profitez Mesdames, profitez ! Vous ne mesurez pas votre bonheur !!! (Misère…) C’est du 1er au 5 Décembre, 54 Rue des Tournelles, 75003. Courez y !

B/ VENTES super PRIVEES YRUSHA (Site de marque), ces robes du soir de starlettes à partir de 200 € : c’est du 30 Novembre au 2 Décembre, de 9H à 19H au 9 Rue Lincoln 75008 (fond de cour). Nous avons ici du « très très glam’ » : des vraies et parfaites robes pour monter les marches de Cannes, pour vous, Mesdemoiselles qui rêvez de gloire et de succès !

C/ Des Ventes PRIVEES : Celles de BENSIMON. Pour y être aller la dernière fois, il y a de tout, à prendre, à regarder, à dénicher, à laisser. Faites vos jeux ! et trouvez votre perle rare dans cette caverne (peut être d’Ali Baba) ! Du 28 Novembre au 5 Décembre, 9H/18H, au 52 Rue Bichat 75010.

D/ Une expo PRIVEE : dans l’atelier même de Yash (Godebski). Ce peintre que je vous avais déjà fait découvrir (voir Post ICI) car j’aime énormément ce qu’il fait (dommage simplement qu’il ne se renouvelle pas assez…). Cette fois ci, il reçoit ! dans son atelier. J’ai déjà fait quelques visites en atelier et ça a un charme différent, une intimité particulière et un grain d’humanité en plus. A faire (du 4 au 6 Décembre, de 13H à 20H, Atelier 13 – Villa des Ternes, 96 Avenue des Ternes 75017 – A4281 puis B1378). Et ça vous changera du shopping, bande de « blondes » ! :) :)

E/ Et n’oubliez pas : en ce moment, ce sont les OFFRES PRIVEES chez MAJE (du mercredi 2 au 6 décembre), dans tous les magasins de la marque ! Jetez y un œil, au cas où… (quoi, y a pas que l’shopping on a dit ?!)

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui !
Vous pouvez reprendre une activité (presque) normale.
Bonnes sorties !!!

SLICK et FIAC : dans la plaque !

Illustration :

JLG - Mixte sur toile - 162 x 130 cm - 2009©galeriew.com

1958 - Mixte sur toile - 162 x 130 cm - 2009©galeriew.com

Underwood - Mixte sur toile - 116 x 81 cm - 2009©galeriew.com

Business Angel - Mixte sur toile - 116 x 81 cm - 2009©galeriew.com

Sur ce blog, je vous ai régulièrement informés des expositions qui se déroulent à la Galerie W, près des la place des Abbesses : inaugurations, Miss tic, ou davantage encore Troy Henricksen le chouchou, toujours des artistes à part entière qui ont du talent.

J’étais donc également allée à l’inauguration de l’exposition de Denis Robert avec champagne et petits fours : sur le thème très tendance qui s'intitulait « Clearstream ».

En pleine tempête, au coeur de la crise, il était d’autant plus intéressant de voir comment cet homme mettait en scène esthétiquement et « littérairement » ce scandale.
Reflet assez fidèle de notre société : entre conflits d’intérêts politiques et financiers, au moment des subprimes, ainsi que de l’argent sale annoncé comme "démasqué", le tout sur toile de NTIC (« Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ») !

Un sublime panorama des débordements de notre économie (et société) et de la spéculation moderne…
Bref.

Cette expo avait été une agréable surprise : d’abord peu séduite par ses travaux qui pouvaient aisément être jugés « faciles » (textes, collages, ré-écriture et sur-écriture, schémas, etc.), la subtilité demandait de s’appesantir quelques secondes de plus pour lire entre les lignes.
De l’œuvre que j’avais alors préféré intitulée « Name dropping », j’avais reporté ma préférence après 3 p’tits tours et 10 p’tits fours sur la « poésie » que l’artiste maitrisait également joliment avec cette œuvre sous forme rédigée de récit d’amour de voisinage, muet et inavoué… Un choix.

Et puis, semaine dernière, au détour des pages de mon ELLE bien aimé, voici que j’aperçois une œuvre du dit monsieur ici cité.
Et je lus la note flatteuse du magazine féminin : notamment la citation « C’est la révélation d’un artiste à part entière. »
J’avoue avoir esquissé un sourire. Fierté mal placée d’avoir repéré bien en amont un artiste de ma chère galerie, ensuite encensée par la critique (car, pas seulement par ELLE).

Le principal ? Il me restait à partager cela (si c’est pas beau !) avec vous, ici, sur ma modeste petite toile à moi, espace d’expression personnel, loin des milliers de lecteurs de ELLE, mais tout aussi fidèles.

Allez ! Pour un aperçu :
DENIS ROBERT / exposition à la GALERIE W - 44 Rue Lepic - Paris 18

=> prolongation jusqu'au 30 novembre 2009.

Les notes incitatives :
- « C’est un artiste sentinelle, qui nous avertit des maux de notre monde. » - VSD, 9 septembre 2009

- « Le public, familiarisé ou pas avec le nom de l’artiste, valide ses intentions artistiques. » - Libération, 1er octobre 2009

- « Alors, Denis Robert : enquêteur enquêté, plasticien ou romancier ? Les trois. » - Le Monde, 1er octobre 2009

- « C’est la révélation d’un artiste à part entière. » - Elle, 9 octobre 2009

INFO SUBSIDIAIRE :
DENIS ROBERT participe à SLICK (09), foire off de la FIAC. 23/26 octobre 2009, son exposition à la GALERIE W est prolongée jusqu'au 30 novembre 2009.
Denis Robert est artiste permanent de la Galerie W

Info PLUS :

SLICK09 au CENTQUATRE 104 rue d’Aubervilliers ou 5 rue Curial Paris 19,

Vendredi 23 de 11 à 20 heures, Samedi 24 de 11 à 22 heures,Dimanche 25 de 11 à 20 heures, Lundi 26 de 11 à 17 heures.

AH ! Autre INFO CULTURE ARTISTIQUE de rigueur (seul mon propre accouchement m’empêcherait de m’y rendre !) :
Grand Marché D'Art Contemporain
Place de la Bastille- Paris
27 octobre - 1er novembre 2009 . Tous les jours de 11h à 20h
Nocturne le jeudi 29 octobre jusqu'à 22h

VOGUE COVERS : toute une Histoire...

La mode a cela qu’elle suit les femmes dans leur Histoire avec un grand « H ».
On a beau aimer ou pas les défilées, les paillettes, l’arrogance parfois, ou la beauté tout simplement, de ce monde de rêve et de mise en scène, cela est un fait.

Comment ne pas relayer sociologie et mode ? Ou alors avec un sacré bon paquet de mauvaise foi !
Non. Le fait est que la libération de la femme passe par le pantalon, ainsi que la mise à feu et à sang des soutiens gorge, ou l’arrivée en force des collants et des bas !
Moi, j’aime ça !

Je me dis, de plus, qu’il reste toujours beaucoup plus agréable de regarder des magazines anciens et les couvertures qui les représentent que de se taper un pavé sur la femme de société au langage ampoulé, ou une thèse détaillée trouvée, poussiéreuse, dans les fins fonds des bibliothèques universitaires…
Pas vous ?! (Allez…)

Pourquoi vous parler de cela aujourd’hui ?
Aveu : c’est la rétrospective de VOGUE « Covers » qui m’y a fait penser !

Petit don du ciel, récapitulatif magnifique et magnifié des 90 dernières années, une pure beauté, sur papier glacé encadré.
Un délice ? Et comment ! Meilleur que les macarons Ladurée !

En quoi cela consiste t il ?
Tout simplement en une sélection choisie des couvertures les plus célèbres et réussies du célèbre magazine Vogue de 1920 à nos jours. Référent de beauté et de style, vous y croiserez aussi bien les égéries qui ont dicté les nouveaux canons de beauté, que des inconnues aux allures d’époque, au détail travaillé.
Mais ce n’est pas seulement des photos ! et c’est ici aussi où la Mode apparait comme ce qu’elle est encore et depuis toujours : à l’intersection de plusieurs arts, tous tournés vers la beauté, la quête de la perfection, de l’élégance en toute circonstance. Ainsi auteurs, photographes, peintres ou illustrateurs sont aussi à l’honneur. Des grands noms ! Que votre oreille reconnaitra peut être, ou pas. Novices acceptés, of course.

En y jetant un œil, cela m’a rappelé ce que ELLE avait déjà publié.
- D’une part, 3 ouvrages sur les années 60, 70 et 80 : principalement recueil d’images, on y lit cependant en filigrane, avec un peu d’attention, tous les styles qui ont bouleversé notre environnement de Femme.
- D’autre part, le Livre ELLE 1945-2005 : là, une véritable analyse de la position de la femme au cours des décennies, illustrée, expliquée ; photos et coupures de presse, couvertures de Elle ou interviews choisis (Badinter, Etats généraux de la Femme, Simone de Beauvoir…). Très intéressant et très bien fait.
Corpus pour ma réflexion pour une mission professionnelle que j’avais à faire sur les coiffures et les styles depuis les années 50, j’ai pu y retrouver tous les grands courants qui ont traversé et influencé des générations entières : créateurs de talent (pour certains devenus mythes), courants de pensée moderne, musique et matières, top models différents, phénomène et évènements de société… Tout y était. Un vrai bonheur illustré.
Passionnant quand on prend le temps de tout lire et de connecter tous ces grands remous explicatifs ! Lumière.

La mode, oui, décidément, c’est comme cela que je la préfère.
D’ailleurs, pour les plus passionnés que je connaisse du secteur, - au-delà des soldes, des ventes privées et des sacs et accessoires ! -, les vraies amoureuses et vrais amoureux de ce microcosme l’aiment pour son rôle et son influence, bien au delà (voire bien loin) des podiums… A mon avis, c’est ainsi, bien sûr, qu’elle prend tout son (plus beau) sens…

INFOS LIEES :

VOGUE Exposition :
> Quoi : VOGUE COVERS
> Quand : Du 1er octobre au 1er novembre 2009
> Ou : Avenue des Champs-Elysées
> Avec le soutien de Sephora et JC Decaux
Pour les gens qui n’habitent pas Paris – on y pense jamais assez, je sais… - les Editions Ramsay publient le livre Vogue Covers avec 122 reproductions mais aussi l’ensemble de l’exposition (interviews et autres).

ELLE, les rétrospectives :
> Le Livre : ELLE 1945-2005 UNE HISTOIRE DE FEMMES (Marie-Françoise Colombani et Michèle Fitoussi) - Filipacchi
> Les Séries : ELLE Style (3 ouvrages) - Nos années 60 / 70 / 80 (François Baudot et Jean Demachy) – Filipacchi

"500 jours ensemble" : amour et humour décalés

Si vous aimez les bons acteurs, les scénarios originaux, les films décalés comme il faut, les personnages non clichés, alors ce film est pour vous.
Sinon. Salut.

Non, sérieusement ! C’est un mix extra, à la rencontre entre le style Anglais anti héros pour lequel on craque, et la production américaine type qui se surpasse en gérant avec un humour exquis l’auto dérision à la perfection. Voici le délicieux, rigolo et romantique : « 500 jours ensemble » (ou « 500 days of Summer » en anglais. Pour info : tout à fait accessible à "tous" - niveau post bac ? - en V.O).

Ce n’est pas autant l’histoire en elle-même pourtant franchement différente. Mais la façon (tournure) de filmer et le jeu des acteurs qui font décoller le résultat, et font qu’il mérite largement d’être cité. Oui. Un film que l’on (moi !) est sur de retenir.

Je ne sais pas si vous connaissez « Garden State » ou encore « 2 days in Paris » que j’ai également relayé sur ce blog.
C’est dans cette veine là. Malgré tout différent.

Points communs forts :
- Des personnages expressifs à souhait ;
- Des têtes et bouilles loin des castings standards hollywoodiens, qui ont pourtant « ce » chien, et parviennent à dégager « ce » charme (et peut être même un certain charisme !) ;
- Une histoire qui paraitrait banale jouée d’une manière subtilement et artistiquement décalée, focalisée sur ce qui peut bien se dérouler comme plan dans nos têtes, plus que dans la réalité propre ;
- Des sursauts de folie dans les faits comme dans le montage qui génère des moments hors normes. Pour certains mémorables.

En gros du « meilleur » sans tout vous dire ? On essaie ?
- Impossible de ne pas exploser de rire lors de la mise en scène «chorégraphique », dans la rue, avec les pom pom girls et l’oiseau ! Enorme… Non. Vraiment.
- Bons moments passés à s’identifier aux pires soirées devant le jeu du pote rond comme une bille, et ces scènes mythiques de karaoké
- Impossible encore de ne pas être séduit par la mise en scène originale mixant dessin et pellicule, ces effets de crayonnages. Personnellement, j’ai adoré.
- Ou même plus simplement sur le jeu de regards si maitrisé… Gros plans. Flash backs.
Bref.

Le ton est juste et les sentiments passent. Tous seuls. Vrais.
L’histoire est belle et on se laisse tout de même bercer par la beauté de l’Amour (universel).
Réveillés à juste dose par le parti pris de la réalité, voire même des aléas de la vie.
On pense tous avoir vécu 1 ou plusieurs bouts du scénar’. Et c’est bien.
Ce film c’est nous : en plus drôle, en concentré, en intensifié, en immortalisé. En plus grand.

Vraiment bien.
Bilan : allez y. ALLEZ Y ! A-LLEZ-Y !

Le MURANO Resort & HABITAT : au nom de l'éphémère beau, "just for pleasure"!

J’habite non loin de République, et il m’est assez difficile de ne pas passer près d’Habitat pour aller y faire un tour. Et j’aime ça ! Jusqu’à en abuser : telle une gourmande qui habiterait juste au dessus de La Durée rue Royale et qui raffolerait des macarons !! Un truc à déménager d’office !!! En courant !!!

Ok : Habitat, ça fait moins de kilos... et je n’ai d’ailleurs pas déménagé !

Certains pensent de cette chaine qu’elle est du Ikea en mieux, d’autres du Bo Concept en moins bien.
Bref. Un « truc » à mi chemin entre le design accessible (ne devrait il pas l’être par définition intrinsèque, mais ayant subit une large dérive bien visible de nos jours, avec un design devenu quasi tout le temps élitiste ?...), et la déco familiale un peu tendance.
Toujours est-il que j’apprécie cette chaine pour ce qu’elle est et SURTOUT ce qu’elle fait. J’admire leur dynamisme et leur modernité !

Ils pourraient ronronner, placés de manières très stratégique dans notre chère capitale et quelques grandes villes (Bordeaux, Nice, Rennes, Monaco, Lille, Lyon…), le trafic suit ! Opéra, République, Ternes, Montparnasse, etc !

Mais non. Ils continuent d’offrir aux gens des «événements» et souvent de manière vraiment attractive, esthétique et amusante : les VIP « Very Important Products » où j’avais trouvé mes boites à chaussures Linford Christie en bois que j’adOOOre et qui font un tabac dans mon entrée !! (Mais pourquoi diantre ont-ils supprimé cette référence en en laissant vivre des tellement plus moches ?!?). Ou encore ces meubles pour enfants (VIP KIDS !) désignées par des célébrités (cf. le lit pensé par Loïc Peyron).

Et puis dernièrement, je vois Habitat partout !

- Je craque sur la couverture de MILK Déco Hors Série N°2 avec ces couleurs pastel mais super gaies qui me tapent dans l’œil ! Dedans, 1ère page : un énOOOrme nounours trop craquant ! Et mon bout de chou qui va bientôt avoir 1 an…
Un claquement de doigt, et me voilà avec mon mari un samedi matin dans le magasin en question sur la place en question à acheter le super nounours (et il n’y en avait qu’1 seul ! j’ai bien cru qu’on allait assister à une baston comme dans une série américaine décalée ! quand une autre maman à zieuté l’engin coloré à rayures posé sur le lit ! Non mais : je l’ai VVVVu en 1er !!! LACHE !).

Il trône assis dans le trotteur (qui ne sert pas de toute manière !) et on le regarde, mon mari et moi, avec bien plus d’amour que mon p’tit bonhomme qui ne cherche qu’un seul truc : lui tirer les yeux faits de 2 très très gros boutons !! Enfin… il parait que les enfants c’est ingrats entre 0 mois et 6 ans puis 12 ans et 30 alors… On attend ! Patiemment.

- Et puis ce matin, je surfe pour planifier notre petit apéro en amoureux de fin de semaine avec mon cher et tendre.
Mon envie (mon délire !) : envie d’aller boire un cocktail détonnant en tête à tête au Murano depuis près de 6 mois !!, toute belle avec des talons de 10cm (au moins), mais cool (plutôt genre : super jean large + écharpe très très grosse, noire, et des cheveux avec mèches folles !) !
ALLEZ ! Le prochain tour, on y va.

3 ou 4 clicks plus loin : revoilà Habitat ! Si !

Car me voilà pour vous apprendre que du 1er décembre 08 au 6 janvier 09, HABITAT s’associe (pour la 3ème fois) avec le Murano Resort Paris pour créer un univers (éphémère) «magique et moderne» pour les fêtes de fin d’année.
L’hôtel de luxe raffole des idées novatrices et du design avant-gardiste d’Habitat. A aller voir plus précisément : un sapin floqué blanc suspendu à la verrière du lobby !

Qu’à cela ne tienne : nous irons donc, encore d’un claquement de doigt, toujours aussi joyeux, pendre notre coupett’ de champagne ou notre cosmopolitan, en belle tenue de bobos amoureux des belles choses, sous un sapin blanc immaculé réalisé par cette chère enseigne de décoration qui nous suit, petits pas par petits pas dans notre petite vie parisienne…
Tchin !

Théâtre - "SANS MENTIR" : la tête et les zygomatiques en mode "ON" !

Un Petit break culturel qui fait du bien à la tête et aux zygomatiques ?!

La pièce « SANS MENTIR » est un délice acidulé qui nous rend de bonne humeur.

Sur les bons conseils de ma « bible de transport » A NOUS PARIS, j’ai tenté l’essai… et celui-ci s’est transformé, presque comme par magie.

Petit endroit bien cosi du 17eme (métro Villiers), mon cher et tendre et moi même nous sommes rendus au Théâtre TRISTAN BERNARD pour voir la pièce «SANS MENTIR».

Ambiance « gérontologique » (pardon pour le « pas politiquement correct », mais là, … je n’ai pas pu me retenir) : un public déjà plus « blanche neige capillaire » que « poivre et sel », mais une ambiance douce et agréable. Bon. Sans rancune aucune !
Et puis, un billet qui augmente très légèrement vos attentes : 34 Euros pour un 7eme rang. « Bien placé, bien payé ! ». Bon...

Et puis le Rideau s’ouvre…

Un décor sobre mais efficace, un ton « moderne » et détendu, des effets « confidences », des rebondissements multiples et pourtant définitivement inattendus, opportuns, comiques.

Et surtout : on a tous ri. Les gens, nous, les gens puis nous, et tous ensembles !
Des « bonnes blagues » comme on les aime, simples et efficaces, « marrantes ». Fines malgré un jeu d’un « naturel » déconcertant, dans un langage simple, parlé. Une très belle mise en scène des émotions, et des situations, les plus folles! Mais : toujours crédible !!

(Aperçu (très!) rapide : « Les filles se fichent des mecs romantiques. Elles disent aimer les hommes qui pleurent devant Belle du Seigneur, mais finalement, c’est le gros lourd qui lit l’EQUIPE qui s’la fait ». Aperçu raccourci !! mais…)

Les acteurs, tous excellents, ne laissent personne sur sa faim. Pas un seul «à la traine» ou «performance en deçà des autres» : harmonie de groupe, personnalités entières. Un vrai délice, je vous le (re)dis.

Un grand bravo à tous : c’est sans doute une des meilleures pièces que j’ai vu depuis un petit bout de temps… Alors : merci !

INFOS : Aux côtés des metteurs en scène José Paul et Stéphane Cottin, Lysiane Meis, Eric Savin, Caroline Maillard, Isabelle Cote interprètent cette pièce dont Sophie Jacob a réalisé les décors, Aurore Popineau les costumes et Laurent Béal les lumières.

Résumé (à ne pas forcément lire pour ceux qui aiment les surprises) - Belle pièce drôle garantie, allez y, les yeux fermés :
« Dans la pièce Sans Mentir, Serge enchaîne les mensonges: célibataire, il veut séduire une femme qui dit n'être attirée que par les hommes mariés. Il s'invente une épouse, dit habiter le superbe duplexe qu'il garde pendant les vacances. Nouvelles affabulations catastrophiques, étonnantes vérités: la vie professionnelle et sentimentale de Serge en sera bouleversée, entraînant dans son tourbillon ses meilleurs amis. La seule certitude de cette histoire, c’est que, sans mentir, rien ne serait arrivé. »

RENSEIGNEMENTS :
Théâtre Tristan Bernard
64 rue du roche75008 Paris
01.45.22.08.40

Et pour la forme : www.anous.fr/

LE SPORTING: Un café s'il vous plait !

Si vous souhaitez faire une halte du côté du Canal Saint Martin, après avoir fait les boutiques chez Stella Cadente et Antoine et Lili, sans parler de Quai 71 surtout pendant les derniers jours de soldes, voici où se poser pour se délasser les pieds et étendre longuement ses jambes avant de repartir…

Le Sporting, c’est le genre de café, restaurant, salon de thé aux tables sombres, aux murs couleur taupe et aux plantes vertes dans l’entrée. Le tout agrémenté de photos au mur en noir et blanc, cadres peints, sobres.
Classique ? Peut être. Mais tellement agréable. Je dis cela sans aucun doute car j’affectionne les endroits qui rassemblent chaleur des tons, chaleur de l’accueil et chaleur des petits plats sûrs et bons !

Toujours est il que depuis quelques temps c’est ici que je passe me réchauffer après le coiffeur ou la ballade sous la bruine parisienne. J’aime leur thé fumé ! Mais aussi le thé Ceylan au citron. Sans doute aussi le moelleux au chocolat bien coulant.
Pour dîner, inutile de vous dire que vous retrouverez forcément les « dos de cabillaud », « ravioles à la crème », « pavé de saumon » typiques et appréciés. Mais il y a également des plats et formule du jour « de saison ». A 13H, c’est quasi plein tous les jours.
Vous verrez : un bon petit endroit à découvrir !

Ils ont même eu la gentillesse de réchauffer le biberon de mon petit bout de chou dans un grand verre à bière plein d’eau chaude !

Quand je vous dis qu’ils seront à l’écoute de vos petits besoins.

Mon conseil : allez y, si vous pouvez, vers 16H avec un bon magazine ou votre bouquin, et prenez la table vers le fond et un bon thé de chine pour une demi heure à vous, au calme, … Vous m’en direz des nouvelles.

LE SPORTING : 3 Rue des Récollets 75010 PARIS Tel : 01 46 07 02 00

LES VOISINS - Un petit gout d'Espagne... à savourer

Depuis que je suis maman (depuis un peu plus de 6 semaines !) et surtout, surtout, surtout, depuis que la loi « anti fumeurs » (je suis désolée ! je comprends votre malheur mais…), nous avons repris le chemin de nos petits bars à vin et restos de quartier, avec mon mari et notre petit bout de chou. Que du bonheur, en poussette, le nez emmitouflé dans nos écharpes !
Petit tour du côté du Canal, un des quartiers de prédilection, il est vrai.

Parmi nos vrais chouchous, il est un bar qui est un peu « comme chez nous » : on y a passé des tas de soirées entre amis ou en amoureux, on connaît Mélanie qui tient la boutique comme un chef, avec son beau sourire et ses yeux bleus depuis plus de 3 ans ½, et Léandro venu tout droit de Buenos Aires qui fait les meilleurs Mojitos de la place de Paris !

Avant, c’était un petit aquarium à fumée, il faut bien le dire. Nous avions abandonné cet endroit la mort dans l’âme pendant 9 mois ! Mais nous revoilà, et quel plaisir : toujours le bon Rioja certifié d’Espagne, les tapas à déguster pendant des heures en bavassant sur la vie de quartier ou la vie tout court ! Des sepia à la plancha, tortilla, champinones, jamon Manchego (j’adore !), et du Serrano comme on l’aime tant ! Tout y est bon !

Si vous passez un jeudi soir ou un vendredi en fin de journée, juste avant le week end, c’est le « petit saut rêvé » pour se détendre dans une atmosphère bon enfant, d’habitués ou pas, dans ce lieu rouge haut en couleur, toujours très accueillant, pour 30 minutes ou jusqu’à tard…car on se laisse prendre par les cocktails délicieux. Adeptes, attention aux Caipirinhas !…

Je ne peux que vous le recommander ! Nous, on s’y sent bien et on y reviendra en 2008 !

ADRESSE : LES VOISINS, 37 Rue Yves Toudic 75010 Paris

MY BERRY - 100% Plaisir, 0% Conséquences et le tout dans un écrin glacé !

Se faire plaisir tout en restant mince ? Mais encore ?

En plus, en se faisant accueillir dans un boutique digne du surnom d’ « écrin givré » ? Voilà qui est possible : My Berry vous ouvre les portes de sa boutique dans le marais ! Et croyez moi : c’est une bonne nouvelle !

Concept entre crème artisanale (0% de matière grasse) et « frozen yogourt » (base : yaourt), ces glaces exquises sauront séduire vos papilles grâce à une multitude de « customization » possibles avec ses « toppings » plus savoureux les uns que les autres !

Des goûts fruités des glaces diététiques aux smoothies en passant par les jus de fruits frais, vous dégusterez cette gourmandise dans un décor design, moderne et élégant inventé par le designer Claudio Colucci lui-même !

Quelle bonne idée n’ont pas eu ici Franck Albou et Elsa Pia ? Une fois tenté, cela à un goût de « revenez y très vite » !

Ca tombe bien : pour l’hiver en attendant que le thermomètre remonte un peu, vous pourrez y errer à souhait tout cet hiver grâce au « bar à soupe Very Crazy » qui saura vous surprendre.
Vous y dégusterez des soupes plus folles et délicieuses les unes que les autres ! Dis donc, c’est qu’on est gâtées !

Foncez y : 25 Rue Vieille du Temple, 75004 Paris. Et pour toute info : 01.42.74.54.48. ou directement sur www.Myberry.eu (en construction)

MY BLUEBERRY NIGHTS - Mirtilles et talent pour un moment hors du temps

Samedi, temps mitigé… une petit air de pré-Noël et tous ces gens qui courent d’un magasin à l’autre, en tentant de ne pas se prendre les pieds dans leurs multitudes de sacs à cordon tressé…
Il est temps qu’on file aux Halles : Wong Kar Wai n’attend pas. L’écharpe bien nouée autour du cou, nous voilà, le nez rosé et les joues vivifiées dans les rues encombrées.
Pas mal de monde à cette séance de 16H45.

My Blueberry Nights. Un casting alléchant : entre la sublimissime Rachel Weisz, le si beau Jude Law, la superbe Nathalie Portman, et enfin, la nouvelle étoile qui naît sous nos yeux, Norah Jones qui tient le film du début à la fin.
Wong Kar Wai : après In the Mood for Love (2000) ou encore 2046 (2004), c’est un style que l’on vient voir. Que dis-je : tout un art…

Comment ne pas être subjuguée par la beauté des prises de vues photographiques, ces prises de vues uniques, ces ralentis colorés. Une vision de poster quand Rachel Weisz s’immobilise devant sa voiture cabriolet, une vraie signature, ces portraits de Norah Jones au bonnet vert et aux paupières irisées…
Quant à l’histoire : nous sommes tout de même venu voir un film, que diantre !

Oui mais bon. Finalement, autant qu’un petit chef d’œuvre d’un metteur en scène qu tient cette promesse.
Le contenu est bien. Je trouve que la première partie entre Jude Law et Norah Jones a beau être quelque peu lente ou répétitive, c’est de cela que naît son côté « original ». Un peu plus de mal avec le couple qui dure, et dure encore… un peu trop à mon goût.

Et puis, il y a «Elle», celle qui illumine toujours autant l’écran, à la fois de sa beauté et de son talent, de son piquant et de son sourire : j’ai nommé Nathalie Portman. Toujours exquise. Je craque totalement pour sa garde robe (quelqu’un a-t-il des infos sur sa robe bleue et mieux, son petit haut coloré à la Custo ?!) et son côté femme enfant chipie bonne copine. Bref. Toujours aussi douée.

Conclusion : beau film, une esthétique qui ne demande plus à être démontrée, des histoires touchantes, un superbe début pour Norah Jones qui mérite ses bonnes critiques, une galerie de portraits qui gagneraient peut être à être un tantinet plus épicés mais bon… on savait déjà qu’on était venu plonger dans un bain de coton…

Alors ? Un chouette moment, aidé par la grisaille parisienne et à cette arrivée soudaine de l’hiver où il fait bon ralentir et se laisser bercer par de douces images… Allez y !

Tecktonik : kézako ?

Vous en avez tous entendu parler ? Un peu, beaucoup, énormément ? Elle est partout ! Hé oui, j’ai nommé : la Tecktonik. Non… ce n’est pas la science du mouvement des plaques terrestres ! Et loin de là ! C’est sans doute moins déterminant pour notre avenir mais ça a plus le vent en poupe malgré le Grenelle de l’environnement, c’est un peu plus « léger » et, malgré la tendance de fond, cela durera moins longtemps ! Même si … : même si cette nouvelle tendance a sérieusement pris de l’ampleur depuis quelques années maintenant (apparue en 2000), connue et reconnue depuis quelques mois par les « communs des mortels » !
La Tecktonik : qu’est ce que c’est ?

Voici ce que l’on trouve sur Wikipédia par exemple. Définition : une danse basée sur des mouvements atypiques inspirés de diverses danses électroniques et du hip hop, adaptés au rythme de la techno belge et de la musique hardstyle. Son nom est une marque déposée. Elle se fait connaître sur Internet par le biais de youtube et des skyblogs. Les premières soirées tecktonik killer sont organisées au Metropolis courant 2000 et depuis la danse connait un succès croissant et se diffuse en dehors de France.
Ca, c’est la partie théorique. Moi ce que je trouve passionnant, tout particulièrement dans cette danse, c’est 3 choses :

A – Que cela soit né d’une stratégie d’une boite de nuit pour se relancer et,pour ne plus avoir (ou beaucoup moins) de problème de fréquentation. Car voilà, le Metropolis, temple de la boite de nuit en région parisienne, usine à musique avait vu un léger déclin de son activité et un changement de fréquentation. Drogue, personne à problèmes et autres avaient entaché la réputation et la qualité de la clientèle de la boite connue. Coup de théâtre ! Stratégique et maligne, l’équipe trouve un stratagème franchement bien monté : une danse, tendance, sortie de nulle part, qui demande suffisamment de concentration pour que les clients soient des jeunes plutôt accros de l’ « exercice » plus qu’aux drogues qui « décalquent » ! Bref : ils reviennent au devant de la scène en redorant leur blason, devenant le berceau du branché ! Très bon !

B – Le phénomène est a noté par le fait qu’il soit né, après le Métropolis, dans la rue (Rue de Rivoli, principalement, à ce qu’il parait). En gros, nous pourrions dire qu’il a grandit, ou mûrit dans la rue. Or, cela fait très longtemps que la Rue n’a pas décidé de ce qui allait devenir la tendance de demain ! Désormais, les tendances naissent dans des « cabinets » (spécialement faits pour cela) souvent dans le 1er arrondissement ou dans le 8ème ! Allez, va pour le Marais ! Mais là, ce sont les jeunes eux même qui ont inventé quelque chose sorti de nulle part ! Curieuse, instinctive autant que technique, c’est une danse qui leur ressemble parce que c’est un mélange hérité et inventé ! C’est caractéristique de cette génération qui mixe tout et surtout ses contraires : féminité et machisme, dandy et racaille, style et confort, etc. Et la tendance n’est pas minime !

C – Si vous avez vu « La mode la mode la mode » de ce week end alors vous le savez déjà : c’est la partie « Style mode » ! La coiffure à crête sous 3 couches de gel et un vrai travail de « sculpture capillaire », le côté métrosexuel qui se met du fond de teint pour « cacher les impuretés » comme dit le danseur dans le reportage ! Les cheveux bien courts devant pour « ne pas avoir les cheveux dans les yeux », ou encore, la panoplie « slim + T Shirt sans manche » sur corps de jeune homme à peine pubère … Ah… quand on a 20 ans en 2007 ...

Bref : tout un monde ! Alors si vous ne connaissez pas encore : mettez vous y tout de suite parce que vous avez déjà quelques sérieux wagons de retard ! Et si vous voulez en savoir plus, allez surfer sur YouTube ou DailyMotion : les vidéos sont extras pour la majorité ! Moi, malgré une certaine perplexité, je trouve ses mouvements de bras et ces enchaînements passionnants : entre le smurf de mes 12 ou 13 ans, la techno de mes 20 ans et la bouche bée de … mes 30 ans...

Alors : place aux jeunes !!! Rideau…