jeudi 4 juin 2009

MODE : Donne moi ton nom et je te dirais où tu vas...

Lors de ma visite chez mon gynéco (ça peut paraitre bizarre. Et non, vous n’êtes pas tombés sur le journal de « Brigitte » Jones local…), tout comme chez le dentiste (oui, enfin, OK, … je ne veux même pas savoir…), il y a le point commun (au moins celui là !) : des VOICI, des ELLE et des L’EXPRESS ou LE POINT etc. Des GALA que personne ne dit lire aussi, ou pire encore des Public & co. Bref !

C’est dans un ancien VOICI (pas vu la date, pas pris) que je suis tombée sur une enquête tout à fait classique mais très intéressante sur la Mode et ses « petites grandes » (marques) qui montent qui montent qui montent… comme une bêêête !

Quand certaines grandes maisons de Haute Couture peuvent avoir du mal en pleine crise lorsque le vent glacial du pouvoir d’achat ressert tous les jolis porte monnaie « Comme des Garçons » des bobos riches ou YSL et Dior des midinettes les plus aisées de notre capitale, certains sortent leur épingle à chignon du feu et du jeu - et parfois avec brio -.

Les marques dont on parle dans l’article, inutile de les présenter : Sandro, Ba&Sh, Maje notamment ! Swildens aussi.

Pas de surprise jusque là. Tout y est : la success story, les collections « de fringues que la créatrice porterait toutes avec plaisir », ou encore le « prix premium intermédiaire qui rend la chose accessible en restant une très belle pièce qu’on garde », etc.
Je ne vous le refais pas : vous connaissez ça par cœur, voire mieux que moi ! Victimes ici présentes de ce petit bonbon doux dont nous raffolons plus que notre banquier

Simplement, ce qui a attiré mon œil à moi, ce sont les noms… Comment ne pas remarquer que :

1/ J’ai enfin compris ce qui se cachait derrière Ba&Sh. Et même si je vais peut etre avoir l’air de débarquer, y en a forcément certaines qui seront contentes de l’apprendre ! Alors voila : Ba&Sh n’est autre que la contraction des 2 noms des créatrices Barbara (Boccara) & Sharon (Krief)

2/ Que Judith Milgrom, fondatrice de Maje, n’est autre que la soeur d’Evelyne Chetrite elle-même à la tête de Sandro. Sachant également pour cette marque qu’Elie Kouby, cofondateur et développeur de Comptoir des Cotonniers, et Frédéric Biousse, directeur général, sont également ds investisseurs clés de la marque Sandro en 2007

3/ Que la créatrice, prénommée Juliette, de Swildens - qui avait créé 1+1=3 auparavant (je ne savais pas : ou plutôt, n’avait pas noté ! j’aime beaucoup 1+1=3 !! et là, j’en porte !!!) - n’est autre que la fille de la la cofondatrice de la marque Bonpoint !

4/ Ou encore que American Retro est créé en 2002 par les enfants Naf Naf Patrick et Gérard Pariente eux même !

Et là je me dis : « c’est comme les footballeurs ! tout le monde hurle à l’infamie en regardant leurs salaires ! mais les stats laveraient leur honneur ! ils ne sont que 1/100, pas plus, à gagner tous ces millions, face a tant de ratés malheureux de tant d’autres gens qui tentent leur chance ! c’est ce qui justifie sans doute cet argent… non ? » (je sais pas moi ! vous avez autre chose ?)

Idem pour la Mode !.. Si ! Si nous fantasmons tant la réussite dans ce petit monde – pas toujours si – doré qui sait si bien nous faire rêver – et on l’en remercie ! - : c’est aussi car ce sont 1/ des millions qui ont la chance de faire partie de ce mini – voire micro – cercle fermé et d’y réussir.
Seule différence : la talent aide et c’est certain. Après cette lecture : l’acte de naissance, visiblement aussi. Mais ne soyons pas médisants… Pas le genre.

Et puis... Est ce vraiment une surprise pour quelqu'un ici ?...

Ceci dit, il vous reste « Project Runway » avec Heidi si ca vous dit. Soan venait bien du métro et semble bien parti pour sortir de l’ombre dont on pense parfois être prisonnier. Spéciale dédicace à une amie. Tijana, si tu me lis…

Aucun commentaire: