jeudi 10 janvier 2008

MY BLUEBERRY NIGHTS - Mirtilles et talent pour un moment hors du temps


Samedi, temps mitigé… une petit air de pré-Noël et tous ces gens qui courent d’un magasin à l’autre, en tentant de ne pas se prendre les pieds dans leurs multitudes de sacs à cordon tressé…
Il est temps qu’on file aux Halles : Wong Kar Wai n’attend pas. L’écharpe bien nouée autour du cou, nous voilà, le nez rosé et les joues vivifiées dans les rues encombrées.
Pas mal de monde à cette séance de 16H45.


My Blueberry Nights. Un casting alléchant : entre la sublimissime Rachel Weisz, le si beau Jude Law, la superbe Nathalie Portman, et enfin, la nouvelle étoile qui naît sous nos yeux, Norah Jones qui tient le film du début à la fin.
Wong Kar Wai : après In the Mood for Love (2000) ou encore 2046 (2004), c’est un style que l’on vient voir. Que dis-je : tout un art…


Comment ne pas être subjuguée par la beauté des prises de vues photographiques, ces prises de vues uniques, ces ralentis colorés. Une vision de poster quand Rachel Weisz s’immobilise devant sa voiture cabriolet, une vraie signature, ces portraits de Norah Jones au bonnet vert et aux paupières irisées…
Quant à l’histoire : nous sommes tout de même venu voir un film, que diantre !


Oui mais bon. Finalement, autant qu’un petit chef d’œuvre d’un metteur en scène qu tient cette promesse.
Le contenu est bien. Je trouve que la première partie entre Jude Law et Norah Jones a beau être quelque peu lente ou répétitive, c’est de cela que naît son côté « original ». Un peu plus de mal avec le couple qui dure, et dure encore… un peu trop à mon goût.

Et puis, il y a «Elle», celle qui illumine toujours autant l’écran, à la fois de sa beauté et de son talent, de son piquant et de son sourire : j’ai nommé Nathalie Portman. Toujours exquise. Je craque totalement pour sa garde robe (quelqu’un a-t-il des infos sur sa robe bleue et mieux, son petit haut coloré à la Custo ?!) et son côté femme enfant chipie bonne copine. Bref. Toujours aussi douée.


Conclusion : beau film, une esthétique qui ne demande plus à être démontrée, des histoires touchantes, un superbe début pour Norah Jones qui mérite ses bonnes critiques, une galerie de portraits qui gagneraient peut être à être un tantinet plus épicés mais bon… on savait déjà qu’on était venu plonger dans un bain de coton…


Alors ? Un chouette moment, aidé par la grisaille parisienne et à cette arrivée soudaine de l’hiver où il fait bon ralentir et se laisser bercer par de douces images… Allez y !

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