Vous en avez tous entendu parler ? Un peu, beaucoup, énormément ? Elle est partout ! Hé oui, j’ai nommé : la Tecktonik. Non… ce n’est pas la science du mouvement des plaques terrestres ! Et loin de là ! C’est sans doute moins déterminant pour notre avenir mais ça a plus le vent en poupe malgré le Grenelle de l’environnement, c’est un peu plus « léger » et, malgré la tendance de fond, cela durera moins longtemps ! Même si … : même si cette nouvelle tendance a sérieusement pris de l’ampleur depuis quelques années maintenant (apparue en 2000), connue et reconnue depuis quelques mois par les « communs des mortels » !
La Tecktonik : qu’est ce que c’est ?
Voici ce que l’on trouve sur Wikipédia par exemple. Définition : une danse basée sur des mouvements atypiques inspirés de diverses danses électroniques et du hip hop, adaptés au rythme de la techno belge et de la musique hardstyle. Son nom est une marque déposée. Elle se fait connaître sur Internet par le biais de youtube et des skyblogs. Les premières soirées tecktonik killer sont organisées au Metropolis courant 2000 et depuis la danse connait un succès croissant et se diffuse en dehors de France.
Ca, c’est la partie théorique. Moi ce que je trouve passionnant, tout particulièrement dans cette danse, c’est 3 choses :
A – Que cela soit né d’une stratégie d’une boite de nuit pour se relancer et,pour ne plus avoir (ou beaucoup moins) de problème de fréquentation. Car voilà, le Metropolis, temple de la boite de nuit en région parisienne, usine à musique avait vu un léger déclin de son activité et un changement de fréquentation. Drogue, personne à problèmes et autres avaient entaché la réputation et la qualité de la clientèle de la boite connue. Coup de théâtre ! Stratégique et maligne, l’équipe trouve un stratagème franchement bien monté : une danse, tendance, sortie de nulle part, qui demande suffisamment de concentration pour que les clients soient des jeunes plutôt accros de l’ « exercice » plus qu’aux drogues qui « décalquent » ! Bref : ils reviennent au devant de la scène en redorant leur blason, devenant le berceau du branché ! Très bon !
B – Le phénomène est a noté par le fait qu’il soit né, après le Métropolis, dans la rue (Rue de Rivoli, principalement, à ce qu’il parait). En gros, nous pourrions dire qu’il a grandit, ou mûrit dans la rue. Or, cela fait très longtemps que la Rue n’a pas décidé de ce qui allait devenir la tendance de demain ! Désormais, les tendances naissent dans des « cabinets » (spécialement faits pour cela) souvent dans le 1er arrondissement ou dans le 8ème ! Allez, va pour le Marais ! Mais là, ce sont les jeunes eux même qui ont inventé quelque chose sorti de nulle part ! Curieuse, instinctive autant que technique, c’est une danse qui leur ressemble parce que c’est un mélange hérité et inventé ! C’est caractéristique de cette génération qui mixe tout et surtout ses contraires : féminité et machisme, dandy et racaille, style et confort, etc. Et la tendance n’est pas minime !
C – Si vous avez vu « La mode la mode la mode » de ce week end alors vous le savez déjà : c’est la partie « Style mode » ! La coiffure à crête sous 3 couches de gel et un vrai travail de « sculpture capillaire », le côté métrosexuel qui se met du fond de teint pour « cacher les impuretés » comme dit le danseur dans le reportage ! Les cheveux bien courts devant pour « ne pas avoir les cheveux dans les yeux », ou encore, la panoplie « slim + T Shirt sans manche » sur corps de jeune homme à peine pubère … Ah… quand on a 20 ans en 2007 ...
La Tecktonik : qu’est ce que c’est ?
Voici ce que l’on trouve sur Wikipédia par exemple. Définition : une danse basée sur des mouvements atypiques inspirés de diverses danses électroniques et du hip hop, adaptés au rythme de la techno belge et de la musique hardstyle. Son nom est une marque déposée. Elle se fait connaître sur Internet par le biais de youtube et des skyblogs. Les premières soirées tecktonik killer sont organisées au Metropolis courant 2000 et depuis la danse connait un succès croissant et se diffuse en dehors de France.
Ca, c’est la partie théorique. Moi ce que je trouve passionnant, tout particulièrement dans cette danse, c’est 3 choses :
A – Que cela soit né d’une stratégie d’une boite de nuit pour se relancer et,pour ne plus avoir (ou beaucoup moins) de problème de fréquentation. Car voilà, le Metropolis, temple de la boite de nuit en région parisienne, usine à musique avait vu un léger déclin de son activité et un changement de fréquentation. Drogue, personne à problèmes et autres avaient entaché la réputation et la qualité de la clientèle de la boite connue. Coup de théâtre ! Stratégique et maligne, l’équipe trouve un stratagème franchement bien monté : une danse, tendance, sortie de nulle part, qui demande suffisamment de concentration pour que les clients soient des jeunes plutôt accros de l’ « exercice » plus qu’aux drogues qui « décalquent » ! Bref : ils reviennent au devant de la scène en redorant leur blason, devenant le berceau du branché ! Très bon !
B – Le phénomène est a noté par le fait qu’il soit né, après le Métropolis, dans la rue (Rue de Rivoli, principalement, à ce qu’il parait). En gros, nous pourrions dire qu’il a grandit, ou mûrit dans la rue. Or, cela fait très longtemps que la Rue n’a pas décidé de ce qui allait devenir la tendance de demain ! Désormais, les tendances naissent dans des « cabinets » (spécialement faits pour cela) souvent dans le 1er arrondissement ou dans le 8ème ! Allez, va pour le Marais ! Mais là, ce sont les jeunes eux même qui ont inventé quelque chose sorti de nulle part ! Curieuse, instinctive autant que technique, c’est une danse qui leur ressemble parce que c’est un mélange hérité et inventé ! C’est caractéristique de cette génération qui mixe tout et surtout ses contraires : féminité et machisme, dandy et racaille, style et confort, etc. Et la tendance n’est pas minime !
C – Si vous avez vu « La mode la mode la mode » de ce week end alors vous le savez déjà : c’est la partie « Style mode » ! La coiffure à crête sous 3 couches de gel et un vrai travail de « sculpture capillaire », le côté métrosexuel qui se met du fond de teint pour « cacher les impuretés » comme dit le danseur dans le reportage ! Les cheveux bien courts devant pour « ne pas avoir les cheveux dans les yeux », ou encore, la panoplie « slim + T Shirt sans manche » sur corps de jeune homme à peine pubère … Ah… quand on a 20 ans en 2007 ...
Bref : tout un monde ! Alors si vous ne connaissez pas encore : mettez vous y tout de suite parce que vous avez déjà quelques sérieux wagons de retard ! Et si vous voulez en savoir plus, allez surfer sur YouTube ou DailyMotion : les vidéos sont extras pour la majorité ! Moi, malgré une certaine perplexité, je trouve ses mouvements de bras et ces enchaînements passionnants : entre le smurf de mes 12 ou 13 ans, la techno de mes 20 ans et la bouche bée de … mes 30 ans...
Alors : place aux jeunes !!! Rideau…
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