mardi 5 octobre 2010

Défile JC DE CASTELBAJAC Printemps Ete 2011 : "J'y étaiaiaiais !!!"

La tente blanche de JCDC

La Fashion week, je le disais quelques lignes avant, je la suis, comme beaucoup de gens, par media interposés : blogs de mode, émission TV, magazine…
Et puis là, après le « coup » de Dior, voilà qu’une autre anecdote me permet de me rapprocher d’elle le temps d’un éclair.

Vendredi, je lis un commentaire de Géraldine Dormoy (que je ne présente plus : Café Mode, L’Express Styles) - qui est une copine que je n’ai (hélas) pas souvent l’occasion de voir mais que j’aime beaucoup - disant qu’elle a tellement d’invitations pour de nombreux défilés qu’elle ne sait pas comment elle va faire pour tous les faire !
Tout d’un coup, cela me saute aux yeux :
> Je n’ai jamais fait de défilé de Fashion Week et j’en meurs d’envie.
> Bientot je ne serai sans doute plus à Paris et là ce sera définitivement dead pour ça.
> Et puis la Mode, plus je la vois plus je l’aime, et j’aime l’aimer et donc je veux la voir.

Bref ! En quelques lignes le mot est tapé.
J’avoue à Géraldine qu’il n’y a peut être qu’elle qui pourra m’ouvrir les portes de ces tentes blanches tant et tant enviées ! et que ce serait un petit bout de rêve que de pouvoir assister à un de ces shows si fashion ! Alors, si jamais…
Géraldine répond présente ! Si ! Ce sera pour Castelbajac mardi matin à 12.30 près du pont Alexandre III.

Enorme ! Je jubile ! Je saute partout. J’appelle mon chéri. Je crie comme une souris ! Je mange du chocolat ! Je cours dans l’appart !
Forcément, je finis par me demander ce que je dois mettre. Un truc simple ? Un truc classe ? Un truc original ?
Géraldine qui a l’habitude me dit « Fais comme tu veux et te prends pas la tête. Normal ça ira très bien »
Bon. Très bien ! Ce sera « normal + » pour moi !

C’était ce midi. The D Day c'était CE midi !
Ready ! Petite robe noire Zara et ballerines bleu ciel vernis Lanvin (que personne n’a remarqué. Snif ! je les adore.) A nous JCDC !
Je retrouve Géraldine avec Alix de Cherry Blossom Girl devant le grand palais où vient de se terminer le défilé Chanel (Ahhh… Chanel… Un rêve aussi…)
Bises-bises et on file vers la tente. Il fait un peu froid !

Là tout commence ! Car c’est d’abord of course dehors que TOUT commence.
Quand on a pris quelques photos loin des entrées, on regarde toutes ces files qui shootent sans pouvoir entrer. On savoure,… délicieusement. Et on réalise. Vraiment. Sans doute (1 000 fois) plus que toutes ces personnes qui ne mesurent plus combien elles sont chanceuses de voir tout ce show et ces merveilles cousues main.

Alors voilà : je savoure chaque marche qui me mène au défilé et je souris ! Comme une enfant.

On entre. Je suis au 2ème rang et sur ma carte est marqué « Mark Tungate » que je remplace. Chéri de Madame, héroïne de ma journée. Alix est à côté de nous. Les 2 gagnantes de L’Express Style s’installent également juste à côté de nous.
On parle :
> Mégalomanie de Karl qui a reproduit un show avec Jardins à la Française grandeur nature. Après l’Iceberg géant, jusqu’où ira-t-on ?
> On parle aussi défilé Chloé avec ces ballerines deuxième peau qui sont superbes mais un peu classiques voire banales pour un créateur qui vend un max d’accessoires type sacs et justement chaussures.
Bref : ça parle Mode surtout.

Mais pas que !
Appart, fuite de tuyauteries des chambres de bonnes et dégât des eaux. 5ème étage sans ascenseur et poussette à monter, sans parler des valises. Demande trop forte et prix qui atteignent des sommets ! Et puis le boulot, les voyages, les projets… La vie quoi !
Tout va bien.

Pour moi, novice aux yeux encore écarquillés, je ne peux m’empêcher de :
- Prendre en photo les 3 références Fashion parisiennes qui sont juste à mes côtés, Louise nous ayant rejoint ! « Cheers !!! Merci ! »
- De regarder tous ces looks dingos qui font autant le show que sur le tapis noir !

Dita Von Tesse arrive. Flash flashs flashs flashs………qui crépitent en masse ! Impressionnant.
Là, Géraldine me glisse que chez Dior, il y avait Kate Moss au premier rang. Les photographes se sont tellement battu que l’un d’eux s’est fait ouvrir l’arcade sourcilière ! Ils sont fous !
Ca flashe toujours là bas. Et bien !

Je regarde encore autour de moi : tout y est !
> Du style grunge aux collants lacérés, en passant par la robe de cocktail longue en mousseline rose, ou encore le jean slim avec ballerine ou boots cloutés, pulls campagnards (de marque ?) à motifs en laine avec jean déchiré, … TOUT je vous dis !
Je confirme donc à ma voisine Géraldine qu’effectivement, vu la tenue de notre voisine, le « normal » est tout à fait approprié.
Là, leçon de mode au pied levé : « Simple mais mode. Même sa queue de cheval est mode. Et puis : belle veste, belles chaussures. Simple mais c’est étudié »
Simple mais étudié. Re-coup d’œil. Moi j’aime bien simple mais étudié.

J’ai envie d‘aller lui demander ce qu’elle porte du coup, mais je sais que je ne vais pas oser.

Ah ! La lumière se tamise. Le show va commencer (avec 30 minutes de retard pour ma plus grande joie : plus je serai là, plus j’en aurais profité !)
Une hôtesse de l’air masquée par des néons multicolores à forte intensité donne ses recommandations habituelles On Board. Ca va démarrer !

« Décollons » !

On commence avec 2 ou 3 tenues avec des motifs du Petit Prince. Puis plus fort : de purs motifs africains. Grandes capes longues aux couleurs très vives et au tissue léger qui vole. Colliers d’ivoire ou de montres bling bling collées. Petit haut entièrement fait de lunettes mouches assemblées : extra. Robe avec gros neufs. Autant de mannequins noirs que blancs. Trenchs super bien coupés. Robes bustiers rouge vif et bleu électrique. Chaussures à lanières sur très hauts talons. Imprimés sauvages. Des bêtes comme des motifs de pelage. On est dans la jungle. On est sur les marchés colorés. On est en pleine colonie. On ne sait pas trop si le fake bling bling version contrefaçon too much est parmi nous mais on le touche du doigt ! La couleur et la vie. La bonne humeur aussi !
Dernier tour des models avec les bras levés et des lèvres oranges fluo qui brillent de partout !
C’est (déjà !) finiiiiiiiiiiiiii……..bouh…

Bien. C’était bien !

Toujours du mal à croire que c’est autant d’argent, de stress, de tension, de créativité aussi, de petites mains cachées, de travail et de sueur, d’engagement et d’implication : pour 30 minutes de folie qui filent dans un claquement de doigts.
C’est bon mais c’est court. C’est court mais c’est bon.

Géraldine me dit : « Oui, c’était bien. Jamais vraiment de surprise avec Castelbajac. Il y avait une très belle cape. ».
Moi je suis encore un peu sur un nuage. Même si les pas pressés des spectateurs me font vite retomber sur terre.

Les bloggeurs sont bien là pour encore shooter post défilé. Les chaussures folles sont au rendez vous. Echange de cartes de visite et de blog, discussion technique post impression, remise de catalogue et autres flyers, rangement de caisses caméras et appareils photos. De très belles filles, de très longues jambes, de très belles tenues. Du beau. Un peu partout.
On sent que certains sont déjà ailleurs. Et y courent !

On va prendre le métro.

J’aurais tellement envie de recueillir les impressions de mes 3 petites stars du jour. Mais je crois que je suis la plus excitée après ce show. Une chose plus normale pour des habituées ? Sûrement.
Alors je suis la foule. Je ravale toutes mes questions.
Je lirai les notes ce soir ou demain sur la toile.

Dans le métro je réalise que la Mode vous transcende d’une certaine manière.
Oui. J’ai envie de redresser ma tête et de marcher droit. Envie d’aller m’acheter un Starbucks et de lire Vogue en terrasse. D’aller acheter « Lagerfeld Confidentiel » pour le mater cet après midi comme un plaisir égoïste.
Alors, parce que je suis libre et que je le peux : je suis allée m’acheter un Starbuck, j’ai acheté Elle, et je suis rentrée, à pied, la tête haute et le sourire aux lèvres jusqu’à chez moi, pleine de bonne humeur et une bonne dose de 2nd degré !

J’aime la mode pour sa part de liberté.

Je sais qu’elle contient bien plus de codes, de règles, d’exigences, de raideur, de principes, d’élitisme, de snobisme, de caractériels que bien des secteurs.
Mais sa part de liberté, … quand on ne subit pas le reste de ses lois, nous saute à la figure et nous ravit, nous séduit et nous fais du bien.
C’est ainsi que je l’aime. Mais c’est aussi pour cela que je veux continuer à la suivre, mais pas de trop près. Juste par épisode. Avec envie. Sans en payer le prix.

Je laisse à cette super nouvelle génération, bloggeuses et journalistes, créatrices et designers, le soin d’en accepter tous les compromis par amour et de faire tous les sacrifices qu’elle exige pour la servir à sa juste valeur, et parfois plus.

Moi, je savoure… Je me ravis…
Et ça me suffit.
Chacun sa place.

Un IMMENSE MERCI à Géraldine pour ce moment magique et délicieux.

Photos (et VIDEO) du Défilé JCDC Printemps-Eté 2011/2012 « Über Tropikal Airlines » :

Le public s'installe

Les photographes se placent

Géraldine - Café Mode - L'Express Styles

Alix - The Cherry Blossom Girl

Louise - Le Blog de Louise

La fameuse fille au style "normal" : queue de cheval mode, belle veste, belles pompes

Toutes veulent rester sur les marches pour prendre les plus belles photos en pied





JCDC himself pour la cloture

Interviews et styles variés

Les bloggeurs attendent

Echange de cartes intempestif

Talons, talons, talons

Longues jambes et jupes courtes

Les fashionistas sont toutes là ! (en banc dentelle, Alix)

And always : Shoes, shoes shoes...!
ET VOICI LA VIDEO DU DEFILE :




lundi 4 octobre 2010

Je vois ROUGE !


Dans le parfaitomètre regardé ce samedi ci, où Miss Golovanoff m’a encore beaucoup fait rire de son ironie bien dosée sur les Parisiennes et leur snobisme Beauty-Fashion absolu, j’ai bien noté la tendance ROUGE.

En fait : comment ne pas l’avoir déjà vue, vue, vue, et revue ???! (re-re-vue ?)

Les Rouges (lipsticks) sont absolument partout,
dans toutes les teintes, débordant sur le fraises-écrasées ou l’orange fluo.
Je crois qu’on a bien compris cette année, ils ont mis la dose sur les communications Make Up 2010 !

En tous cas, j’ai bien écouté et « retiendu la leçon » : pour être parfaite, il faudra sortir son bâtonnet de rouge aussi souvent qu’on le peut, partout où vous vous rendez ! a-t-elle bien dit distinctement.

Le mot d’ordre beauté les filles : « Dégaine, baby » ! Et plus vite que la voisine.

Plus vite. Mais aussi « plus classe » ?
AH ! Serait ce (enfin !) un appel du pied pour justifier l’injustifiable ???
Comprendre : (enfin !) acheter le ROUGE si sublime de Guerlain dans son écrin (photo), génial, magnifique ?
Je l’adore. Je l’ai vu tout de suite quand il est sorti. Un vrai bijou.

L’Accessoire parfait.

Aujourd’hui je dois aller arpenter les rues de la capitale. Direction Abbesses puis le 8ème. Si jamais je le croise..., rien n’est dit qu’il ne finisse pas cette fois ci au fond de ma petite trousse de compagnie.
Let’s go !

vendredi 1 octobre 2010

Défilé DIOR aux Tuileries : Heureux fashion hasard au détour d'un déjeuner...


Je ne fais pas de Street Style sur ce blog. Et d’ailleurs, peut être qu’heureusement ! car vu la qualité des photos qui vont suivre…c’est à se demander si je n’aurais pas du m’abstenir même ce dérapage !
Bon, à ma décharge, j’utilise ici un IPhone 3 sous une luminosité horrible (juste avant la pluie).
En fait, tout ça est anecdotique. Tout cela vient d’un hasard…

J’avais un dej’ près des Champs. Histoire de me dégourdir les jambes et de digérer en marchant, je m’approche du Jardin des Tuileries.
Envie (en fait !) de prendre un photo « 100% romantique »puisque c’est aux portes de ce grand et magnifique jardin que moi et mon chéri nous sommes rencontrés pour la première fois il y a près de 6 ans… Chabadabada…
Et là : des tonnes de voitures noires… Partout !

Je vous avoue ici que la Fashion Week Parisienne, je la suis sur La Mode La Mode La Mode, sur les blogs de Géraldine ou Garance, un peu sur Madame Figaro ou des fois même sur mon appli IPhone Style.com dans le métro bondé.
Mais je ne suis pas de ces petites fourmis montées sur échasses qui courent Paris, ou usent leur stilettos sur les pédales de Velib’, passionnées de Mode, accro du détail et du beau, expertes du style, folles de créateurs, dictionnaires du glamour.
J’adOOOre ça. Mais je ne suis pas de cette veine. Même si… j’aimerai évidemment parfois ! (bref)

Toujours est il que je ne savais pas qu'à quelques pas de là avait lieu à 15H le défilé PAP DIOR ! Live !
Juste le temps de comprendre, que là, on crie à mes oreilles : « C’est Lou Doillon ! ».
Elle est là, juste à côté !, dans son long manteau gris, croisant les jambes et souriant aux paparazzis Mode qui crient comme une horde de loups « Lou, Lou, Lou »… Bizarre…

Du coup, la magie opère… !
C'est fou ! Impossible de ne pas saisir mon IPhone et shooter malgré le fait que ces photos seront moches. Je suis captivée. Comme devant Fashion TV. Impossible de décoller mes yeux des talons gigantesques que toutes ces fashionistas affichent, ces robes courtes et longues ultra stylées, ces manteaux excentriques, toutes ces japonaises qui font des bruits de souris et courent derrière les models pour demander chaque nom de créateur porté pour griffonner tout ça sur leur carnet minuscule, et ces chapeaux, ces beaux cheveux brillants, ces sacs à clous, ses bottes compensées, ces cuissardes, ces lunettes noires gigantesques…

Je shoote, sans que cela ne serve à rien. Ca va être moche. Je le sais.
Juste une jolie photo de cette asiatique qui me fais un signe « V » (tête de post) et que je prends parce qu’elle est toute mignonne avec son foulard autour du coup et son petit chapeau noir. Bien maquillée aussi.

Grazia est là, et ses ballons aussi.
Des couples de jeunes gens bien gaulés arpentent les jardins.
D’autres font leur show et distribuent des cartes de visite.

Je me dit aussi, alors, que tous les bloggeurs sont forcément là, avec leur Canon vissés sur l’œil
Excitant. Un peu magique. Enivrant. Parisien. Passionnant. Bluffant.

Il est 15H02, la musique commence à raisonner dans l’air… Gros bruit sourd…
La fourmilière se disperse peu à peu. Même les chariots de Grazia prennent la route…
Les gouttes commencent à tomber.
J’entends : « Y a pas beaucoup de pluie là mais quand ils vont sortir… » Ca s’agite !
Puis une bande de filles qui se dirigent vers le métro discutent : « Alors on va voir Isabel Marant maintenant ou pas ? »

Je m’éloigne. J’ai du boulot.
Je me dirige à grand pas vers ma station de bus (…)

Pourtant j’adore cette ambiance...
J’ai envie d’aller chercher moi aussi mon Pentax et de courir les rues de la capitale
à la recherche de belles photos colorées, de chair de poule, d’étoiles dans les yeux, d’illusion de faire partie de ce monde de paillettes, …
… et montrer au monde la Mode que malgré toute son arrogance légendaire, on l’aime toujours un peu, beaucoup, passionnément, … à la folie… Pour toujours.


Lou Doillon

Les carosses Grazia


Maginifiques Shoes...

J'aime le sac clouté !


Et encore du mouton retourné

Petit chapeau noir

Troupe de Japonaises en quête de tous les détails (créateurs/marques) sur sa tenue

RP ? Cartes de visite ?!


The End...

TRYVERTISING : Paris a désormais son Concept Store (version select)


Peut être que certains et certaines d’entre vous ont entendu parler du concept de Tryvertising. Ou peut être pas ?

C’est simple :
Vous testez un produit en l’essayant, et tout ça gratuitement (contre quelques questions, parfois, de la part des marques), par le biais d’un magasin (ou « concept store ») qui met en linéaire des produits pas encore existants sur le marché ou à peine lancés (voire lancés depuis quelques mois s’il s’agit de produits de niche).

Le « Mentor » de ce type de sujet c’est Sample Lab, LE concept store japonais qui fait environ 300m² à vue d’œil et qui a enregistré plus de 40 000 abonnés (car il faut impérativement être membre pour avoir accès au store) en 6 mois. Un vrai ras de marée ! Lancé en 2007, ce fut une véritable innovation en soi.

Puis il y a eu début 2010 une tentative européenne cette fois : EsLoUltimo à Barcelone. Victime de son succès ? C’est ce qui transpirerait comme réponse à la fermeture prématurée de ce magasin ci.

En tous cas… la tendance semble frémir.
Paris ville lumière devait bien finir par être frappée de ce mouvement créatif !

C’est chose faite avec SMART STORE.
Kezako ? Michael (27 ans) a accepté de répondre à mes questions. Enquête.

> L’ histoire : 4 potes de maternelle qui ont tous les 4 fait des études de commerce se retrouvent autour de ce projet. Laurent Perrin, un soir d’insomnie de l’année 2007 voit passer sur ARTE (il faut bien être insomniaque en fait pour regarder ARTE alors ?) un reportage sur SAMPLE LAB où les Tokyoïtes se ruent sur les produits en rayon !
Bingo ? Est-ce le graal ? Il attend 6 mois pour voir si Paris suit : mais rien.
Il en parle alors à ses meilleurs amis pour tenter l’aventure : ils répondent tous présents.
C’est parti pour un parcours des combattants ! Ils bossent dessus en même temps qu’ils travaillent et c’est chaud ! Ils ne lâcheront leur job qu’en Janvier 2010 : voilà, le projet prend vie.

> Le Local : c’est le premier qu’ils visiteront qui sera la bon. L’adresse ? Entre la Rue des Martyrs et les Grands Magasins, pile le lieu qui répond au brief : sur cour pour ne pas attirer trop de chalands car c’est un « Club de vie » et pas un souk à produits gratis, dans un quartier qui monte, de 70m² pour rester à « taille humaine », et dans le budget. Notez : 8 Rue Blanche 75009 Paris.

> Le Budget : ils trouvent quelques aides pour commencer avec 1 prêt garanti par OSEO à 70%, mais les couts grimpent…malgré des prévisions larges. Ils devront faire appel à un 2ème prêt pour avancer les pepettes pour tous les travaux et autres aménagements techniques notamment : puisqu’ils s’offrent (tout de même) les services et (surtout) conseils de Spinach and Butterfly, agence montée par un ex planneur strat’ de Mc Cann, et l’archi-designer Antoine Laymond, – qui les mettra également en contact avec le collectif d’artistes Good Food ! -. Ils obtiendront l’aide financière nécessaire par le biais de France Initiative, un jury de quinquas qui jugent votre projet et P&L et vous autorise un prêt à taux 0 si tout ça tient debout.

> La stratégie - le positionnement : leur gout et leurs convictions les mènent à revoir le concept à leur sauce et ils choisissent un concept-lieu Premium, plutôt élitiste, branché, innovant et arty.
> et La com’ :
plus trop de sous… Faut faire avec ! Ils montent un groupe de Fans Facebook, feront leur traditionnelle « Soirée de lancement » dans l’esprit barbecue US avec zic’ et bobuns. En septembre, on note un partenariat avec My Little Paris pour les 50 premiers abonnés : macarons et champagne au rdv. Smart et convivial.

Bref ! Il faudra environ 2 ans pour que tout se mette définitivement en place.
Convaincre les marques, trouver les créatifs et jeunes talents à exposer, faire tous les travaux du magasin, réaliser la charte graphique et structurer l’architecture (le premier archi choisi a été gentiment remercié parce que c’était « concept et design » mais pas du tout pragmatique ni merch’ !). Un vrai boulot, quoi.

Le résultat est très sympa !
> Blanc et noir pour bien mettre les produits en valeur
> Avec un espace créateurs / musique / objets déco dans le fond, sous la verrière, sous un puis de lumière
> Une petite cour avec plantes et vitrine accueillante

Le principe du coup pour bien saisir une dernière fois ?
> Tu paies 10 euros/an pour avoir accès à 5 « produits » (surtout échantillons…) par semaine que tu peux retirer tout d’un coup ou en 5 fois 1 par 1 (ça dépend si tu passes devant tous les jours ou pas ! sinon, forcément, c’est moins pratique)
- Tu peux aussi acheter : des fringues, des colliers French Factory (j’avoue avoir pas mal aimé le « Facebook m’a tuer ») ou encore chopper les CD en vogue (à écouter sur place avant achat sur les bornes ultra design de Boutiques Sonores).
- On peut même tester des boissons au bar de la 2ème salle : sur un meuble unique et transformable !
- Y a aussi des bouillottes funky (mais chères : 100 € tout de même…).
- Sinon, question cosméto… : je crois que les lectrices de ce blog n’auront pas beaucoup de surprise car toutes les marques présentes ont déjà été au minimum été présentées ici voire même plutôt testées. Entre Pomarium le sérum, Doux Me, Premier Cru de Caudalie, Funny Bee, Aïny (que je teste en ce moment d’ailleurs) : rien de vraiment neuf sous le soleil. Même si je sais que ces marques ne sont pas connues de tous, pas de surprise. (Une pointe déçue) NB : Notez que vous ne repartirez pas - pour l'instant ? - avec des produits mais bien des échantillons (taille normale).

Non. Mes 2 coups de cœur ne sont pas du tout dans mon domaine de prédilection. Il s’agit de :
> L’Electree (mais…pas dans mes moyens car seulement édité à 20 exemplaires, il n’est accessible aujourd’hui qu’à quelques happy few prêts à lâcher… 5 000 €),
> et des baffles PARROT by Stark ultra design à… 1 500 € (pas mal non plus comme coquette somme).
C’est là aussi l'intérêt ? Michael m’explique : vous venez voir des produits cosmétiques et vous flashez sur des écouteurs Urbanears ! Ce pourquoi il insiste sur la notion de « découverte ».

Mais il met surtout le doigt sur 2 notions qui ont l’air de lui tenir tout particulièrement à cœur :

> Il s’agit d’une communauté : ils ont choisi d’être plus proche d’un concept Colette que d’un supermarché test. Ce parti pris, ils le défendent car ils veulent accueillir des gens qui sont « motivés » par l’innovation. Ils n’ont pas peur de le dire (visiblement) : c’est sélectif. Ils ne souhaitent pas attirer le commun des passants qui voudrait simplement tester par opportunité. Non. Ils veulent que ce soit plus « un club » qu’un « magasin ». Private place (to be)…

> L’autre idée clé c’est que ce n’est pas un magasin mais « un lieu de vie » ! Carrément. Pas que vous devez squatter non stop jour et nuit : mais vous devez vous y sentir chez vous, et y passer spontanément parce que vous pensez y trouver quelque chose qui vous attire et saura vous émoustiller ! Des choses pas banales.

- Original ? Certes, ça a le mérite de créer de la nouveauté !
- Parisiano-parisien ? Un peu, j’ai trouvé. On reste dans la recherche des « early adopters » et des « trendsetters ». C’est d’ailleurs largement revendiqué par l’équipe. (Parfois, je dois avouer ici que ça m’agace un peu : pourquoi seuls les early auraient ils donc le droit de s’amuser et de découvrir des artistes ?... Instruire la foule et/ou la divertir est ce donc si « out » ou ringard ?... Mais bon.)
- Intéressant ? Toujours, of course, de voir naitre un nouveau concept. On a envie de suivre sa petite vie et voir comment il s’épanouit (voire grandit). Après certaines parutions, l’interview sur Canal de Daphné Burki (dispo sur leur page Facebook), les 4 « Smart Store Men » sont de plus en plus sollicités. Déjà 70 à 80 visites par jour annoncées par Michael. Et environ 1 200 abonnés. Plutôt pas mal pour un début ?

Se faire connaitre et séduire son public ! That’s the point now !
Alors souhaitons leur bonne chance, et surveillons les d’un œil bienveillant... Perso, j’ai pris ma carte, histoire d’en être (et de suivre ça de plus près ?).

Le mot de la fin par Michael ? « Faites passez (le mot !)»
Question de buzz.

Pour en savoir plus, allez directement sur leur site. Tout est dit : www.smart-store.fr



















mercredi 29 septembre 2010

Ai testé courageusement, pour vous, la (tcheap) manucure !



Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment je focalise sur les mains !

C’est peut être une question d’âge. Une sorte de « prêt à penser induit » qui ferait que les ongles rongés ne vont qu’avec les boutons d’adolescents ? et qu’une fois passé la trentaine, on se doit d’avoir des mains nickel tout le temps ?
Je ne sais pas. Mais en ce moment, je me passionne à regarder « qui a des mains impec' » et « celles qui n’en sont pas ! » (sympa)

Pourtant, je suis loin d’être à bonne école.
J’ai toujours « plus ou moins » rongé mes ongles (ah.) . D’ailleurs plus que moins avec des petites peaux (ah.)
Mais depuis quelques semaines, … j’ai craqué !

Oh ! rien d’extraordinaire ! Juste que je me suis lancée dans le cercle infernal des manucures.
Conseil au passage : en gros, si tu ne veux pas devenir accro, ne commence pas.
(Un peu comme tout, certes.)

Mais les mains…
Surtout avec une jolie tenue. C’est presque un détail aussi flagrant et déterminant qu’une belle paire de pompes ! non ?
Et puis, devant les client(e)s marketing, surtout dans le monde de la beauté, ca devenait un « mandatory » - comme on dit dans le milieu -.
Voila.

Sauf que…
Sauf que je ne savais pas quel lieu choisir. Une manucuriste c’est un peu comme un coiffeur. Y en a plein qui font la même chose mais il y a un monde entre 2 résultats avant/après.

Pour commencer, rien de tel que mon institut habituel. Entre le maillot et les aisselles épilés, HOP, ni vue ni connue : une petite manucure !
Pas mal. Ca a bien fonctionné 2 fois ! J’étais déjà bien fière de mes toutes jolies mains rouges (oui oui : rouge . Scoop : une des tendances phares de 2011/2012 – révélation ! – sera le « détail rouge ». Gants, chaussures, … ou ongles, of course, en option moins chère.)

Mais voila... Encore cette fois ci, mon vernis s’est écaillé avant même une semaine ! Malgré la base. Malgré le limage. Malgré la surcouche. Malgré la fixation. C’est bien la peine d’en faire autant alors ! Damned. Mais c’est pas possible ça !

Du coup, je grommèle à qui veut bien l’entendre que je rêve que débarque chez nous les fourmilières de coréennes qui inondent New York comme décrit dans « Les pintades » ou dans « Sex In The City » et qui vous mettent tout ça au carré en moins de 2 à pas cher ! - Qui va enfin se lancer sur ce créneau ? (quelqu’un m’entend ???) -

Parce que pour 30 euros, ils sont bien gentils dans mon institut mais ca fait chéros les 3 jours de laque…
Enfin !

Du coup, et après une longue réflexion, je me dis : 2 options s’offrent à toi. Soit tu tapes plus haut, soit…tu tentes le bas.
Avant d’aller lâcher 35 euros chez « Manucurist » à côté du boulot du chéri, près des grands magasins (belle vitrine qui me fait de l’œil depuis un moment déjà et chez qui j’ai choppé la carte et le numéro…), je me dis : « Sois fun ! Expérimente ! Tente le Boulevard de Strasbourg et annonce la couleur. Vas y, mouille le maillot au nom des belles mains de ce pays » !

Et allez ! Me voila partie, mon rouge écaillé en bandoulière sur le chemin des blacks qui racolent à la sortie de Château d’Eau & Co.

J’en choisi une au pif. Pif pif… mouai. On a connu meilleur flair…
Je m’assois (enfin. On me dit où je dois m’assoir)
« Faux ongles, faux ongles ?? »
Non merci. Déjà que je débute, vas pas me mettre direct des ongles de tigresse pour me fiche la trouille moi-même le soir et sursauter en me grattant la fesse.
« Non non, juste une manucure et un vernis. Oh, si vous le sentez bien, faites moi une french très très fine – comprendre : bien classe et pas total look salope !- »
« Ok »
5 minutes plus tard, et toujours aussi étonnée de voir la dextérité des femmes qui posent des mèches juste à côté, des têtes pleines de tresses toutes fines, je m’aventure à une question :
« Vous êtes toutes coréennes »
« Ah non. Ici c’est chinoises. Enfin, moi je suis cambodgienne, mais toutes les autres sont chinoises »

Et là, déluge… DE-LUGE je te dis !!!
Voila qu’elle se met à me parler de trucs incompréhensibles : sa mère qui a 70 ans, le fait que les mères rien ne les remplacent, une histoire de calin-calin (surtout pas essayer de comprendre !), de sœur et de prise de tête (siiii !), et puis un flot de paroles totalement inaudibles à cause de son masque…

Je décroche. Ca y est . Je suis ailleurs.
Je pense bêtement qu’elle s’en est rendue compte : mais non. Elle ne cesse d’ajouter à chaque fin de phrase que je ne comprends d’ailleurs pas « C’est vrai, non ? »
Alors, au début , je n’ose pas faire ma brute et je laisse échapper des « mmm »

Horrible…
J’ai presqu’envie que ca s’arrête. Elle m'a saou-lée !!!
Sympa le break beauté ! J’ai la tête farcie comme un poivron, en plus d’avoir le nez plein d’odeur de dissolvant !
Puis la. Elle enchaine : « Mariée ? » - « Mmm » « Parce qu’il faut bien choisir mari… » Et c’est reparti !!! (mais qu’est ce que je fais là. Sauvez moi… !)

Je regarde se succéder les faux ongles de toutes les couleurs, voire avec des dessins. Parfois pas mal. Parfois… (hum)
Et puis, tout de même, à un moment, je regarde mes ongles à moi pour savoir où elle en est.

AAAAH ! Horreur ! Ils brillent et la french est laide !
Là je lâche un grand « Mais c’est très moche !!! »
Les 2 filles assises à côté de moi se retournent. M’en fiche.
Je redis « C’est très très laid quand même hein. On dirait un sapin de Noel ! Avec ca je vais briller dans la rue c’est clair ! »
Elle m’avais mis une french trop large pour mes petits ongles, et 2 couches de vernis couleur nacre absolument horrible !

Elle semble vexée et reprend un autre vernis : « Là ca va ? »
Horrible. « Non. J’aime pas du tout ». (Quitte à être détestée)
Elle en reprend un autre.
Je recule « Non non, c’est bon, ça va, je vais pas en mettre 12 couches non plus. Bon. On enlève tout ! Je préfère encore mes ongles natures ! »
Comble.

Elle prend le bazar. Vire le vernis et la french. Et ronchonne « Moi je t’ai dit de mettre ca et c’est toi qui dit non non ça ça ».
J’hallucine : c’est que je vais me faire engueuler en plus bientôt !
Dingue.

Elle a tout enlevé. Elle veut quand même boucler la boucle. Et va chercher un vernis « Crème » en me disant « Ca, ça va aller ». Je me laisse faire pour partir plus vite.
Surprise correcte. Le cote mat et neutre me va. Je seche. C’est fini.
OUF !

Elle boude. Je vais payer. « 15 EUROS » (contre 30 en Institut et 30 ou 35 chez Manucurist ou encore Marionnaud).
Vite, de l’air frais. Je dis poliment au revoir à ma victime. Elle boude encore un peu.
(…)

Aaaah. Enfin libre !
Hey bien… Qu’en penser ???
J’ai pas aimé. Du tout !

Non seulement c’était une galère sans nom, mais en plus, ca dure longtemps, sans compter qu’elle ne m’a même pas repoussé ni coupé les cuticules.
Non. Décidément, je ne reviendrai pas !

Alors : comment savoir si c’est celle sur qui je suis tombée qui n’était pas douée ou si il vaut mieux taper plus haut ?
Dans le doute, je crois que je vais m’abstenir et revenir à mes classiques.
Allez. Pourquoi pas tenter Manucurist, simplement mois souvent : pas la quantité, mais la qualité.
Seems right for me !

Je reviendrai vous dire si la différence était aussi flagrante - que je le prévois déjà - !
Tchuss les girls ! Et à bientôt pour d'autres aventures !

mardi 28 septembre 2010

90 ANS DE VOGUE : Résumé Coups de Coeur !

Vous avez peut être reçu l’info : VOGUE fête ses 90 ans !
J’imagine que oui…

Ben moi, comme je n’ai pas réussi à acheter le September Issue vu dans « September Issue - LE FILM », je me suis dépêchée d’aller le chercher directos en kiosque, sans détour par la case départ.

Mazette ! C’est qu’ils n’ont pas rigolé sur la cellulose ! 624 Pages à éplucher ! 2.2 Kgs d’info...
Je l’ai trainé derrière moi avec une corde. Et un lumbago en prime dis moi ! Merci bien.

Bon, et trêves de plaisanteries, je l’ai dévoré hier soir : pas en entier car je n’ai pas tout lu - ce serait mentir que de dire ça (mal !) -. Mais je l’ai zieuté en long en large et en travers, saisissant les meilleurs morceaux pour y revenir plus vite.

Quid de mes coups de cœur ?
En voici une petite poignée.
Private compte rendu, rien que pour vous :

A/ Forcément, je vais commencer par la partie BEAUTE qui m’a le plus marquée.
VOGUE a interviewé les grands du monde de la cosmétique afin de leur faire « avouer » (et les faire parler de) leurs projets les plus fous. Ces pages sont absolument passionnantes ! Elles montrent combien à la fois il est impressionnant de voir l’inventivité de ces artistes de la beauté qui en saisissent déjà l’avenir et les grands tournants, mais aussi combien réaliser les rêves les plus fous laisse entrevoir que demain sera un autre monde pour des corps transformés…
Ca donne ça :
« Un vernis façon carrosserie automobile, qui tiendrait quinze jours sans une égratignure » YSL
« Des cosmétiques qui auraient l’efficacité des médicaments pour obtenir des bénéfices encore jamais vu sur la peau » Dior
« Une crème scanner qui détecterait les besoins de la peau, en eau, nutriments, vitamines, et s’y ajusterait en activant l’un ou l’autre de ses ingrédients » Clarins (j’y avais pensé cet été !…)
« Des patchs seconde peau qui, en plus d’apporter de la couleur, donneraient l’illusion d’une paupière galbée, d’une lèvre pulpeuse, d’une pommette rebondie » Lancôme (le plus fun ?)
« Un fond de teint intelligent capable d’éclairer les zones d’ombre, de rééquilibrer la peau en eau et même de faire redescendre la température » Chanel
« Des stylets thermiques ou lumineux qui viendraient exciter les actifs pour activer le soin une fois sur la peau » Givenchy (devrait être faisable)
Quelque chose à ajouter ?

B/ J’ai beaucoup apprécié l’article sur l’évolution de la notion du Luxe : Provoquer ou se retirer du monde ? Sobre ou too much ? Apogée de la différence ou beauté du classique et de l’éternel ? Telle(s) serait(ent) un peu la/les question(s).
Comme tout, la vérité ou l'actualité va et vient d’une perception et d’un concept à l’autre, selon les modes, l’ambiance (sociale) et les envies (les plus fortes) des riches ou des artistes : VOGUE fait le point sur un monde qui est le sien, l’élitisme, le gout, le LUXE. Bilan : à lire.

C/ Bizarrement, je n’ai pas pu lever mes yeux de l’article sur « se redonner du muscle ». Etrange, puisque je ne me sentais pas plus concernée que cela. Mais voilà un sujet et une tendance que je n’avais sans doute pas croisé de trop.
Toujours est il que, sachez le : vous serez belle musclée et comme il faut, ou vous ne serez pas ! A vos abonnements : L’Usine ou le Waouh, choisissez selon vos gouts et vos moyens.
En prime ? Buvez de ce breuvage magique « Essence de Frelon » (si, si…) fait d’un trio d’acides aminés unique en son genre et qui augmente la fusion des graisses et renforce la musculature. Si c’est pas là un scoop beauté…

D/ Moi qui n’avais pas voulu parler des tissus intelligents lors du bilan Beyond Beauty 2010 - genre qui font maigrir/mincir (puisque c’est forcément à ceux la qu’on pense en premier) -, j’étais perplexe devant le fait que l’une des pages Beauté de CE Vogue parle de SLIM CARE 50 TIGHTS de Wolford, avec effet garanti sous 6 lavages (disent ils). L’heure aurait elle enfin sonné pour cette invention qui n’avait pas encore trouvé le (vrai) chemin de la gloire ?...

E / Il y a plusieurs pages, à différents endroits dans le mag qui reprennent des « citations » de gens (très ) connus et qui à la fois trahissent le personnage en question et vous amuse par son contenu.
Perles choisies (mais PAS QUE) :
> « Si jamais je croise un jour un homme qui ressemble à Helena Christensen, je n’hésiterai pas une seconde à reconsidérer mes préférences sexuelles » Jay McInerney (2002)
> « On peut changer de gout, on ne change pas de dégoût » Pierre Bergé (2009)
> « Le blanc, quand c’est propre, c’est propre. Les draps imprimés j’ai toujours trouvé ça louche » Karl Lagerfeld (2005)
> « A une époque, je pensais que la vie était plus fun avec une ligne de coke, un martini et une chanson de Donna Summer. Aujourd’hui, je me contente d’un expresso et de quelques toasts. J’adore les croissants mais ce n’est pas raisonnable » Rick Owens (2004)

F/ Joie toute personnelle. J’ai eu l’info à l’intérieur que miss Alexandra Golovanoff de la célébrissime « La Mode La Mode La Mode » reprenait TOUT mon programme du samedi (et dimanche !) matin en ayant désormais sous sa tutelle : Intérieurs et Hôtels de Monde (EN PLUS, bien sur)… Si c’est pas la classe. Voilà une blonde qui en impose sur le petit écran parisiano-parisien !

G/ Ai aimé le doc « 8 Femmes » sur Kate Moss, Romy Schneider, Jeanne Moreau, Brigitte Bardot, Annie Girardot, Liz Burton, Catherine Deneuve, Marylin Monroe : des stars qu’on a vu et revu, vues sous un autre angle, avec une vraie narration autour d’elles et de ce qu’elles sont vraiment. Petit bout de vie ou anecdote. Un prisme passionnant à lire, surtout quand on en aime plus particulièrement une ou 2 dans ce lot déjà bien sélectionné.

H/ Ai apprécié la lecture que l’on m’a donné de la pub Gérard Darel avec en égérie la sublime Robin Wright allongée : saviez vous que sur cette photo signée Peter Lindbergh Robin porte un modèle ayant appartenu à Marylin Monroe herself acquis aux enchères par Gérard Darel himself ? Juste pour la (fashion) culture, ça l’fait.

I/Autre impression perso : pas aimé le Book donné en plus dans sa pochette blanche pour se numéro en démonstration du côté subversif de la Mode, mais aussi de ce magazine spécifiquement... JUSQU'A CE QUE je m’attarde PAGE 593. Enfin compris… Même si la logique et l’approche globale pourraient être cernées, lisez ce petit morceau d’enquête qui vous ouvrira les yeux au-delà des (premières) apparences… Instructif.

Notes perso :

> Sympa aussi que ce numéro de VOGUE m’ait (enfin ?) donné envie de lire du Houellebecq alors que ça ne m’étais JAMAIS encore arrivé et que je ne pensais pas céder aux sirènes de son dernier succès unanime « La carte et le territoire ».

> Believe me : Gisele is still bankable ! Après un enfant et toujours aussi sublime, mon Top préféré était au détour d’un nombre incommensurable de pages de pub… Décidément trop forte la belle brésilienne.

> Curiosité mal placée : j’aurais adoré connaitre le budget com’ pub de LEVI’S pour sa nouvelle gamme Curve ID pour ce numéro. On finissait par ne voir qu’eux… Mama mia, ça a du banker dans le P&L Media 2010… !

> Allez, pour finir. Désormais Fan de la photo page 272 de Phoebe Philo par David Sims (2005)

> Info sup : dans ce numéro vous pourrez vous abonner à VOGUE pour moins de la moitié du cout normal. De 49.90 cela passe à 19.90 € avec un cadeau au choix (mag ou DVD). J’étais sur le point de craquer après la lecture de ce numéro magique. May be…

Alors ? Vous allez quand même l’acheter, dites ? (je l’savais !)
Un p’tit collector à conserver, je pense. Pour le plaisir.

Sur ce, à bientôt ! Je vais aller lire ce qui m’a encore échappé…
PAUSE LECTURE !

et à très vite.