jeudi 10 janvier 2008

Les Furitas : ce dont la nouvelle génération a envie ?


Vous en avez marre des Bobos ou encore des Momos ? Voilà de quoi les bouter hors champ et les remplacer par une nouvelle tendance qui risque de s’installer près de chez vous très bientôt : les Furitas ! Mais, qu’est ce que cela exactement ?

Les Furitas sont à l’origine d’un mouvement venu du Japon qui risque de plaire à pas mal d’entre vous ! Enfin : si vous êtes jeunes, que vous aimez mordre la vie à pleine dents, que vous avez un peu d’amour pour la culture et la découverte d’autrui et que vous n’avez pas peur de prendre un peu de risques, le tout pour avoir une vie intéressante et quelques rebondissements dans cette vie moderne stéréotypée ! Oui : avec tout cela : difficile de dire « non » sans avoir l’impression d’être devenu – ou d’avoir toujours été ! – ce qu’on appelle vulgairement « un vieux con » ! Accordé. Voici plus de détail pour y voir plus clair…

Furitas : Kézako ?
« Ce nouveau mode de vie nous vient directement du Japon. Lassé par une économie en panne et une idéologie productiviste datant des années 60-80 encore bien ancrée dans les esprits, les 15-29 ans tentent de révolutionner les institutions. Idée difficilement pensable dans leur pays, et vraie pour 40% d'entre eux, le travail est un moyen simple de gagner sa vie et non plus une fin en soi. En gros : le salarié modèle en costume cravate gris, c'est terminé! »

Et ceci n’est pas simplement et seulement un mouvement saugrenu défriché par un cabinet de tendances qui voudrait griller ses concurrents sur la scène des nouveautés à révéler voire étaler… Non, c’est un mouvement quasi philosophique, en ligne avec les excès de notre société, contre lesquelles certains jeunes de la nouvelle génération s’insurgent, à leur manière. Ils sont nombreux. De plus, ce ne sont pas n’importe quels jeunes.

Quelques points clé donc sur cette mouvance :
- « Furitas » vient de l'anglais "free" (libre) et de l'allemand "arbeit" (le travail).
- Ils seraient déjà 1,7 millions dans le pays selon les statistiques officielles.
- Ces jeunes japonais sont en rupture avec le modèle dominant. Ce qui compte à leurs yeux, c'est de vivre en adéquation avec leurs envies, quitte à vivre modestement.
- Vivre en harmonie avec soi, découvrir l'autre, une philosophie de vie plus enrichissante que de se regarder le nombril en s'assommant de questions pseudo-existentielles. »
- Les meilleurs diplômés acceptent des emplois précaires de serveurs, travaillent 6 mois, puis partent 6 mois à la découverte du monde.
- Fustigés par certains qui regrettent la perte du sens de l'effort, les Furitas pourraient bien débarquer rapidement en France. »

Alors ? Ready for a drive, baby ? On vous emmène au pays des gens qui n’attendent pas, eux, d’être libérés des directives de la sur-consommation ou de la post-modernité rocambolesque, mais qui décident, à priori, de leur destin ? Intéressé ?

Tentant tout de même, non ?
Ah, forcément : si vous en êtes encore à digérer le foie gras de mamie ou la boite de chocolat ingurgitée devant les DVD de Grey’s Anatomy offert par votre cousine de Bordeaux… Mais voilà : moi je crois qu’il y a quelque chose de fort à lire et à comprendre dans toute cette « histoire »…
A suivre.

2 commentaires:

mikay a dit…

pas mal l'article bien pompé ! tu pourrais cité tes sources...

Anonyme a dit…

en fait , les furitas sont en porte à faux avec une société aliénante qui prone une compétition toujours plus intense.Ce sont des exclus qui vivent des vies très dures et tentent de survivre et d'alerter l'opinion publique du non-sens de leur modèle sociétal. Quand je lis cet article j'ai le sentiment que ce mouvement est percu comme le dernier truc à la mode " apres les bobos... les furitas" mais là ou le bobo se donne une coolitude qu'il n'a jamais eu au fond de lui, des faux airs de " je suis ouvert sur la réalité du monde " tant qu'il est bien au chaud dans son appart financé par papa maman (un peu caricatural peut etre?), les jeunes furita encaissent durement la réalité, il ont faim, vraiment, sont réellement pauvres, pas des bohèmes sans soucis d'argent. Cet article donne une vision plutot "tendance" de leur précarité.Ecrit par un bobo bien nourri peut etre? ...