Chez Guerlain tout est beau.
Si ! Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt.
Si chez Dior tout est (souvent) voyant, si chez Chanel tout est (tellement !) classe et si chez Vuitton tout est (relativement) codifié, chez Guerlain, on fait du beau.
Sobre ou pas, brillant ou pas, sophistiqué ou moins : du beau, sous ses diverses formes.
Le jour où j’ai su que j’allais m’entretenir avec quelqu'un de La Maison, j’ai eu un grand sursaut d’envie d’aller faire un tour dans la boutique (référence) de la Rue de Sèvres.
Pas vilain détour par ailleurs, que d’aller errer et humer l’air du temps dans ce cher arrondissement qu’est le 6eme !
Certes.
Devant la boutique, à ce moment là, une vitrine. Délicatement équilibrée. Simple. Mais attirante. Belle.
J’avais déjà vu le flacon du parfum Aqua Allegoria. J’avoue que j’y avais déjà été très sensible.
Ce bouchon doré sur une sorte de dôme en dentelle m’avait laissé un souvenir loin du neutre.
Ce flacon avait quelque chose de sublime et de désuet. Comme un parfum qui a été porté par des générations déjà, mais qui ne se démode pas. Une sorte de flacon qui « fait » l’ambiance du tout, un contenant qui donne un caractère immortel au contenu.
Bref.
Je rêvassais donc et plongeais tête baissée dans mes réflexions philosophiques quand me vins l’envie de rentrer !
En fait, je n’y étais rentrée qu’une seule fois, désespérant de trouver ma Terra Cotta dans 2 Marionnaud du même quartier qui m’avait refoulée pour faute de produit.
Guerlain Rue de Sèvres.
J’avais trouvé ça beau mais imposant. Presque intimidant.
On a l’impression d’enter dans l’antre de Guerlain. L’air porte le sérieux et les photos rappellent bien l'histoire de la marque. La déco et le silence rendent votre présence presque solennelle !
Ce fut pareil. Petit moment suspendu.
Heureusement, j’avais un objectif : regarder les produits pour mon entrevue pro, mais aussi sentir enfin le jus du flacon tant admiré. Tout de même !
J’ai senti les 5 fragrances :
> Pamplelune : pamplemousse et Bergamote. Trop pamplemousse. Trop prononcé. Trop acidulé pour mes p’tites narines…
> Flora Nymphea : Fleur d’Oranger et Miel. Trop sucré et trop fleuri pour coller à mon style.
> Herba Fresca : Herbe Fraiche et Thé Vert. Oui, pourquoi pas. Mais trop frais ?
> Mandarine et Basilic : Pas vraiment pour moi.
> Et… Tiaré et Mimosa…
Tiaré Mimosa ! … Révélation.
Un effet Madeleine de Proust m’a fait remonter dans le temps en un éclair !
Ca y est ! je courais à nouveau pour sortir de l’école primaire, dévalant la grande allée de mon école Balzac dans mon Maroc chéri, avec ses grandes branches de Mimosas tout du long, et toutes ces boules jaunes vif qui se secouaient, toutes douces à caresser, et qu’on aimait cueillir, comme des petites fleurs sauvages, et les laisser ensuite pendre dans un verre à moutarde récupéré, au motif de Goldorak !
Mimosas…
Je n’aurais jamais cru que cette odeur puisse autant signifier mon enfance. Jusqu'à ce jour.
J’ai eu un moment d’absence. J’en conviens !
Polie la vendeuse me questionne tout doucement. « Alors ? »
Je ne réponds pas vraiment. (« Mmm »)
Je fais illusion et me ressaisis en reniflant à nouveau toutes les fragrances proposées.
En fait : je n’avais pas l’intention d’acheter Aqua Allegoria.
Mais là, j’étais tombée bras tendus dans le filet, déjà bien resserré !
Impossible de ne pas ramener cette petite madeleine dans ma salle de bains et de me « pshitter » dans le creu du cou, tous les matins, un peu de mes années de primaire, heureuses et insouciantes…
Je suis ressortie avec mon joli paquet au nœud bien âpreté !
Et j’en suis ravie.
Si le cote fleuri reste donc – forcément – assez fort, personne ne peut comprendre pourquoi, moi, ce parfum me met naturellement de bonne humeur.
Et j’avoue que j’aime d’autant plus ca ! Un petit jardin jaune vif, à moi…
Si ! Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt.
Si chez Dior tout est (souvent) voyant, si chez Chanel tout est (tellement !) classe et si chez Vuitton tout est (relativement) codifié, chez Guerlain, on fait du beau.
Sobre ou pas, brillant ou pas, sophistiqué ou moins : du beau, sous ses diverses formes.
Le jour où j’ai su que j’allais m’entretenir avec quelqu'un de La Maison, j’ai eu un grand sursaut d’envie d’aller faire un tour dans la boutique (référence) de la Rue de Sèvres.
Pas vilain détour par ailleurs, que d’aller errer et humer l’air du temps dans ce cher arrondissement qu’est le 6eme !
Certes.
Devant la boutique, à ce moment là, une vitrine. Délicatement équilibrée. Simple. Mais attirante. Belle.
J’avais déjà vu le flacon du parfum Aqua Allegoria. J’avoue que j’y avais déjà été très sensible.
Ce bouchon doré sur une sorte de dôme en dentelle m’avait laissé un souvenir loin du neutre.
Ce flacon avait quelque chose de sublime et de désuet. Comme un parfum qui a été porté par des générations déjà, mais qui ne se démode pas. Une sorte de flacon qui « fait » l’ambiance du tout, un contenant qui donne un caractère immortel au contenu.
Bref.
Je rêvassais donc et plongeais tête baissée dans mes réflexions philosophiques quand me vins l’envie de rentrer !
En fait, je n’y étais rentrée qu’une seule fois, désespérant de trouver ma Terra Cotta dans 2 Marionnaud du même quartier qui m’avait refoulée pour faute de produit.
Guerlain Rue de Sèvres.
J’avais trouvé ça beau mais imposant. Presque intimidant.
On a l’impression d’enter dans l’antre de Guerlain. L’air porte le sérieux et les photos rappellent bien l'histoire de la marque. La déco et le silence rendent votre présence presque solennelle !
Ce fut pareil. Petit moment suspendu.
Heureusement, j’avais un objectif : regarder les produits pour mon entrevue pro, mais aussi sentir enfin le jus du flacon tant admiré. Tout de même !
J’ai senti les 5 fragrances :
> Pamplelune : pamplemousse et Bergamote. Trop pamplemousse. Trop prononcé. Trop acidulé pour mes p’tites narines…
> Flora Nymphea : Fleur d’Oranger et Miel. Trop sucré et trop fleuri pour coller à mon style.
> Herba Fresca : Herbe Fraiche et Thé Vert. Oui, pourquoi pas. Mais trop frais ?
> Mandarine et Basilic : Pas vraiment pour moi.
> Et… Tiaré et Mimosa…
Tiaré Mimosa ! … Révélation.
Un effet Madeleine de Proust m’a fait remonter dans le temps en un éclair !
Ca y est ! je courais à nouveau pour sortir de l’école primaire, dévalant la grande allée de mon école Balzac dans mon Maroc chéri, avec ses grandes branches de Mimosas tout du long, et toutes ces boules jaunes vif qui se secouaient, toutes douces à caresser, et qu’on aimait cueillir, comme des petites fleurs sauvages, et les laisser ensuite pendre dans un verre à moutarde récupéré, au motif de Goldorak !
Mimosas…
Je n’aurais jamais cru que cette odeur puisse autant signifier mon enfance. Jusqu'à ce jour.
J’ai eu un moment d’absence. J’en conviens !
Polie la vendeuse me questionne tout doucement. « Alors ? »
Je ne réponds pas vraiment. (« Mmm »)
Je fais illusion et me ressaisis en reniflant à nouveau toutes les fragrances proposées.
En fait : je n’avais pas l’intention d’acheter Aqua Allegoria.
Mais là, j’étais tombée bras tendus dans le filet, déjà bien resserré !
Impossible de ne pas ramener cette petite madeleine dans ma salle de bains et de me « pshitter » dans le creu du cou, tous les matins, un peu de mes années de primaire, heureuses et insouciantes…
Je suis ressortie avec mon joli paquet au nœud bien âpreté !
Et j’en suis ravie.
Si le cote fleuri reste donc – forcément – assez fort, personne ne peut comprendre pourquoi, moi, ce parfum me met naturellement de bonne humeur.
Et j’avoue que j’aime d’autant plus ca ! Un petit jardin jaune vif, à moi…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire