mercredi 30 septembre 2009

Yes to Carrots : verdict nature haut en couleur !

Je vous avais promis il y a quelques jours un post sur "Yes to Carrots".

Je n’ai essayé que le shampooing.
Offert par mon mari qui savait que l’appel de cette nouvelle entrée chez Sephora – qui avait tout de même fait son effet, et son buzz – m’intriguait.

Bref. Le test : PO-SI-TIF ! Je ne mets plus que celui ci ! (ben oui… j’en ai 4 « en cours »)

Mon engouement ? Pourquoi ?
- Ca sent bon
- La texture est très agréable (et jolie, toute nacrée qu’elle est)
- Le shampooing MOUSSE ! (et pourtant c’est du Bio : les vraies adeptes du bio comprendront l’allusion !...)
- Ca rend les cheveux doux (MAIS sans impression effet glissant bizarre : i.e EXIT le silicone !)
- Les cheveux ne se re-salissent pas automatiquement le lendemain (OUF !)
- Le pack est pratique (et 500ml, ça dure, ça dure)
- La couleur est rigolote, toute orange !

Bref : qu’ajouter à cela ? Pas grand-chose !
C’est mon dernier mot ? OUI Jean Pierre, j’assume : je suis conquise.

Rigolo aussi ce transfert de la carotte souvent utilisée davantage pour son pouvoir de préparatif au bronzage (grâce à la carotène) ou encore pour toutes les vitamines et autres éléments « bons pour dans ton corps » !
Pour un shampooing ? Pourquoi pas : après tout.
En tous cas, c’est bien marqué sur le pack : « Associe les bienfaits du jus de carotte bio, de l’orange, de l’eau de source et des minéraux de la mer Morte. Miam ! » Rien que ça. OK.

Fabriqué en Israël, la boite, elle, est basée à San Francisco (base militaire du Bio ?!), avec un relais dans le 8ème de notre ville lumière (moins « Organic oriented », déjà…).
Une « petite boite » qui monte, qui monte…

News : j’ai voulu essayer « Yes to Tomatoes » pour vous faire un point encore plus général sur cette marque qui semble vouloir lancer d’autres gammes.
Pas possible ! Depuis déjà quelques temps, Yes to Carrots n’était plus disponible chez Sephora. Victime de son succès ? Pas seulement. La rupture de stock est aussi justifiée par des blocages aux douanes (en tous cas, c’est ce qu’on nous a bien expliqué).
Alors ! Si la politique « s’en mêle » (vu, le jeu de mots avec les cheveux ?... OK. Je sors !)…

Du coup : plus de Carottes, et pas de test Tomates ! BOUH… Bien dommage !
Surtout pour le portefeuille de Sephora ? Car ça fonctionnait pas mal du tout. Et il est toujours bien agréable de voir son audace – ce référencement nouveau et exclusif – récompensée.

Bref : à suivre !..aux portes des douanes, en avant première, visiblement !

lundi 28 septembre 2009

Margaux Motin : ma nouvelle découverte "rire et dessin" ! Succulent !

Dessin : Margaux Motin - extrait du blog margauxmotin

C’est en surfant sur quelques blogs, de-ci delà, que j’ai eu le plaisir de faire la découverte du blog « Olivia à Paris ».
Pour celles qui raffolent déjà de Penelope Jolicoeur, elles vont adorer.
Mais ce n’est pas ici mon vrai propos. Ah.

Cette découverte m’a poussée à aller voir speedo recto le blog d’un autre talent du genre…
Comme l’illustration vous le montre, je voulais vous parler de Margaux.
Margaux Motin.

Tout se passe pendant mes dernières vacances en Bretagne et Normandie, et parce que cette très belle région, comment dire, c’est pire que la Française des Jeux : soleil ? pas soleil ? le tirage est pour 6H du mat, yeux grands ouverts, le paréo dans une main, le ciré jaune dans l’autre !!! Attention : on ouvre les rideaux… Surpriiiiiiiiiiise !
Nous n’avons pas beaucoup (pas !) gagné au loto et, ça doit se voir, parce que côté météo, ça n’a pas non plus été la veine absolue…
Bref. Pour passer nos petites heures quotidiennes à se cultiver, nous connaissions donc à peu près tous les libraires de St Lunaire à St Cas !

En errant dans un relais H fort sympathique – vous voyez à quoi j’en étais rendue ! -, je suis tombée nez à nez avec le livre « J’aurais adoré être éthnologue ».
Sur le coup, j’ai cru que c’était le même auteur/illustrateur que « Moi je » qui est en fait Aude Picault (une AUTRE découverte par hasard dans une libraire du Xième cette fois : très très bien aussi !).

Là, je feuillette nonchalamment le dit bouquin, quand on entend une espèce de rire bruyant et strident dans tout le relais H !!! Je venais de lire la page avec « je cherche l’amour…bla bla bla… (par un homme)… un truc unique… bla bla bla… ou… ben, un bon plan cul ».
Bon. OK ! Dis comme ça, forcément... Mais je vous assure, c’était très très drôle !

J’ai tout de suite acheté !

J’ai adoré ! J’ai ri. Ri beaucoup ! Je l’ai fini en un rien de temps (merci la météo ?) ! Et il m’arrive de relire quelques « blagues » (pages) de temps en temps : ça me met toujours de bonne humeur ! Et j’ADORE ses dessins !!!
Mon mari a moins été séduit : je crois que c’est un bon truc de fille ! Même si, BIEN SUR, les hommes sont très largement conviés à profiter de cette belle trouvaille, je crois qu’il y a quelque chose de typiquement féminin qui rend la chose encore plus délicieuse pour nous, les femmes. (Vous m’direz)

Mi fashion victime, mi « nous toutes », mi maman, mi jeune femme assumée et fofolle : on y pioche un petit bout de nous à chaque anecdote, un livre drôle et mignon à souhait.

N’hésitez surtout pas à aller lire son blog : cela vous donnera une idée assez fidèle de ce que ça donne, le tout relié.

Pour ma part, la voici d’office et avec enthousiasme dans ma blog roll fétiche à droite : pour une pointe d’humour et un sourire ultra bright tous les matins ! A vot’ santé !
Et puis : allez ! pendant qu’on y est, j’ajoute Olivia, et Jolicoeur !!! Hop. Zouh !

A LIRE, donc : « J’aurais adoré être ethnologue » - Margaux Motin
Edition MARABOUT – MARAbulles – 12.90 €

samedi 26 septembre 2009

"Des Filles en Aiguille" : expo-vente créateurs Mode et Bijoux - octobre 09


Cela fait déjà quelques posts que je vous relaie les expo-ventes des Filles en Aiguille (voir ICI : DES FILLES EN AIGUILLE).

J’aime beaucoup y faire un saut pour zieuter les 'petits' talents qui y exposent.
J’ai eu quelques coups de cœur dont je vous ai fait part, notamment Aurore Thibout (ICI : EXPOSITION PEPINS) ou encore Julie Archer et sa broche que je porte très régulièrement (ICI encore).
Il a également eu Nini Wozniak dont je n’ai pas (suffisamment) fait l’éloge mais qui m’avait beaucoup plu !

Bref.
Chaque fois, c’est un petit tour d’horizon sur de nouvelles idées fashion, déco, bijoux, à l’Espace Beaurepaire, au cœur du quartier bobo du 10ème.
Il faut tout de même bien avouer que cela fait quelques passages que je fais où je trouve que cela se répète un peu (trop)…
Le plaisir étant effectivement concentré sur le fait de découvrir à chaque fois de nouvelles choses, de piocher de-ci de-là quelques petites pépites de création.

J’y retrouve également avec plaisir certaines créatrices.
Mais j’aimerais beaucoup que cette nouvelle édition ait elle aussi son lot de surprises.

A voir. Je vous en dirais plus fin de semaine prochaine. Je vais tenter d’aller y passer une tête !
Avis aux amatrices/amateurs : welcome !

TOUTES LES INFOS CI-DESSOUS :
Des filles en aiguille : expo-vente de créateurs à prix atelier

COLLECTIONS AUTOMNE-HIVER 09 - 10

DU MARDI 6 AU DIMANCHE 18 OCTOBRE 2009

11H30 - 19H30
FERMÉ LE LUNDI 12 OCTOBRE
FERMETURE LE DIMANCHE 18 OCTOBRE A 18H*

Pensez a vos cadeaux de Noël en avance, exceptionnellement nous n'organisons pas de vente de Noël cette année

ESPACE BEAUREPAIRE : 28 RUE BEAUREPAIRE
75010 PARIS
M° REPUBLIQUE

ENTREE GRATUITE avec ou sans invitation
www.desfillesenaiguille.com

vendredi 25 septembre 2009

Mademoiselle Bio ouvre son premier magasin à Paris !


Evénement qui demande à être mentionné : Mademoiselle Bio est passé du virtuel au brick and mortar !
Eh oui ! Vous avez désormais aussi la possibilité de retrouver son univers Bio et toute sa sélection de marques au : 1 Place de l’Ecole Militaire dans le 7ème (Paris).

Je devais être de la partie pour l’inauguration lundi dernier (pour Orsérie), mais mes vilaines contractions en ont décidé tout autrement. Impossible de voir cela de mes propres yeux (snif snif…)

Mais impossible également de ne pas relayer l’info ici même !
LE D.P TITRE EN GRAND : « Aujourd’hui, la beauté engagée prend vie : mademoiselle bio passe du virtuel au réel et prend racine à Paris avec sa pépinière. »

Grâce au Dossier de Presse, je peux vous en dire 2 mots.
Cependant, au vu de ce que j’y lis, dommage de se passer d’aller y jeter un œil et de voir cettebelle réalisation, en ligne avec la créatrice, son esprit, son engagement dans le bien être le plus « global » et … de faire peut être éventuellement quelques petites emplettes pour vous, au passage !

Alors, quelques infos qui vous titilleront les mirettes et attiseront votre curiosité ?
C’est parti :
Le concept store de Mademoiselle Bio entre dans une logique de réalisation du « total 100% réflexion Bien Etre ». Elle n’a effectivement visiblement pas lésiné sur les moyens et sur les heures de réflexion pour en faire une approche globale et entière sur le Bien Etre de ses client(e)s à tous les points de vue.
Le feng shui, les accessoires et sacs de vente équitables et durables, l’absence de WIFI (un luxe de nos jours ? à méditer), la mise en scène, jusqu'au choix de chacun des éléments de déco : l’engagement semble bel et bien… total.
A la clé, une créatrice et toute une équipe affairée autour de ce projet qui me semble réussi.

A eux la parole (extraits du CP) :

LA DEFINITION GENERALE par la créatrice:
Un lieu vivant, un lieu d’échanges : « J’ai toujours eu envie d’ouvrir un point de vente à Paris. Ce lieu nous permettra de faire vivre à nos clients la beauté engagée : ils pourront sentir, appliquer et découvrir les jeunes pousses prometteuses en beauté bio, assister à des ateliers soin ou maquillage, échanger sur les débats de la beauté bio ou tout simplement prendre le temps de se documenter dans notre coin bibliothèque. Tout au long de leur parcours, des graines de réflexions ont été semées pour inviter les clients à en savoir plus sur la beauté bio. Ce sera un lieu de rencontre vivant et engagé.» Violette Watine

Petit mot des talents aux commandes :

Un lieu féminin, convivial et expert :
« J’ai imaginé ce lieu à l’image de mademoiselle bio : féminin, convivial et expert. Cette pépinière se décomposent en 3 espaces : la serre où vous pouvez découvrir l’atelier maquillage, le jardin des délices où vous serez transporté par les effluves parfumées et le coeur du jardin qui vous dévoilera ses trésors de soin. Les couleurs féminines et l’ambiance sereine vous invitent à décrocher de l’agitation urbaine. » Cécile Halley des Fontaines, architecte – cecilehalley.com

Un lieu éco-design :
« Dans ce lieu, j’ai associé la tendance récup’ avec les cabas clients en bâche recyclée réalisés par Bilum, le commerce équitable avec les accessoires Ekobo aux couleurs pétillantes, et le design écologique avec la suspension de David Trubridge. A chaque étape, nous avons réfléchi à être beau tout en étant engagé. » Aline Balbous, éco-designer – Brindi

Un lieu sain & éco-conçu :
« L’habitat est la principale source de pollution corporelle. Champs électriques et électro-magnétiques, composés organiques volatiles sont autant des pollutions
invisibles mais nuisibles à notre bien-être. L’espace mademoiselle bio a été conçu pour être le plus sain possible. Il préserve ainsi le vivant (le corps des clients & l’intégrité des formules cosmétiques). Sur ce chantier, nous avons fait le choix de peintures écologiques, de matériaux naturels et de bioélectricité. Pour chaque élément, nous avons cherché le meilleur : un éclairage à 99% de LED, le gainage de tous les fils électriques, pas de wifi, ni de DECT sont autant d’exemples pour un parfait bien-être. Nous avons aussi minimisé notre empreinte écologique en privilégiant les matériaux écologiques et locaux (parquet en chêne de Troyes…) et le matériel électrique peu énergivore. L’espace mademoiselle bio consomme ainsi 70% d’électricité
de moins qu’un magasin classique. » Jean-François Broggio, éco-entrepreneur

Un lieu apaisant, plein de bonnes énergies :
« En travaillant dès l’élaboration des plans mademoiselle bio, nous avons pu optimiser l’espace pour que les qi favorables puissent entrer et circuler dans le magasin. Nos recommandations ont porté sur le bâti, l’agencement comme sur le choix des couleurs ou de l’implantation des différents espaces. Ainsi, le magasin sera plein de bonnes énergies pour le bien-être des clientes et de l’équipe ! » Nathalie Mourier, maître de Feng-Shui – marip.com

Une fenêtre sur cour plantée :
«J’ai redonné vie à cette cour abandonnée pour qu’elle prenne toute sa place dans la pépinière. Au printemps prochain, les effluves de jasmin emmèneront les clients dans un sillage de bienêtre ». Gautier la Combe, paysagiste – Mugo

Alors ?... Séduit(e)s ?!

INFO PRATIQUE SUBSIDIAIRE ! Pensez y :
Mademoiselle Bio offre un service ++ : Commandez en ligne & venez chercher vos achats en magasin. Ainsi, vous avez la garantie que les produits que vous souhaitez sont disponibles à votre arrivée et vous allégez votre facture sans payer le port !

NB : Vous retrouverez dans le magasin toutes la sélection en ligne de Mademoiselle Bio (avec quelques nouveaux venus : AÏNY, SHIGETA, Les Parfums d’Olivia Giacobetti ( testé ICI pour vous sur T&F).
Amusez vous !

jeudi 24 septembre 2009

Open Innovation : Le luxe "écarté" par principe ?


Il y a déjà un moment (décembre 08 - Pour en savoir plus : CLIQUER ICI)), je vous avais parlé de l’Open Innovation : processus marketing pour favoriser l’innovation en faisant appel à des forces vives externes à l’entreprise afin d’émettre des pistes de reflexion, alors elles même revues, discutées et revisitées pour générer des innovations, de rupture ou pas.
Tout le monde suit ! La brume est désépaissie ?
Allons y.

Sous ma douche, je pense beaucoup ! Si.
Et la dernière douche m’a posé une colle : l’Open Innovation, du fait de sa définition (populaire) exclue t elle donc d’office le Luxe (élitiste et sélectif) ?
Oui !

Car le luxe (i.e. : « marque de »), par nature, c’est avant tout un style, unique, inimitable, propre, surprenant. Bref : un truc qui ne doit pas VENIR du consommateur ni même ALLER A SA RENCONTRE mais attirer vers lui le fan, l’accro, etc., presque sans concession, sans concertation ! Par passion et admiration !

Alors. L’Open Innovation : parfait pour faire une nouvelle lessive, un nouveau bloc WC biodégradable, même un gloss pluri 3D à effet paillettes changeantes selon la météo, ou encore des boissons énergisantes qui réduisent en plus le taux de cholestérol !!! Bref.

Car l’Open Inno c’est quoi ?
- On rassemble du monde : ménagère de moins de 50 ou plus ;
- On met tout se petit monde autour d’un plateau repas Flo dans une salle qui sentira bon la sueur 5H plus tard ;
- On investit dans une glace sans teint et on matte non-stop ;
- On blablate et on challenge méthodiquement ;
- On reformule, on écrit, on commence à imaginer le powerpoint ;
- On balance 2 ou 3 mood boards faits dans le rush pour titiller les meilleures idées (comprendre : pas trop chère industriellement, en ligne avec la boite) ;
- On remercie ;
- On offre un truc : avant première du lancement, produits, points de fidélité, autre… ;
Voila ! Merci.

Des exemples ? Procter et Gamble avec Vocalpoint.com ou InnoCentive pour l’inno produit, ou Ideajam chez IBM, et puis OpenAd.com ou Eyeka.com pour la créa de pubs !
De belles initiatives ! Très bien.

Oui mais…

Vous voyez Hermès ou Gucci, Chanel ou Baume et Mercier mettre 10 minettes aux moyens conséquents autour d’une table – au Ritz ? autour du brunch à 105 € par personne ?… - et leur chatouiller les neurones pour savoir quelle collection ils doivent bien sortir pour l’hiver ?
Mmmm… Moyen crédible, non ?

Alors, ça se fait bien pour des gammes de cosmétiques, plus ou moins haut de gamme. Certes.
Mais : quid du « vrai » luxe ?...

Ma douche a été très très (très) longue…
A force de réflexion autour de ce point précis, je me suis souvenu que l’Open Innovation n’était pas seulement le moment où les dames ou hommes étaient déjà entrés dans la salle de réunion.
Non. Le processus en amont est « sensé » (car plein de boites le négligent…) être beaucoup plus « ouvert » …

Les personnes à mettre autour de la table doivent être « de qualité » : elles doivent tout de même avoir un « haut potentiel » de réflexion, de remise en cause, une bonne connaissance de leur environnement (au moins sur 1 thème), avoir un plein de curiosité, être dynamique, créatives, spontanées, honnêtes intellectuellement, objectives au possible…
Bref : elles doivent au final être un concentré optimisé de culture de ce qui existe à l’extérieur sans être caricaturale (principe de représentativité des études mis ici en application) pour pouvoir apporter un œil neuf mais vrai sur ce que le consommateur peut attendre du « possible » que la société en question peut lui apporter, un jour (notion d’Insight remis au cœur du sujet).

Mais alors…
Alors le Luxe tient ses racines propres de l’Open Innovation !!! Non ?
Sinon, à quoi servirait tout les trend spotters de Nelly Rody, des mouchards sur Internet de tous les cabinets de tendances de Peclers à Carlin en passant par les machines à mouliner l’info des cabinets type Intuition ?

Le luxe ne le sait peut être pas car les méthodo de « mass market » et le Luxe détestent se rencontrer ! Trop vulgaire, souvent, même si les choses ont évolué.

Mais voila bien que ma conclusion - alors que l’eau chaude commence à se tarifier et que je me dis qu’il va bien falloir que je trouve le fin mot de cette histoire sous peine de chopper une pneumonie ! – est que : OUI, le luxe fait depuis toujours de l’Open Innovation => tendances, spotters des expos du monde, des street style pour être au cœur de ce qui bouge, culture affinée des « signaux faibles », décoder les codes, early adopters et trends setters du monde entier aux bottes des grands noms !
On y est ! Et en plein dedans donc !!!
Bon, soyons d’accord, cela ne doit en rien exclure de nouvelles méthodes et moyens pour continuer à alimenter de maniére constructive et adaptée toutes ces belles Maisons ! (voir mon P.S fin de post)

Cool ! J’ai le droit d’aller chercher mon peignoir ?
Ouf.

Bon. Mes dents claquaient, je suis pas ultra tentée de devoir me shooter au Rhinotrophyl et au doliprane 10 jours donc j’en suis restée là.

Mais récompensée pour ma témérité devant un mug de camomille, je me disais que cette conclusion ci n’était (j'espère...) pas débile !

Dans le monde de la Mode – au sens large : accessoires et marque « Masstige » inclus -, le Street Style en effervescence, les « trend spotters » freelance et les sites de tendances globaux (quelque peu moins élitistes ou « m’as-tu vu »), la démocratisation de la « Prospective » et du « Planning Stratégique » (pourtant toujours trop lente à mon gout !), la suprématie grandissante des blogs dans ce secteur !… : tout cela ne jouerait il pas dans le sens d’une « sorte » d’Open Innovation ici ‘Premiumisée’ ?

Un peu non ? Non ?...
Vous doutez encore ? Vous êtes durs…
Je retourne sous la douche !

P.S : POUR PLUS D’INFOS LISEZ NOTAMMENT CECI (merci So !) :

Evènement beauté parisien du 16 au 20 septembre: les Rives de la Beauté

Amies parisiennes excitées du pinceau, passionnées de matières et de couleurs, folles de senteurs et fan de marques, cet évènement beauté est le votre ! Kesako ?

Il s’agit d’un un événement inédit organisé pour promouvoir la filière beauté sous forme d’un parcours dans la capitale sur le thème (inépuisable) de la beauté. Il propose au public un itinéraire reliant des lieux où la beauté s’expose, se crée, se respire, se vend… autour de marques, de distributeurs, mais aussi de musées pour nouer un lien plus intime et donner une dimension culturelle à la beauté.

Ainsi qu’ils soient magasins, galeries ou lieux insolites, les acteurs participants mettent en place, dans l’espace de leur choix, présentations, événements, conférences, démonstrations de produits, lancement de nouveautés.... qui correspondent aux nouvelles attentes d’accueil, d’expérience et d’information, notamment sur les tendances, des consommatrices averties et pointues que nous sommes… avec une connotation de prestige, de modernité responsable et de qualité, of course !

De la Rive droite à la rive gauche (d’où le nom « Les Rives » de la beauté) des « passerelles » multidisciplinaires mettent en évidence la nature transversale de la beauté et les liens qu’elle entretient avec ses territoires avoisinants: science, mode, photographie, littérature, art, cinéma, musique...

En dehors des participants officiels - entre autre Sephora, Kenzo Parfums, Thierry Mugler Parfums, L’Artisan Parfumeur, Sothys, Diptyque, Issey Miyake, Kiehl’s, Clarins, État Libre d’Orange, l’espace culturel Louis Vuitton, le Village Royal, le Musée de Cluny (expo le Bain et le Miroir), l’Institut Français de la Mode, Vogue France etc…- le Guide 2009 Rives de la Beauté proposera un shopping guide « Ville Miroir » contenant une large sélection d’adresses beauté et parfum incontournables.Encore plus fort ! Des professionnels ( type consultants en stratégies de marques et tendances, agence marketing spécialiste de la veille produit sur le marché des cosmétiques sur les US & l’Europe), proposeront des balades guidées thématiques afin d’optimiser l’expérience de la visite.

Organisée par quartiers parisiens, avec des plans, et pourvue de ‘tags’ concernant la typologie du lieu (« bien-être », « naturel », « concept store »...), souhaitons à cette première édition de vite devenir notre indispensable boussole beauté annuelle.

L’objectif des organisateurs ? Faire de l’évènement pour la beauté et les parfums ce que la semaine du meuble de Milan est au design ou la Biennale de Venise à l'Art : un événement unique au monde, avec Paris comme capitale de la Mode et de la Beauté en toile de fond. Bon, avant d’en arriver là, hein, voyons cette première édition…

mercredi 23 septembre 2009

"Les choses de la vie" (vues et filmées) par Sautet



Lundi soir, c’est « ciné terroir » ! C’était sur la liste de la to do de cette semaine !

Sur TV5 Monde, il y avait « Les choses de la vie », avec Michel Piccoli et Romy Schneider. Adaptation du roman éponyme de Paul Guimard, il avait décroché le prix Louis Delluc en 1970 (« tout de même » ! s’écrient normalement les plus connaisseurs d’entre vous !) .
Une « référence » dans le milieu cinématographique.

Le souci, c’est que moi, ça ne m’émeut pas de savoir que ça fait partie des monuments de l’histoire du cinéma. Non. Honte à moi ? Peut être. Très certainement même. Mais bon, que voulez vous, c’est ainsi.
Je respecte avant tout ce qui me touche, me parle, m’interpelle, etc. Pas de « reward » au nombre de médailles ou à « ce qu’on se doit d’aimer ». Et ça, dans tous les arts….
Bref. C’était un sorte de xième baptème après avoir fermé l’œil au bout de 10 minutes devant « Pierrot le fou » (j’ai callé au bout du 14ème changement de couleur que je n’ai pas compris !), ou avoir dénigré Luis Bunuel pour « Le charme discret de la bourgeoisie » (que j’ai pris pour un délire sous excès intempestif d’herbe !!!), ou même – bien pire !!! – n’avoir qu’ « apprécié mollement » (i.e : pas vu la fin) « Vincent, François, Paul et les autres » (du même Sautet tant respecté).

Bref. Ce que beaucoup appelleraient donc « un bon boulet du 7ème art » s’apprêtait à regarder, telle une expérience de rat en laboratoire, ce fameux « Les choses de la vie ».
Mon mari ? Un fan ! Un vrai. Un pure. Un de ceux qui ne peut – HELAS ! – s’empêcher de vous dire dés le générique, alors que la voiture du pauvre monsieur tourne en boule dans un ravin « Ah oui ! là. Il est fort Sautet pour ces plans là ». Haha… mais bien sur mais bien sur.

Le film commence.
Je vous avoue à vous que c’est plus le fait qu’il y ait Romy Schneider au casting - plus que pour Piccoli ou Sautet - que je me suis installée, décidée, pour découvrir l’œuvre en question.

Déjà : j’ai tenu jusqu’au bout !

Et sinon ?
Plein de choses à en dire. Surtout positives !! Au pire, neutres.
Mais bien mieux que mes expériences ratées face au grand cinéma français.

Oui, Romy est absolument magnifique. Ca, c’est un fait irrévocable.
Mais Piccoli m’a également bluffée sur son jeu. Une qualité de jeu… hors normes. Un truc qu’on voit, qui saute aux yeux. Un véritable acteur. Une justesse. Bref, un vrai talent !

Mais ce qui pousse à la considération si forte de ce talent exceptionnel : c’est également l’absence d’action.

Comment ça ?...

C’est sur ce point qu’on peut tout de même avoir le droit d’être partagé !!
Sautet excelle dans la représentation des « scènes de vie », de moments, de personnages, d’émotions, palpables, subtiles. Il sait filmer les silences. Il sait mettre en avant des regards. Mais également filme tel un historien : les clopes à gogo, les lieux de sorties et ces restos bondés des années 70, les fringues, les bagnoles, les excès, les hommes, les femmes… Tout est LA. Tout est juste.

Alors : OUI ! c’est fort. Mais tout est lié !

Pour (vraiment) simplifier :
- Imaginez Mission Impossible 3 sans action : c’est mort !
- Imaginez Tigre et Dragon ou encore Kill Bill sans cascade : un blanc !
- Imaginez encore le parrain sans rebondissements (pour rester dans la veine des monuments !) : pas terrible…

Sautet, c’est Sautet. Au même titre que ces cinéastes qui filment des gens. Pas des faits. Non. Des moments, des situations. La vie quoi. Voilà : c’est un film sur la vie. Simple. Juste. Normale.

« Les choses de la vie » : voilà que le film n’avait jamais alors à mes yeux mieux porté son nom qu’après ces considérations…

A la fin, j’étais contente d’avoir su apprécier la qualité des acteurs. J’étais également ravie d’avoir su lire tous les petits signes de ces années – notamment grâce à mon traducteur fasciné qu’est mon cher et tendre – sur les relations du père au fils dans ces années là, sur la maison de famille et les habitudes sociales, sur la référence à l’ile de ré, sur la marque et les modèles de voiture, les robes superbes de Courrège pour Romy aussi !, (jusqu’au manque d’hygiène anecdotique des salles d’opération sans masque !!!) .

Je ne serais cependant jamais une fan. C’est –toute proportion gardée !!! – comme mes potes qui ont tous succombé au golf après 3 parties sur le green, ou encore mes copines qui sautent dans le premier taxi à la sortie de boulot comme des furies pour aller à leur cours de yoga après être devenue toutes accros après 3 cours d’essai ! Moi, avec Sautet, c'est pas ça.

Sautet ce sera plutôt... comme de l’homéopathie. Juste la bonne dose. Juste de temps en temps. Juste quand je le sens : selon le contexte, selon le scénar. Pour mieux l’apprécier aussi !
Jamais comme un repos de l’esprit : plus comme un cognac avec un cigare. Jamais en abuser ! Par touche.

Voilà. Une nouvelle petite brique à ma culture. Et c’est bien ainsi.

Conran Shop : Soirée Privée -15% sur la Nouvelle Collection



Cliquez sur les images pour les agrandir


The Conran Shop 117 rue du Bac 75007 PARIS - Tel 01 42 84 10 01
http://www.conranshop.fr/

24 Septembre 17.30 / 22.00 : -15% chez Conran Shop rue du bac autour d'un verre, entre fans de design, sur la nouvelle collection, ça vous dit ?

A mon avis, au prix que coute un coussin (sans parler du lit bébé sur lequel on avait des vues à plus de 1 200 euros...laissé où il était), ça devrait pas être du mousseux dans les coupes !

Enjoy ! et Bon shopping !

mardi 22 septembre 2009

La gamme Tautropfen : du vrai bio, certes, mais...




Le Bio, j’étais à fond pendant des tas de mois, presque d’années ! J’ai commencé au tout début de ma première grossesse il y a près de 3 ans. Un vrrrrrrrai classique.

J’avais tout testé : vous avez pu lire tous mes posts sur Madara, Saisona (top baume !), Ransanne (aujourd’hui rebaptisée Pomarium), ou encore mon énorme coup de cœur pour Alchimie (introuvable !) ou la découverte de nouveaux talents Bio avec Olivia Giacobetti pour le parfum Honoré des Près…
Bref. Cet engouement je l’assume et je le revendique. Encore.

Par contre. Par contre, il m’a couté quelques belles allures de geek digne des pires séries TV U.S !!!
Pourquoi ?
Parce que dans le bio comme ailleurs, ça dépend, ça dépasse ! Surtout les boutons, eux, ils dépassent « grave » des fois !!! Mais…bien !
Eh oui, la dure réalité veut que tous ces produits aux nobles intentions soient parfois fort déceptifs !!!

Sauf que la passion et l’engagement – n’est ce pas ! – que j’ai pu y mettre devait être sans limite ! Risquez son teint de poupée pour pouvoir vous recommander, ici même, sur la toile les meilleurs produits à essayer ! (parfois en s’en bouffant les doigts ! c’est vrai !)

Il y a déjà quelques semaines (ça se compte en mois : j’ai franchement trainé les pieds à rédiger ce post, et vous allez comprendre pourquoi…) : j’ai testé une nouveau produit Bio, justement.
La marque
Tautropfen (marque allemande).
Pas facile…

En fait, cette marque a des qualités certaines et... de très gros inconvénients. Alors du coup… c’est compliqué !

Les avantages d’abord ? OK.
L’histoire est très « nature » : les fermes bio dédiées, l’esprit, le créateur « boulgour », etc. Et surtout, les produits respectent un cahier des charges super top avec la norme Demeter. C’est la plus exigeante qui soit dans le domaine du bio aujourd’hui. Tout est bio de la tête au pied !!! Pas d’arnaque, et un niveau d’exigence qui force le respect. Ca, c’est le vrai plus.

Mais voila. Il n’y a pas beaucoup d’autres atouts…

Les points mitigés avant la couperet ?...
Mitigés : les parfums. Parfois de bonnes surprises dont la gamme à la Rose qui sent franchement très bon ! Faut aimer la rose, ça c’est sur !, mais c’est d’une fraicheur ! Exquis l’été !!!
Et, parfois, des parfums ‘typiques du bio’ : c'est-à-dire beaucoup trop forts et appuyés ! Genre la gamme à l’Argousier… No comment. Mon cher mari asthmatique a cru étouffer quand je me suis doucement glissée sous les draps… Bonne ambiance ! No way, no more.

Mais le vrai problème, hélas – car je crois que c’est quand même ce qu’on attend en premier des crèmes ! - : ce sont les textures. Et là ?...
Souvent elles sont trop lentes à pénétrer, pour certaines elles sont trop collantes (lié au premier problème sans doute aussi) et enfin, il y en a qui laissent tellement la peau grasse qu’après 2 applications j’ai eu 1 bouton… Et ça !...on a dit STOP !

J’aurais vraiment aimé que cette marque au packaging sobre et à l’allure sérieuse – et au prix abordable - soit une révélation : mais non. Que nenni. Pas de flash, pas d’élan.
Dommage ? Certes.
Mais ce n’est pas fini…

Là où j’étais d’autant plus mal à l’aise quant à écrire ce post, c’est que : pour nous faire découvrir ce lancement, l’Agence RP nous a invitées dans un nouveau concept de Clinique esthético-médicalo-branchée. Le Centre Victoire Haussmann.
Tout blanc, tout beau, tout neuf. Très bien.
Après la démonstration de produit, nous nous sommes vu offrir un soin du visage avec RDV. J’y suis donc allée.

Là, grosse grosse déception

Tout d’abord et avant tout parce que le soin devait servir de nettoyant visage et que je pensais ressortir avec une peau d’ange. Et que ce ne fut pas du tout le cas.
J’ai déjà fait des gommages et des nettoyages de peau (notamment une vraie petite merveille chez Caudalie à l’Hotel Meurice pour mes 30 ans : hors de prix mais absolument parfait !) et que là, ma peau n’a pas été nettoyée correctement. Très moyen. Mon gommage « non-pro » à domicile donne le même résultat, voire mieux. Merci.

Ensuite parce que je suis enceinte et que j’avais alors quelques petites imperfections (type petits kystes hormonaux pour celles qui ont eu ce plaisir !) que la fille a tenté de percer à l’aiguille (douloureux, déjà !) et qui m’ont laissé 3 traces rouges pendant 4 jours pleins !

Ah ça, je me suis effectivement faite papouiller : soin amande (gommage) qui sentait super bon, fluide crème charistau améa (très agréable), lait démaquillant à l’argousier, gel également à l’argousier, et enfin eau de rose qui sent si bon ! J’en ai eu en quantité pour mes 45 minutes !!! (sans compter que l’esthéticienne m’a raconté absolument toute sa vie… Double service et re-fill gratuit avec bourdonnement d’oreilles ! 'Reposant' vous avez dit ?)

Seul point positif : la petite « reco » à la sortie sur l’Huile au souci et au Citrus pour me masser le ventre contre les vergetures de grossesse. Ca sent à fond le citrus ! mais l’huile est juste « grasse comme il faut » si je puis dire. Donc, je l’utilise 2 fois par semaine, fidèlement.

Voilà ! A juger le résultat global, la conclusion reste farouche : je n’achèterais pas.
Pour toutes ces raisons : pas assez réussi pour moi au global, et résultat même en institut pas assez probant à mes yeux.

Je suis dure ?… Oui. Justement. Mais je ne voulais pas faire de billet sponsorisé où je ne donnais pas exactement tout mon ressenti.
Que ceci ne vous empeche pas d'aller comparer avec d’autres articles, d’autres avis, d’autres points de vue, divers et variés ! Of course.
Sorry. Mais là, non, je ne signe pas.

Je vous rassure, je ne suis vraiment pas toujours comme ça !!!
D’ailleurs arrive un post sur « Yes to Carrots » (du BIO en plus !!!) - juste au moment ou sort également "Yes to Tomatoes" ! - qui risque d’être bien à l’opposé de celui-ci… A suivre…

Et prenez soin de vous ! Bio ou pas.

PODPEINTUREDEZENFANTS - Galerie W : à voir, à faire

Parce que l'initiative m'a paru particulièrement sympa, originale, et intéressante, je la relaie sur ce bog :

Evénement intergénérationnel par excellence depuis la création de la Galerie W en 98, le PODPEINTUDÉZENFANTS donne - pour cette session de la rentrée - tout son sens aux « arts PLASTIQUES ».

Place à Régis-R, the Prince Of Plastic, et à sa myriade d’assistants zélés : les démiurges (ré)créatifs envahissent la Galerie W pour faire exploser le potentiel plastique des enfants (et de leurs parents).

De 14h30 à 18h30, tous sont invités à mettre les pieds dans le plat…stique. Dans des ateliers délirants, la matière délaissée reprend vie, selon l’envie.

Pour le JUNK goûter... Dragibus®, Tagadas®, Carensacs®, Coca-Cola® seront de la partie.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE CLIQUEZ ICI PAGE MEDIA RÉGIS-R CLIQUEZ ICI

Le PODPEINTURDÉZENFANTS est organisé dans le cadre de l’exposition JUNK à la Galerie W (25 sept. / 30 oct. 2009).

lundi 21 septembre 2009

Swarovski ou Marguerite : la bague fait la femme ?


Je ne sais pas vous, mais je crois que toutes les filles ont des « réflexions de pouffe » de temps en temps, et : c’est comme ça !
Des fois, je me dis « même que ça ferait bien partie de notre charme » ! Si, si… Ben si.

- Imaginez une fille qui se prend toujours au sérieux : nul ! (pour ne pas dire chiant)
- Une fille tout le temps intelligente : frustrant ! (surtout pour le sexe opposé ? joke…)
- Une minette qui a toujours raison : célibataire. Et potentiellement à vie !!! (re-joke ?)
- Une fille qui ne rit pas : une aigrie à moins de 30 ans, « c’est clair » !

Alors : rions un peu… et surtout de nous même !... Souvent. Régulièrement du moins !

Le genre de réflexe "kind of a pouffe", je l’ai eu il y a quelques semaines de cela.
Je suis allée aux Galeries Lafayette à la conférence sur le thème « Des femmes d’influence » qui animait le magasin. Chaque jeudi, des conférences (sérieuses !) dites « Conférences de Women’s Forum » permettaient (jusqu’au 1er Octobre) de rencontrer des personnes, sur un thème. Personnes à qui l’on pouvait poser diverses questions.
Là : pas pouffe du tout. Voire… tout à faire « smart » (au sens british du terme).

Le thème en question traitait de l’entreprenariat féminin.
Entre Jenny Carenco pour « Menus Bébé » à Viviane de Beaufort (ESSEC « Entreprendre au féminin »), il y avait la créatrice même de Women’s Forum : Aude Zieseniss de Thuin.
Aude ? Un vrai personnage. Très (très très très) bavarde, super passionnante, un charisme évident, et une femme avec qui on adorerait avoir l’occasion de discuter plus de 2 fois par an pour parler de la vie, d’économie, ou même de la vie, et autres petites animations sympathiques !

Mais où se trouve enfin la réflexion de pouffe dans tout ça ?...
Eh bien… tout est dans la bague.


Alors. La bague.
Il faut d’abord savoir que j’avais déjà eu cette réflexion bien avant de croiser Aude. Elle n’a été que le point déclencheur décisif d’une envie qui me taraudait depuis… près de 3 ans déjà ?

Après mon Master au CELSA, je suis passée par un stage dans un groupe de cosmétiques. Ma chef de stage était intelligente, charismatique, grande, élégante, et franchement douée.
Et ? Et elle avait une énorme bague à son doigt. Une bague « spéciale ». Une grosse Swarovski transparente à multi facette. Très chouette.
Un jour, elle est arrivée au boulot en disant qu’elle l’avait cassée. Autour du café, elle m’a raconté que cette bague avait une signification particulière pour elle car elle la cassait à chaque grand tournant de sa carrière ! Pour ses grandes nominations, pour son départ d'un pays étranger après un épisode clé de son parcours pro et perso, et là, au moment où elle croisait de nouveau un challenge légèrement hors normes et décisif !
J’avais sourit à cette anecdote toute mignonne !...

Après cet épisode, je suis entrée dans une grosse boite d’agroalimentaire.
Pour info, peu de personnes me font vraiment de l’effet d’un point de vue pro : pour être impressionnée, faut quand même qu’il se passe vraiment « quelque chose ».
Dans cette boite, une femme avait le « quelque chose » de plus. Le charisme oui, la tête bien faite pour sûr ! La seule à avoir pu atteindre les sommets de l’entreprise. Et pour cause : une vraie personnalité. Pourtant, 3 enfants et une vie équilibrée. Respect.
Cette femme, elle (aussi !) avait une très grosse bague au doigt. Le genre qu’on remarque. Mais surtout pas les espèces de « marguerites de Versaillaises » que je déteste personnellement. Avec tous les diamants et le rubis ou l ’émeraude bien imposante. Qui ressemble à celle de n’importe qui, qui crie à la face du monde qu’elle est (enfin ?) fiancée !! L’horreur.
Non. Une belle bague, osée, assumée, classe et pourtant « big bang style » and funky.

Voila…

Alors. Alors quand j’ai croisé Aude sur cette conférence Women’s Forum, qu’elle a commencé son récit « je suis une femme pas comme les autres mais tout aussi proches de vous que possible », qu’elle a dégagé son charme à la Charlotte Rampling, j’ai noté la bague (genre celle-ci) et ça m’a vraiment pour le coup fait super sourire !...

Pourquoi toutes ces femmes que je trouvais à la fois classieuses, intelligentes et sympathiques (même si clairement sûres d’elles et donc pas aussi simple d’accès que cela…) avaient elles toutes des bagues énormes au doigt, et surtout toutes du même style ?
VOILA LA REFLEXION TOP POUFFE !!! (on est d'accord)

Vous saisissez ???...

Non ?
Ben… 3 semaines ont passé, et j’ai craqué.
Je suis allée acheter
ma nouvelle bague… Celle que vous voyez en illustration de ce post : une Swarovski Nirvana Black Diamond. Grosse et brillante, top sympa. « Ne pas se prendre au sérieux, choisir un exemplaire classieux si possible, jouer la carte du plaisir assumé, un bijou qu’on aime porter ».

Je l’adore … !!!
C’est mon chéri qui me l’a offerte ! Je l’ai tiré par le bras… mine de rien… (pourtant pas dupe !)
Je lui avais confié mon délire sur les grosses bagues et les business women ! (Oui, effectivement, il n’avait rien dit. Pas facile comme sujet pour un chromosome Y !!!)
Et puis, il m’avait déjà offert une Swarovski pour notre premier bout de chou (un solitaire ultra simple et joli).
Je suis enceinte. Alors la 2ème Swarovski, c’était nickel pour la suite des évènements ! Ca tombait très bien !!!

Après avoir discuté avec la vendeuse (qui disait « mon marè » pour mon mari, ou « les soirèè » pour soirée : exa-cte-ment comme Forresti dans son premier DVD, on a failli exploser de rire !!!), j’ai opté pour la Black Nirvana ! Trop belle !

Je la porte. Pour aller au parc en semaine. Pour nos diners. Pour mes réunions de boulot. Pour moi. Pour voir mes copines à la pause dej'. Pour me forcer à arrêter de me ronger les ongles (et ça y est !). Pour le plaisir ! Surtout !

L'accessoire parfait de la Business Women sexy et assumée : un vrai positionnement, vous croyez ???
La bague fait la femme ?
Intéressant !
Mais non… Voyons.

Mais la vie est courte ! Si de tels détails peuvent nous apporter certaines de ces toutes petites joies bêtes et simples, mignonnes et toutes pleines de crédulité, je dis : WHY NOT !
Restons natures ! et donc… parfois pouffes ???!!!
Des gentilles pouffes. Ca fait du bien aussi… de temps en temps.

dimanche 20 septembre 2009

Six degrees de separation



Il y avait Lelouche - et il y en aura encore certainement bien d’autres -, il y a eu « Love Actually » dans le même genre, enfin sans parler de « Ensemble c’est tout » de cette chère Gavalda qui a tant fait de bruit. Et puis vient alors « Six Degrees », série TV prometteuse qui m’a déjà rendue accro après 2 épisodes sur Serie Club.

Et enfin vient de sortir « L.A Story ». Un bouquin qui semble commencer ses ventes en fanfare et qui a collecté un « A » général dans « Ca balance à Paris » (pas une référence ? Quand même.. ça se discute… Surtout après une présentation dithyrambique en comparatif de la ville elle-même faite en direct par Elisabeth Quin, toujours inimitable !)

La théorie de « faire des histoires dans les histoires », le « croisement des destins », l’idée que l’on peut se faire que toutes nos trajectoires converges, d’une manière ou d’une autre, tortueuse, mystérieuse, amoureuse, ou simplement professionnelle !

Est-ce parce qu’on aime ça ?
Est-ce par ce que c’est une manière de se rassurer ? De se dire que l’on est pas (jamais/pas vraiment) seul ?
Est-ce tout simplement une vérité qui nous saute toujours au yeux à certains moments clés ?
De la traditionnelle petite phrase standard « Le monde est (si) petit » aux vrais impacts de vies croisées, les scénar’, en tous cas, ne manquent pas !

Cinéma ou littérature, vécu ou imagination : on arrive toujours à se laisser prendre au jeu.

J’ai juste eu l’impression que cette « tendance » avait franchement le vent en poupe.
Si jamais je recoupe cela – c’est d’actualité vu le post ! – avec ce que j’ai également pu lire de manière récurrente dans les tendances de Planning Stratégique sous des noms tortueux tels que « Renouer le cordon » ou simplement dans les magazines de marketing sur « Le renouveau du lien social » (cf. post précédent avec les sites d’échanges, de troc, etc.) : je me disais alors que la crise pouvait avoir son lot d’encouragements quant à ce créneau !

Le capitalisme ou la guerre sociale, les licenciements, la chute du mur de la surconsommation, les promesses politiques sans lendemain, l’isolement des vieux, et finalement, des moins vieux, l’incompréhension des générations entre elles, l’omnipotence du virtuel, l’égocentrisme moderne : tous ces points, plus ou moins philosophiques, toujours concrets, sont tout autant de stimuli pour vouloir commencer à dire bonjour à son voisin !

La théorie des « Six degrees » comme quoi en prenant 6 personnes on arrive forcément à les relier colle parfaitement à l’air du temps !

Peut être que vous aussi, vous vous amusez, plus souvent ces derniers temps, par petites touches, à entrer dans la danse : créer des « troc party » pour échanger vos fringues, avec des copines et puis finalement par le réseau de jeunes modeuses sympathiques triées sur Facebook ? ou encore participer à des cours de cuisines de voisinage dont on vous a parlé et où vous vous dites que vous vous ferez des ami(e)s partageant la même passion, ou bien en devenant une « habituée » du resto en face « qui fait des pot au feu comme grand-mère » où – en fait - vous réalisez n’avoir jamais mis les pieds avant hors jour de grève de métro générale et frigo désespérément vide !

Bref. Le lien social : que du bon ?

Moi je dirais plutôt OUI ! Renouons, reparlons, discutons.
Nous ne sommes pas non plus obligés de tous devenirs les meilleurs amis du monde, hein ! C’est pas non plus Heidi ou le pays de Candy !!!
Mais pourquoi ne pas redevenir un peu plus humain. J’aime cette idée. Elle me va bien.

Ca nous redonnerait un peu de couleur alors que le soleil nous retire quelques minutes par jour depuis déjà bien des semaines.
En tant de grisaille, rien de mieux qu’un bon « nesting » ou un pur « cocooning » aux chocolats chauds et parties de scrabble entre voisins ! Non ?

OK, on peut aussi partir à Courchevel ou (BIEN) mieux, à l’Ile Maurice – bientôt sous les eaux ! -, en couple, ou au bout du monde, et s’isoler dans une cabane en mangeant du poisson grillé sur des bouts de bois les pieds dans le sable fin… Ca s’étudie, certes !
Faut voir. "Combien le vol pour les Maldives en décembre ?" (...)
AH. Ah ben non... Le chocolat chaud est en promo dans le Huit à Huit en bas de chez moi, et faut absolument que je demande à ma voisine d'en face où elle a choppé sa lampe en boules multicolores !!
S'cusez.

vendredi 18 septembre 2009

Génération Gratuite




Aujourd’hui je suis allée chez Anaïs et Martin. Une boutique de dépôt vente que j’affectionne pas mal ! En fait : un vrai pôle de dépenses !!! Faut dire qu’elle a l’art et la manière, cette chère Géraldine !

Jolis coloris, belles marques et un choix des vêtements suffisamment tiraillé entre la version « 6eme Rue de Sèvres » (y a toujours du Ralph Lauren) et « 10eme arrondissement boboland » (toujours des pulls tricotés et des écharpes multicolores aussi !) : tout comme j'aime ! :)

Ah ! J’oubliais ! Avant que les fashionistas foncent sur Google pour taper « Anaïs et Martin » les mains moites d’envie, minute… : ils ne font que du 0 mois au 8 ans ! Eh oui… c’est ça aussi la vie !
Mais voila. Ce n’est pas de la boutique dont je voulais vous parler au fond (« AH ! » font celles qui suivent : sinon, quid du titre, hein ???)

Arrivée trop tôt devant la boutique (qui ré-ouvre a 14H30 au cas ou, pour celles qui, voila, bon), je file chez Antoine et Lili sur le Canal (St Martin) à 2 coups de poussette à pied.
Je zieute un peu : le pack « Little Britain » toujours hors de prix, mimi le petit gilet en laine croisée avec nœud ... à 45 euros (mais bien sur…), les body ? à 25 ronds chacun (ça non plus…).
Bref. C’est joli, mais c’est trop cher !!!!!!!!!

Je retourne à mon dépôt vente. Cool ! C’est enfin ouvert !

Radine ? Ne vous y fiez pas.

Je ne vous raconterais pas (toute) ma vie sur la toile, mais sachez que je suis dans le groupe « CSP+ » comme on dit dans les études comme il faut.
Pourtant, voila : chez Anaïs et Martin, je trouve ce que je veux, je m’éclate, je sais que ces fringues ne dureront que 6 semaines en moyenne avant ses 2 ans, et basta ! J’achète « plaisir » ! Et j'y suis désormais habituée !!

Pourquoi payer un pull 52 Euros ! Pour un mioche de 3 mois (même si je l’adooore ce môme ! of course !) ? Et quand bien même cela serait en ligne avec mon humeur du moment, chez Anaïs et Martin, j’ai des pyjamas Bonpoint angora trop doux à se damner à 45 euros l’un, dans un délire de folie (autre que les fraises : trop périssables !!!)

Je crois que j’ai plus de 30 ans mais que je comprends la génération Z qui arrive…
La génération Y qui la précède était déjà pas mal du tout dans le genre mais là, les choses empirent !... Je dirais : se corsent plutôt !

- Avec Google : qui paie pour avoir une info sur le net ?
- Avec deezer qui paie pour écouter ses DVD au bureau ?
- Avec 20 minutes ou Metro qui paie pour avoir accès au minimum de l’actu ?
- Avec les sites « Développement durable » type Digitroc, qui paie pour une piscine de jardin à aller chercher gratos chez votre voisin de pavillon (encore inconnu avant cet e mail)
- Avec les sites d’échange type Gchangetout qui paie encore ses cours d’espagnol alors qu’on peut rencontrer le plus bel hidalgo de son quartier sans un copeck !

Nous sommes les générations « du tout gratuit » ? Le pire : de qualité, assez souvent. (oui, pas toujours, le business model a bien ses limites... je sais, mais regardons déjà ici la version "macro")
Comment ne pas avouer ici que mes études, je les prépare en très grande majorité sur le net : rapport détaillé du BCG que j’aurais pu payer 30 000 euros, analyse d’Ipsos sur les tendances des ados en live et accessible qui aurait plombé mon budget fournisseurs de 10 000 euros ?

Il en est bien ainsi pour tous.
Pendant que Hadopi a soulevé le sujet des téléchargements illicites, que tant de gens s’indignent que des familles entières puissent ne plus avoir accès au net alors même que la grippe A menace et que les cours à distance n’ont jamais eu autant de probabilité d’être le relai clé et majeur des étudiants, 2 générations se font face… Des logiques vont devoir s'affronter...

Quel bilan ?

Je vous le dis : aujourd’hui, en marketing, en finance, en entertainement, ne pas penser aussi à la question « qu’ai-je bien en plus pour légitimer aujourd’hui un cout, ne serait ce qu'une dépense ??? » s’est se lancer dans une arène bien pleine de loups… ou contre des consommateurs qui ne PEUVENT plus désormais vous juger autrement que notamment par ce prisme …
La gratuité est parmi nous ! Et la vérité quelque part dans ses parages… On le sait tous !

Voila.
C’était juste la réflexion d’une jeune future maman au gros ventre qui allait acheter 2 pyjamas dans un dépôt vente (ressortie avec 2 pyjamas… 1 pull, 1 salopette et un ensemble : le tout pour 76 euros !) en poussant sa poussette, un vendredi après midi, où il fait encore beau…
Des commentaires ? :)